Reconstruction

Chapitre 18

Disclaimer : Le passage en italique contient de la violence et du contenu mature, et il peut être difficile pour certaines personnes de le lire.

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Une vive douleur traversa le bras d'Alice, alors qu'elle était au sol, entourée de bouts de verre. Elle releva la tête et vit le capitaine Devraux au-dessus d'elle. Elle tenta de reculer, mais il l'attrapa par les cheveux et la leva. Il la claqua contre le bureau, qui était maintenant vide de tout objet. Alice tenta de se débattre du mieux qu'elle le put, mais il avait mis tout son poids sur elle. Elle voulut crier, mais il posa une main sur sa bouche. Des larmes coulèrent sur ses joues, elle regarda autour d'elle pour essayer de trouver quelque chose pour le faire s'éloigner d'elle, mais il n'y avait rien. Alice sentit la main du capitaine Devraux le long de sa jambe, il remontait sa jupe. Elle tenta une nouvelle fois de le repousser, comprenant ses intentions, mais il la frappa au visage. Elle reprit ses esprits alors que sa jupe était autour de sa taille et que sa culotte n'était plus présente.

- Allez, laisse-toi faire. Tu verras, tu vas aimer ça, chuchota-t-il à son oreille.

- Non, s'il te plaît, supplia Alice en pleurant.

Elle était coincée sous son corps, et ne pouvait pas bouger. Alice laissa les larmes couler sur son visage, alors que le capitaine Devraux maintenait durement ses cuisses ouvertes avant de s'insérer en elle.

Alice se leva du sol et fit face au capitaine Devraux. Il s'approcha d'elle et lui attrapa le cou qu'il commença à serrer. Alice mit ses mains sur les siennes pour tenter de le faire lâcher, elle ne pouvait presque plus respirer.

- Je t'ai dit que je ne perdrais pas ma famille pour toi, dit-il violemment.

Le visage d'Alice devint rouge, le manque d'oxygène se fit sentir, des petits points noirs commencèrent à se dessiner devant ses yeux. Elle tenta de le frapper pour qu'il la lâche, mais il réussit à esquiver son geste. Il pressa sa gorge quelques secondes de plus avant de finir par la lâcher. Alice tomba lourdement sur le sol, elle se tint le cou en essayant de reprendre sa respiration. Le capitaine Devraux resta face à elle et attendit qu'elle reprenne ses esprits pour lui parler. Alice réussit à réguler sa respiration après de nombreuses minutes. Elle s'aida de son bureau pour se mettre sur ses jambes qui n'étaient pas très stables.

- Bien, maintenant que tu as de nouveau les idées en place, on va pouvoir discuter.

- Je n'ai rien dit à ta femme, dit Alice difficilement.

- Pourtant, elle m'a demandé ce qu'il s'était passé entre nous.

- J'ai rétabli la vérité, tout simplement, répondit-elle à bout de souffle.

Le capitaine Devraux s'approcha d'Alice, cette dernière tenta de reculer, mais elle était coincée. Il posa une main sur sa joue, Alice le repoussa violemment. Elle vit Benji rigoler.

- Si tu t'étais défendue comme ça la première fois, ça aurait été beaucoup plus intéressant, dit-il en souriant.

- Fred va arriver, dit Alice pour qu'il parte.

- Très bien, dit-il en s'installant sur la chaise devant le bureau d'Alice. Comme ça, on va pouvoir lui parler de ce qu'il s'est vraiment passé, du fait que tu aies couché avec moi.

- Il te tuera, tu le sais bien, Fred me croit.

- Oui, parce qu'il n'a eu que ta version de l'histoire, mais quand il aura la mienne, je ne suis pas sûr qu'il soit convaincu de ta vérité.