Chapitre 15

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~ Point de Vue de Nam-Joon ~

    Yoon-Gi et moi rejoignîmes les autres à l'étage tout en continuant notre discussion avant de dériver sur une autre quand nos paroles furent à portée des oreilles de nos employés. Ceux-ci ne remarquèrent notre absence qu'au moment où nous revînmes parmi eux. Cependant, ils continuèrent d'harceler Seok-Jin avec des questions et ce dernier croisa mon regard, puis il me lança un air suppliant par lequel il me demandait de le libérer de ces commères. Je soupirai, peu intéressé à l'idée de me faire charrier si je le défendais, mais j'étais faible face aux yeux emplis de tristesse feinte de mon aîné, donc je pris la parole à mon tour. Ça ne devrait pas être permis d'être aussi beau et mignon à la fois...

« Je crois que Jin hyung a suffisamment répondu à vos questions, non ? Vous êtes en train de le gêner plus qu'autre chose. Et puis, écartez-vous un peu, vous l'empêchez presque de respirer. »

Comme je m'y attendais, les deux commères de services – que j'appréciais malgré tout – ne tardèrent pas à faire une réflexion sur mes paroles, puis les autres les suivirent avec des sifflements à mi-voix qui firent rougir Seok-Jin encore plus. Je sentis mes joues chauffer légèrement, mais je tentai de passer outre ma gêne en élevant un peu la voix.

« Si vous continuez, je clos cette fête et vous retournez travailler jusqu'à 18 h 30.

C'est totalement injuste de profiter de ses privilèges de patron dans cette situation !

Je sais, mais la vie est injuste. »

Ils me fusillèrent du regard, mais ils arrêtèrent de faire des réflexions sur mon aîné et moi avant de recommencer à harceler Seok-Jin de questions. Cependant, cette fois-ci, je détournai le regard, ne pouvant plus rien faire pour mon aîné. Il va me faire la tête tout à l'heure...

Cette « situation » dura jusqu'à la fin de la fête, c'est-à-dire jusqu'à 18 h, puis ils partirent au fur-et-à-mesure. Lorsqu'ils furent tous partis, je descendis pour aller chercher l'assiette que j'avais mise de côté pour Seok-Jin et j'allai rejoindre mon aîné qui s'était mis dans mon bureau puisqu'il me faisait la tête. Comme je m'en étais douté, il n'avait pas apprécié que j'ignore ses appels à l'aide la seconde fois. Je toquai à la porte pour le prévenir, puis j'entrai dans la pièce tout en refermant la porte derrière moi.

« Hyung, arrête de me faire la tête... Je ne pouvais rien faire pour toi... (Il haussa les épaules et se tourna légèrement pour être complètement dos à moi) Hyung... J'aurais bien voulu t'aider, mais ça n'aurait fait que te gêner encore plus...

M'en fous... Tu m'as abandonné à mon triste sort sans aucun remord...

Qui te dit que je n'avais pas de remords ? (Je me retournai et je fis comme si j'allais sortir de la pièce) Je venais m'excuser, mais, puisque tu comptes me faire la tête, je repars avec la nourriture. »

Mes paroles attirèrent l'intérêt de mon aîné qui se leva pour s'approcher de moi comme pour s'assurer que je ne racontais pas n'importe quoi en échange de son pardon. L'instant d'après, il me prit l'assiette des mains et il alla s'asseoir sur l'un des fauteuils pour manger. Le bonheur pouvait se voir sur son visage et il mangeait joyeusement ce que je lui avais gardé.

« Je te pardonne pour cette fois-ci... (Sa voix était légèrement boudeuse presque enfantine) Tu n'as pas intérêt à recommencer...

Tu es injuste, hyung... C'était pour toi que je ne suis pas intervenu une nouvelle fois...

Soit ! Je te pardonne complètement parce que je te crois. »

Whalien 52Où les histoires vivent. Découvrez maintenant