Chapitre 18

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OULIMATA

- maman Oulimata j'espère que tu n'as pas obéi à ta sœur ! Dit Coumba qui m'écoutait d'un oreille attentif

- ce n'était pas facil pour moi coumba!

- c'est ta sœur mais elle était très ignoble! Elle n'avait pas à te manipuler de la sorte,

- la virginité c'était  un trésor qui ne s'offrait qu'au mariage, les gens préfèraient mourir plutôt que de subir la honte! Répondis-je

- ça l'est jusqu'à présent ! J'ai peur pour moi, que va penser mon futur mari et ma futur belle famille de moi? sortit-elle tristement !

- Quand ma sœur m'avait mis face au dilemme c'était la même chose que je m'étais dit, qu'allait penser mon futur mari de moi!

« - si tu refuses Ouly, notre famille sera déshonorée et humiliée à jamais et maman ne  le supportera pas ;mais si tu acceptes tout le monde sera heureux, personne ne saura quoi que ce soit , tu es encore jeune et tu auras certainement une solution, je te soutiendrai bien plus que tu l'as fait avec moi. je te promet ! Promis ma sœur très sûre d'elle

ma sœur avait fini par me convaincre, j'étais sa marionnette, le plan s'était déroulé comme prévu ! Personne ne s'était douté de quoi que se soit !

Ma sœur avait cette idée en tête depuis le début, elle n'avait omis aucun détail , elle était intelligente et savait bien quoi faire!

cette nuit là , j'offris ce que j'avais le plus chère à Moustapha Marega !

La peur du lendemain n'était rien comparée à la douleur de la chair;
Il fut doux et tendre avec moi durant cette nuit , n'empêche j'avais eu beaucoup de mal, c'était douloureux ! Mais moi je faisais tout pour ne pas qu'il se rende compte de ma fausse identité , j'étais un peu précoce par rapport à mon âge de 15 ans! Il m'aida à surmonter la douleur jusqu'à ce que je m'endorme ;
C'était là que j'avais commis l'erreur, je ne devais en aucun cas dormir mais c'était plus fort que moi! J'avais un mélange de douleur et de peur en moi.

Des coups de fouets m'oblige à ouvrir mes yeux , mes tantes étaient déjà à l'intérieur de la chambre me scrutant avec déception :

- Oulimata qu'est-ce qui t'a pris de faire ça? Quel honte! Dit une de mes tantes

Tandis que l'autre me donna une gifle monumentale qui m'avait fait retourner le cerveau,

- où se trouve ta sœur? Hein? Sale pute! Questionna-t-elle furieuse ,

- elle est partie ma tante! Je suis désolée, Repondis-je alors que mes yeux étaient emboués de larmes ; j'avais mal partout

- c'est décevant de votre part, ta sœur et toi êtes toutes les deux des prostitués, des animaux sauvages , c'est de cette éducation que criait votre mère partout , haut et fort! Pfff telle mère telles filles; lança cette fois-ci la sœur de mon père de manière dédaigneuse , avec son fouet

- fille sans vergogne que tu es! Tu n'as même pas honte ! En ce moment ta mère doit mourir de honte! Dit ma tante en ne manquant pas de me lancer un long tchip!!! Et toi tu insultes encore ma sœur je te refais la face, tu me connais bien; dit elle à l'endroit de ma tante paternel , vas t'occuper plutôt de tes prostitués de filles

"Ma mère" elle était déjà au courant, les nouvelles passaient très vite,

- pfff. Moi je ne suis pas ici pour me battre, je rentre chez moi ça sent mauvais par là, répondit-elle en quittant la chambre ,
Je détestais cette femme, elle ne nous avait jamais aimé et ne le cachait pas non plus!

HONNEUR PERDUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant