Reconstruction

Chapitre 14

Alice ouvrit doucement les yeux, Emma n'était plus dans le lit, elle attrapa son téléphone et regarda l'heure. Elle se redressa rapidement quand elle vit qu'il était déjà midi. Elle ouvrit le message que Fred lui avait envoyé. Elle se leva du lit et quitta la chambre. Elle arriva dans la cuisine où se trouvaient son père ainsi que sa fille. 

- Bonjour, mon amour, dit-elle en embrassant Emma. Bonjour papa, ajouta-t-elle en l'embrassant lui aussi.

- Bonjour ma chérie. Tu as bien dormi à priori.

- Oui, vous auriez dû me réveiller et ne pas me laisser dormir aussi tard.

- Tu étais épuisée Alice, tu avais besoin de ce sommeil.

- Merci, dit-elle en lui faisant un petit sourire et en prenant la tasse qu'il lui tendait.

- Maman, appela sa fille.

- Oui mon amour.

- Avec papy, on a fait des crêpes, dit-elle fièrement.

- C'est vrai ? demanda-t-elle en souriant. Emma hocha la tête.

- Et même que papy, il m'a laissé casser les œufs.

- Tu es devenue une grande.

- Je vais avoir cinq ans bientôt.

- Oui, je sais, répondit Alice en souriant et en l'embrassant sur la joue. Papa va venir te voir cette après-midi d'accord.

- D'accord, répondit Emma sans lever les yeux de son dessin.

Alice observa sa fille en souriant, elle était concentrée à ne pas dépasser. Elle jeta un rapide coup d'œil à son père qui la regardait, elle lui fit un petit sourire pour le rassurer. Alice but son café tout en écoutant son père lui raconter les dernières anecdotes de la ville de Dijon. Elle se leva ensuite pour aller prendre une douche. Elle sortit de la salle de bain une heure plus tard, et rejoignit son père qui était toujours dans la cuisine.

- Où est Emma ?

- Je l'ai mise dans ton lit, elle voulait regarder un petit peu les dessins animés.

- D'accord, je peux te demander un service. Elle vit son père froncer les sourcils.

- Oui bien sûr, dit-il confus.

- Pas de question d'accord.

- D'accord, dit-il en prenant place sur une chaise.

Alice posa les choses qu'elle avait dans les mains, et prit place face à son père. Elle releva la manche de son peignoir et posa son bras sur la table. Jacques posa un regard inquiet sur sa fille.

- Il faut juste que tu me fasses un pansement.

- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

- Papa, j'ai dit pas de question.

- Je sais, mais c'est une sacrée entaille, répondit-il en commençant à faire le pansement.

- Je me suis blessé au travail, une simple chute, mais ce n'est pas grave.

- Très bien, se résigna à dire Jacques.

Il termina de poser les bouts de sparadrap puis regarda sa fille quitter la cuisine. Il voyait bien que quelque chose la chagrinait et il se promit de trouver quoi. Alice entra dans la chambre et trouva Emma emmitouflée sous la couverture. Elle s'avança et prit place à côté d'elle. Emma se précipita dans ses bras.

- Papa, il vient dans longtemps.

- On va manger et après, il viendra.

- Papa, il revient à la maison après.