Chapitre 8 : et si on discutait un peu ?

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Carson Beckett, éminent docteur d'Atlantis, se demandait si les deux femmes dans son infirmerie ne s'étaient peut-être pas trop données des coups trop violents, qu'elles n'avaient pas supporter vu leurs comportements. Ils craignaient qu'elles aient tapé assez fort pour qu'elles perdent certains neurones dans leur combat « amicale ».

 En effet, les deux combattantes discutaient tranquillement s'aidant mutuellement à enlever leurs habits quand leurs blessures étaient trop douloureuses. Elles parlaient de tout et de rien comme si elles étaient de vieilles amies qui s'étaient perdu de vue. Le médecin essayait de faire son maximum pour les aider et les soigner. Teyla interrogeait Mac sur sa vie et cette dernière répondait souvent par d'autres questions sur les coutumes de son peuple. En temps que linguiste, elle était fascinée par les coutumes anciennes et celle des nouveaux peuples de la porte des étoiles. Bien sûr, elle avait lui les comptes-rendus de la cité perdue mais elle voulait plus de précision selon le point de vue d'un Athosien. Carson était perturbé devant les deux femmes,  qu' il essayait de rafistoler.

La sœur du leader militaire d'Atlantis, avait quelques blessures superficielles et surtout deux doigts cassés sur la main droite, ainsi que le pouce de la main gauche. Des contusions sur le visage ainsi qu'une pommette cassée et la lèvre inférieur fendue. Sûrement des côtes cassés et une épaule déplacée. Mais ce qui intrigua le médecin était les cicatrices sur son dos qui s'insinuait parfois vers son ventre. Des traces de coups qui avaient l'air d'être fait par un fouet. Les blessures dessinaient des arabesques sur son corps de femmes. Mais ce qui le perturbait encore plus, c'était que ses marques étaient un peu partout sur son corps, sur les bras et les jambes. Des traces de brûlures marquaient un champ de bataille extérieur « et intérieur sûrement aussi. » pensa-t-il.

Comme il avait arrêté de la soigner, elle le regarda, faisant un blocage sur les traces de lutte. Elle lui lança un regard noir et se dégagea pour faire quelques pas pour remettre ses vêtements. Teyla, timide mais ayant un très bon sens d'observation, ne disait rien mais avait bien vu le malaise de la combattante. Ainsi que des traces de...

«... séquestrations et maltraitances pendant les missions rien de plus, Doc. Vous inquiétez pas pour moi. Tout va bien, occupez-vous de Teyla EMMAGAN. Moi je vais aller prendre le remontage de bretelle en règle. Dit-elle en remettant avec peine son T-shirt. Teyla, reposez-vous ! »

Mais le Docteur n'était pas sûr que cela était fait en mission. Il aurait plutôt dit que cela venait de plus jeune...De son enfance ?  Mais il n'avait pas de preuve. Il la laissa se lever mais tient son bras pour être sûr qu'elle puisse partir.

« Vous êtes sûr de vouloir partir ? Vous êtes vraiment amochée, vous devriez prendre un anti-douleur au moins ! dit-il en tendant le bras vers elle alors qu'elle titubait

- Vous auriez de la morphine alors ? Cela me suffira, docteur, je suis plutôt résistante. Je suis une SHEPPARD.

- Rien que cela, de la morphine ? Demanda quelqu'un en entrant dans la pièce. Qu'est-ce que tu as encore fait ? Tu as repris mal ?

- John, ne te mêle pas de cela !

- J'ai bien le droit de me faire du souci pour ma petite-sœur ! Et en l'occurrence, quand elle pète les plombs et qu'elle me ment sur son état de santé, je commence mais alors SÉRIEUSEMENT, oui, à me faire du souci et à me poser des questions !

- Je ne t'ai pas menti ! Tu ne m'as seulement pas posé la question, NUANCE ! Si tu veux bien me laisser passer, il fait que j'aille m'excuser !

- Non, tu n'as plus besoin d'y aller, j'ai couvert tes arrières. Les tiens aussi Teyla !

- Pourquoi ? Je suis assez grande pour me débrouiller seule !

- Oui, j'ai vu cela, viens... On va discuter ailleurs ! »

quelques minutes plus tôt :

« Bien vous qui étiez-là, Ronon, que s'est-il réellement passé pour que cela dégénère comme cela ? Demanda le Général

- Rien qui n'est discutable ! s'exclama John en levant les mains vers eux. Ma sœur a tendance à un peu trop s'emballer, c'est vrai, mais Teyla n'est pas une petite fille sans défense n'ont plus ! Elles ont dû simplement se combattre pour voir quel taux de respect elles se donneront. Je connais ma sœur, mon Général, elle ne se serait pas battu pour rien. Ou disons pas sans un but.

- Vous dîtes cela mais en êtes vous vraiment sûr ? J'ai vu votre sœur dans un état émotionnel fort en se dirigeant vers la salle d'entraînement.

- Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que cela s'est passé comme ça mon Général, dit-il en regardant furtivement son beau-frère avec un regard « tu vas mourir mon cher » avant de se retourner vers ses acolytes. Pas vrai les gars ?

- Oui, c'est ce qui s'est passé SHEPPARD. Répondit Ronon avec un regard long de sous-entendu.

- Vous voyez pas la peine de lui mettre un blâme, elle a fait simplement une petite bêtise mais elle va vite se remettre dans les railles. C'est une SHEPPARD.

- Bien Lieutenant- Colonel SHEPPARD, dîtes à votre sœur de faire moins de vague. Et si elle refait encore quelques choses, dîtes-lui que ce n'est pas la peine de suivre les exploits de son frère. Dit Elizabeth avec un sourire narquois

- Moi, je fais des vagues ? Vous me blessez  ! dit-il d'un ton faussement choqué, Colonel Ford pourriez-vous venir avec moi, il faut que je vous explique certaines choses concernant cette base puisque vous allez me seconder.

- Bien SHEPPARD. Dit-il en lui emboîtant le pas derrière lui en sortant dans le couloir, Que puis-je pour vous ?

- Alors, vous allez me faire le plaisir de me dire ce qu'il se passe avec ma soeur. Parce que je te jure si tu lui as fait du mal je te jure que je laisse Ronon te tailler en pièce si c'est le cas ! 

- Oh ! Autre-part ?

- Je pense. »

Un moins d'un quart de seconde, Charles avait absolument tout dit à son ami et John est allé directement à l'infirmerie. Bien après lui avoir fait un long discours sur ce qu'il allait lui faire s'il recommençait à déconner comme ça. 

John prit le bras de sa sœur pour la pousser dans le couloir tout en essayant de lui faire le moins mal possible. Fermement, il l'emmenait dans ce qu'elle pensait être ses quartiers et il la fit entrer. Mais quand elle ouvra la porte, elle tomba nez à nez avec Charles.  

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant