Chapitre 2

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~ Point de vue de Seokjin ~

J'ouvris les yeux en grimaçant et, en regardant l'heure sur mon réveil, je désespérai un peu plus. Il indiquait 6 h 55 et mon alarme sonnait à 7 h. J'étais donc obligé de me lever et cela ne m'enchantait guère. J'aime pas me lever... Surtout quand on a des réunions le jeudi matin... En plus, ils nous stressent pour que la voiture sorte à temps... et à l'international en plus...

Je finis par sortir de mon lit lorsque la sonnerie de mon réveil retentit. J'allai ouvrir les rideaux et les volets, puis, je laissai les fenêtres ouvertes pour aérer ma chambre. Je me dirigeai, ensuite, vers ma salle de bain qui était accessible depuis ma chambre (et uniquement par là d'ailleurs). Je me lavai, puis je me brossai les dents tout en me séchant. Je retournai dans ma chambre, après avoir passé une sortie de bain, pour m'habiller. Bien évidemment, je pensai à fermer les fenêtres avant d'enlever mon peignoir. J'ouvris ma penderie et j'en sortis un costume bleu foncé et une chemise blanche. Après les avoir enfilés, je sortis plusieurs cravates avant d'estimer que la bleue assortie à mon costume était la mieux adaptée. Je la nouai autour du cou et, en me regardant dans le miroir, je remarquai que j'avais oublié de me brosser les cheveux. Arg ! En plus, je ne peux pas passer outre... ils sont totalement en pagaille ! Et j'ai horreur du gel, ça les abîme.

Je retournai rapidement dans la salle de bain pour passer quelques coups de brosses dans mes cheveux, puis, quand j'estimai que ma coiffure était passable, je sortis de la pièce pour rejoindre ma mère. Cette dernière était déjà à table pour son petit-déjeuner. Je m'installai à ma place où mon repas était déjà prêt et je n'oubliai pas de m'excuser.

« Veuillez excuser, mère, de mon retard.

Allons Seokjin, ce n'est pas si grave. Tu viens juste de rater ton père. Il vient de partir travailler.

Ce n'est pas comme si je mourrai d'envie de le voir, actuellement... »

Je sentais son regard légèrement réprobateur sur moi, puis elle soupira doucement.

« Ton père souhaite juste que tu sois formé le mieux possible.

Je ne veux pas reprendre son poste maintenant. J'aime ce que je fais et ça me va...

Ne sois pas si catégorique... ce ne sera pas si désagréable que ça. »

Elle prit une voix malicieuse et un air amusé.

« Et puis, ton formateur est plutôt bel homme... Il a toutes les qualités de ton prince charmant.

Mais... (Je sentis mes joues chauffer et je lui répondis d'une voix gênée) Mère ! Ne remettez pas ça sur le tapis. J'ai suffisamment honte de vous avoir laissé le lire à toi et à père... (Je me repris et je rétorquai d'une voix sceptique) Et puis, je doute qu'il corresponde totalement au type de prince charmant auquel je rêvais.

Je te laisserai en juger par toi-même. »

Elle semblait sûre d'elle, mais je n'arrivai pas à la croire. La raison principale était que j'avais inventé ce « prince charmant » à l'âge de sept ans, donc il s'agissait surtout de caractéristiques physiques. Je voulais qu'il soit beau, intelligent, grand, gentil, mignon, légèrement musclé, sexy – je l'avoue, je l'ai rajouté après. Le plus drôle dans tout ça, c'est que je n'ai pas changé de goût depuis mes sept ans. Oui, j'ai une très grande attirance pour les hommes et je ne le cache pas, sans être lourd et dragueur bien-sûr. Je ne suis cependant pas insensible aux femmes, mais il y en a très peu qui me font de l'effet... contrairement aux hommes, qui sont plus nombreux à me faire craquer. Mes parents le savent, bien que je ne leur aie avoué qu'à ma majorité, ils s'en sont toujours douté et cela n'a pas affecté leur amour pour moi. Je m'estime très chanceux puisque ce n'est pas le cas de tout le monde et je sais de quoi je parle...

Whalien 52Où les histoires vivent. Découvrez maintenant