L'irrésistible playboy

Tu es enfin à moi

Steeve

-Alors,qui sont les meilleurs, hein ? Ils ont bien essayer ces cons ! Allez, buvons à notre victoire. Santé !

-Santé  !

         Les verres congnèrent l'un l'autre tandis que des cris de joie fusèrent de partout dans la salle.

-Bien joué, les enfants !

      Depuis le temps que nous étions arrivés au starbucks, le coach n'avait cessé de nous féliciter. Et honnêtement, il commençait grave à me saouler. Encore un peu et il pourrait en faire un album.

       Dans des conditions parfaitement normales, j'aurais aimé cette soirée. C'est vrai quoi ! On avait tout de même gagné un match interscolaire et on fêtait notre victoire dans l'un des restos les plus branchés du coin. Et pour l'occase, le coach nous laissait même picoler un peu.

          Combien de cups de bières avions-nous déjà vidés ? Un max.

       Et dans la peau du Steeve normal, la suite aurait été bien évidente. C'est à dire, un petit tour chez Couper ou quel que soit la fille consentente à vouloir passer le reste de la nuit dans mon lit. Et ç'aurait été facile à trouver. 

    Mais pour l'heure, impossible de se concentrer sur les réjouissances actuelles. Car une pensée unique trônait dans mon esprit.
     Olivia.

      Depuis quand a t-elle pris une si grande place dans mon esprit et dans ma vie si bien que je ne puisse penser à rien d'autre qu'elle ?

          Mais merde ! Depuis quand n'ai-je pas fraîchement baisé une p'tite pimbêche comme  Couper ? Déjà,parlant de sexe, la seule personne qui me venait à l'esprit était Olivia.

          Merde ! Merde ! Merde !

     Cette fille me rendait fou. Et ce n'est pas en restant ici que ça va s'améliorer.

     Désireux de m'éloigner en vitesse, je me levai brusquement de table.

-Où tu vas ? Me demanda Oscar

-Dans les chiottes. J'ai un besoin urgent .

-Besoin urgent,ouais. Mon oeil. Ajouta Alex. Prends des capotes pendant que tu y es.

        Je lui fit un majeur pour toute réponse et quittai les lieux.

     Je sortis facilement par la porte de derrière. Une fois dehors, j'humai une bonne bouffée d'air frais. Oufff ! Je n'avais pas remarquer à quel point la pièce commençait à être étouffante.

      Arpentant la rue à grandes enjambées,je me souvins facilement de mes  projets du soir. De projets on-ne-peut-plus excitants.

       Une soirée avec mon Oli.

    À juste titre,quelle soirée pourrait me convenir mieux que celle-ci ? Je me demandais pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt.

      Je parcouru rapidement les quelques mètres allant du resto à l'épicerie. Ce ne fut que quand j'atteignis la grande place que je m'arrêtai par intuition. Quelqu' un jouait au basket sur la place.

      Instinctivement,je m'approchai. Assez pour remarquer que c'était une fille.

        Pas étonnant ,avec sa nullité extrême.

      Mais les quelques réverbères me révèlèrent que cette fille n'était autre qu'Olivia.

     Bon d'accord. Je retire ce que j'ai dit.