Chapitre 32 : Sauvetage

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Une fois que Charles fut ramené sur Terre avec John et le docteur, toute l'équipe fut réuni une deuxième fois. Teal'c et Cameron n'avaient pas de nouveau renseignement, Gregory était mort, pas de famille, pas de mensonge, juste des secrets qu'il a emporté avec lui dans la tombe. Ils avaient l'impression d'avoir perdu du temps pour rien et cela les mettait tous dans un état de nerfs certains. Charles avait partagé tout ce qu'il savait par rapport à Mac, c'est-à-dire pas grand-chose. Mais il savait pourtant quelques détails. Soudain, au moment où ils allèrent vraiment s'apitoyer sur leurs sorts, un mail arriva dans la boîte mail du SG-C. Tout le monde se regarda sans rien avant que Jack ouvrit son ordinateur.

« N. 95.74 E 24. 3

Les étoiles brillent. »

« C'est Mac ! Il n'y a qu'elle pour dire cela ! C'est un code. C'est elle ! Elle est en vie.

- Les chiffres, ce sont des coordonnées. Dit Sam, je vais essayée de trouver assez vite.

- Très bien, John Charles allez vous préparer, Cameron et Teal'c, vous, allez faire des repérages dès que Sam à les coordonnées pour être là si besoin. Elizabeth et Daniel resteront dans la voiture au cas où il faut des renforts. Il n'y a pas une minute à perdre ! On va les prendre par surprise ! Il fait nuit, il est 4H du matin, ils ne vont se rendre compte de rien.

- Elle est en danger, si elle a envoyé ce message, ce n'est pas sûre qu'elle reste indemne bien longtemps.

- C'est bon je l'ai ! C'est une maison abandonné à environ 30 KM d'ici dans la campagne profonde avec un grand découvert.

- S'il se doute ne se reste que d'une seule chose, ils vont la tuer ! On ne peut pas la mettre en danger ! Dit Charles avec force

- Nous savons cela colonel mais s'il y a une chance de réussir à la sauver, je ferai tout pour ! En route. »

Tous se séparèrent dans un endroit différent de la base. Les dirigeants ne passaient pas inaperçue à courir et à prendre des armes dans l'armurerie comme s'ils allaient attaqués Alcatraz ! Mais personne n'avait rien dit de l'équipe de nuit. Tous savait ce qui se tramait plus où moins. Mac avait des problèmes et comme son frère était un leader, les deux autres se sentaient obligés de l'aider. Mais personne n'osait rien dire. Personne. Le regard de Charles et de John était bien trop menaçant.

Les minutes qu'ils passèrent dans la voiture étaient pesantes et très stressantes. John avait les mains agrippés au volant ne décrochant aucun mot et Elizabeth savait que dans son état, il ne fallait mieux pas.

Pendant ce temps dans la cave.

Quelqu'un la soulevait du sol, quelqu'un qui la tenait fermement contre-lui, l'odeur de son frère. Il haletait, il saignait à sa lèvre supérieur et avait un yeux aux beurres noires, les cheveux en bataille.

Il la serrait très fort contre-lui et murmura :

« Il faut partir, maintenant ! Ils savent ! Ils nous laissent déguerpir par la forêt. On a 2 minutes.

- Que t-ont-ils fait ? Demanda-t-elle inquiète

- Ce n'est pas le moment. »

Il la sortie de la cage et essaya de courir avec elle dans les bras mais cela lui était impossible, le fait qu'il tenait encore debout était un miracle. Il était dans un état pire qu'elle encore. À la suite de voir le message, les deux brutes l'avaient massacrés. En parlant des deux brutes, elles étaient en face d'eux, l'une avait une batte de baseball en mains, l'autre avait un couteau qui reflétaient la lame grâce à lumière donnant un aspect plus menaçant à leur position. Julius se mit devant sa sœur pour la protéger une main devant son corps en geste de recule.

« Tu as vraiment cru que nous allions vous laissez partir ? Tu es vraiment très naïf ! Pire encore que ta sœur !

- Ne la touchez pas ! Je vous l'interdit !

- C'est à nous et à nous seul de décider. Nous sommes seuls juges. Cela te rappelle quelques choses ma chère ? Le jugement. C'est ton jugement dernier Salope !

- STOP ON NE BOUGE PLUS ET ON JETTE SON ARME à TERRE ! A TERRE JE TE DIS !!! hurla une voix

- Mais ce ne serait pas tes amis venus pour te sauver ? Que la fête commence. »

Il fit volte face et planta sans ménagement le couteau dans l'épaule de John qui hurla de douleur comme de surprise. À ce moment là, sa complice prit l'arme à feu dans sa ceinture et la brandit vers Mac.

Elle visait la tête ? En temps qu'ancienne mercenaire, elle savait qu'elle n'allait pas y réchapper. Mac voyait la haine dans ses yeux et comprit qu'elle ne pouvait pas lutter. Elle allait mourir ici et maintenant. Elle entendait déjà qu'elle enlevait le cran de sécurité. Dans quelques secondes se serra terminé. Sa vie n'avait été qu'un pure cauchemar, elle allait se réveiller. Peut-être dans les bras de Charles, qui c'est ? C'était un cauchemar, n'est-ce pas ? Mais ses douleurs lui disaient à elle-même que la réalité était celle-ci.

Le coup partit. La détonation résonnait dans la tête de Charles. IL hurla son nom et descendit se moquant de ce que pouvait son beau-père, il le terrassa d'une bonne droite et essaya de désarmer l'assaillante mais un deuxième coup partie tout seul. Cette fois c'était Mac qui hurlait.

Alors il se retourna, un plaie béante dans son abdomen. Il tituba doucement avant de s'écrouler. Jack, empoigna la femme et la désarma, il appela Sam pour qu'elle appelle les secours avant de se précipiter vers Charles.

« Julius, pourquoi as-tu fait cela ? Hurla Mac en essayant de colmater la blessure de son frère.

- Tu as le droit de vivre.... Tu as...

- Julius, garde les yeux ouverts, je t'en prie.

- C'est trop tard ! Je t'ai aimé... grande sœur. Soit heureuse, tu le mérites.

- Julius, non ! »

Mais la main qu'il avait posé sur sa joue est tombée à terre. Inerte. Les yeux toujours ouverts, un mince sourire aux lèvres, les yeux vides. Les lumières clignotantes se reflétaient en lui, telle des étoiles dans ses yeux.

Les mains encore remplit de sang, tremblantes, elle se leva. Sam voulut l'aider avec l'homme à ses pieds mais elle la stoppa net.

« C'est la fin. Il est partit. »

Elle fit quelques pas avant de tomber à genoux devant Charles. Elle lui serra doucement la main et embrassa ses lèvres, le remerciant pour tout ce qu'il avait fait. Lui aussi était mal en point. Il tomba dans l'inconscience peu de temps après. Mais il était heureux, maintenant, elle était en sécurité. Les secours n'ont pas tardé à venir, mais pour Julius c'était trop tard.

Dès qu'elle sortie de la cave, une intense douleur dans le crâne la fit tomber dans les pommes tout devenaient noire, elle n'entendait pas Jack hurler qu'elle avait besoin d'assistance, elle n'entendait pas la voix de Charles lui murmurant de tenir pour lui. Pour eux. Elle ne voyait même plus la pleine lune qui éclatait illuminant la nuit autour d'elle.

Tout était noire ? Tout serait noire maintenant. Qu'importe ce qu'elle faisait, qu'importe ce qu'elle disait, elle le savait. Elle le sentait. 

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant