Un Vent D'amour Et De Liberté

Chapitre 6

Sam parlait son charabia incessant depuis un moment dans le laboratoire. Daniel était en train de faire des traductions des Anciens avec les linguistes, Teal'c était en train de perfectionner son entraînement de coups de bâtons avec Teyla et Ronon. Et Jack.... Et bien s'endormait sur une chaise dans le labo. Les pieds sur les genoux qui eux même étaient sur une chaise et il en avait vraiment vraiment sa claque des dossiers en tout genre. Il râlait la plupart du temps et à chaque fois qu'il levait les yeux, Sam le regardait avec un sourire aux lèvres et retournait à son discours. Il ne comprenait pas le trois quart des mots qu'elle employait mais il aimait sa voix, cela le berçait. Il l'aimait la déconcentrer rien qu'à sa simple présence. Elle croyait qu'il ne savait pas qu'il la déstabilisait à sa simple présence. Mais elle se trompait, il le savait pertinemment et jouait même avec cela. Il savait car elle faisait la même chose pour lui, sa simple présence le troublait et la voir était... tout aussi déconcertant.

Il soupira et chassa d'une main lasse ses idées et retourna à ses dossiers. Daniel l'observait ainsi que Sam mais aucun des deux coéquipiers ne parlaient. Et puis il craqua, il sauta de son siège comme un bon diable et cria sa frustration. Sam surprise reversa son café sur elle et Daniel en fit tomber un artefact Ancien sous le nez d'un Rodney rouge de colère.

Sam était hébétée. En effet, elle avait renversé son café sur son chemisier... blanc ! Qui peu à peu montrait des choses à ses collègues masculins. Elle essaya de se cacher quelques peu et senti une veste d'uniforme l'entourer et le parfum de l'homme l'embauma tout autour d'elle. Il ne faut JAMAIS mettre du BLANC ! On lui avait bien dit souvent ! Mais elle était têtue. C'était la dernière fois, la DERNIÈRE !

« Excusez-moi Carter, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. Dit-il d'un ton bourru.

- Ce.... N'est.... Pas bien grave... mon Général...

- Venez avec moi, vous allez vous changer.

- Oh, ce n'est pas bien grave. Du moment que j'ai votre veste sur moi, il ne peut rien se passer...

- Vous rigolez n'est-ce-pas ? Allez Carter, je vous kidnappe en plus je vais devenir fou si je reste encore dans cette salle.

- Bien alors allons-y. Excusez-moi Dr Mckay

- Pas fait exprès, hein ? Demanda tout bas Daniel une lueur de malice dans les yeux vers Jack

- Encore un sous-entendu, Daniel et vous ainsi que le Doc allez m'entendre pendant un petit moment sur votre...

- ... Ne finissez pas cette phrase, merci ! »

Jack sourit et suivit son second dehors en direction de ses quartiers. Il était vraiment un boulet. Pourquoi avait-il fait cela au moment où elle avait son café ? Elle allait encore lui en vouloir ! Et c'était tout le contraire de ce qu'il voulait. Alors dans un esprit de bienveillance, le premier qui la reluque il allait lui remettre les idées en place. C'est pour cela que, dans les couloirs qui les menaient jusqu'au quartier, il lançait des regards noirs à tout ceux qui potentiellement pouvaient la regarder de travers.

Sam était mal à l'aise face à lui. Elle ne pensait pas que cela allait se passer comme ça, qu'il finirait devant ses quartiers comme un chien de garde le temps qu'elle puisse se changer. Pourquoi avait-il tenu à l'accompagner ? Elle ne savait pas mais une chose était sûre, elle aimait quand il faisait attention à elle. Même les plus intimes mouvements. Un sourire, les mains qui s'accrochent. Le frissonnement des deux corps. Les briefings trop long où il la détaillait au lien d'écouter et il croyait qu'elle ne s'en apercevait pas. Mais elle aimait son regard posé sur elle. Et puis elle avait changé quelques petites choses que seul Jack voyait. Elle portait chaque jours un bracelet. Celui qu'il lui avait offert à Noël dernier. D'ailleurs en parlant de cela, on était le 22 décembre. Ils allaient probablement fêter Noël sur Atlantis. Mais cela ne le déplaisait pas. Bien sûr, il aurait voulu passer Noël dans son chalet dans le Minnesota mais ici aussi, il n'était pas sur Terre et il pensait que loin de là-bas, il pourrait tenter sa chance avec elle. Rien qu'un de leur moment juger « intimes ». C'est alors qu'il vit la jeune Major passer les larmes aux yeux à grand pas et le Colonel sur ses talons. Ils ne l'avaient pas vu et manquèrent de le percuter.

« Excusez-moi, Général. Dit la jeune femme en ne s'arrêtant pas pour autant.

- Attendez Major ! Il faut que je vous explique !

- Il n'y a pas d'explication à avoir. Vous étiez avec une femme, vous ne me devez rien !

- Mais enfin Mac, attendez ! Ce n'est pas ce que vous croyez !

- LÂCHEZ- MOI ! Hurla-t-elle

- NON, VOUS ALLEZ M'ÉCOUTEZ !

- Vous n'avez pas entendu ce qu'elle vient de vous dire, Colonel ? Intervint Jack, alors si ne voulez pas vous coller un rapport dans votre dossier, je vous suggère de la lâcher ! »

Le Colonel laissa la jeune femme, le cœur serré et partit dans une autre direction. Mac le remercia d'un signe de tête et partit vers la salle d'entraînement. Il sourit, la jalousie était un sentiment dès plus compliqué et il voyait qu'il n'y avait pas que lui qui avait un problème avec ça.

Sam est sortie au moment où ils entendirent des cries et des sifflements dans la salle d'entraînement. Dans leur talkie-walkie, ils entendirent que le docteur CARSON était demandé expressément pour cause de blessure. Sam et lui se regardèrent en fronçant les sourcils et prirent la direction vers la fameuse salle. Ils partirent au pas de course en entendant les cris de plus en plus fort derrière le talkie. Sam le regardait avec une lueur de peur qu'elle avait pour chacun de leur amis. Mais elle savait que Daniel ne se battrait pas et Teal'c avait promis de se faire discret.

En effet ni Daniel, ni Teal'c combattaient. Non, c'était deux femmes. Mac et Teyla et elle se lançaient des regards mauvais. Teyla était imbattable au maniement des bâtons mais elle ne pensait pas que cette petite humaine pouvait la battre. Toute la totalité es militaires présent observaient ce qui allaient se passer en poussant des sifflements macho et des rires. Ils souriaient en se disant que la suite allait être intéressante.