Chapitre 23: rencontre avec l'oncle Sam

110 8 17
                                    



Retour sur la journée de Jack :

Après avoir discuté avec la jeune major, il repartit vers le complexe doucement. Il n'avait pas envie d'être coincé en réunion tout la journée. Lui sa vie, il fallait qu'elle soit rythmée. Soit qu'il y est de l'action dans une mission ou bien qu'il soit au calme à pécher dans son petit chalet du Minnesota. Sa vie ce n'était pas être coincé dans un bureau ou en salle de réunion. Il en avait marre de ça. De prendre les décisions sans qu'aucun sentiments ne soient vus ! IL ne savait vraiment pas comment faisait Elizabeth Weir qui était dans la même situation que lui. Pourtant, il n'avait pas les mêmes qualités qu'elle. Il n'avait pas beaucoup de diplomatie. Enfin il avait sa limite ! Quand il se regardait dans les miroirs dans les rares fois où il pensait un peu à lui, il dû mal à se reconnaître. En fait pour être exacte, c'était toutes les fois. Et puis en parlant avec Mac, il avait réaliser des choses. Beaucoup. Il se sentait seul. Il n'était plus aussi proche de ses amis qu'avant.

Tout ce qu'il voulait c'était simplement d'avoir une vie qu'il ne possédait plus. Bien sûr, il avait eu Kelly qui est passé comme un coup de vent dans sa vie. Mais cela lui avait ouvert les yeux. Elle l'avait quitté. Parce qu'elle savait que face à Sam, elle ne rivaliserait pas. Face à Sam, elle était seulement une bouée de sauvetage et cela ne lui avait pas bien plu. Forcément.

À peine arrivé sur place que Walter lui sautait déjà dessus. Des multitudes de choses à traiter avant de partir dans à peine... 3 H. Il avait hâte que tout cela se finisse.

Des dizaines de briefing plus tard, il partait vers l'extérieur quand une grande limousine se gara devant le complexe. Il eut la surprise de voir que le président avait fait le déplacement depuis Washington pour lui. Son égo grandit d'un seul coup. Le président ! L'oncle Sam ! Venu pour lui ?

« Général O'neill ! J'espère que vous avez une bonne raison pour me tirer de mes vacances dans le coin !

- Je pense que la nouvelle ne va pas vous réjouir mais je dois vous le dire. Si vous voulez bien entrer dans mon bureau, nous serions plus au calme !

- Non, allons en ville. Je suis en vacances.

- Vous êtes sûr, monsieur ?

- Mais oui, ne vous inquiétez pas. Qu'elle est cette chose dont vous voulez me parler ?

- Je veux vivre ma vie. Avec une femme. Qui est sous mon commandement depuis trop longtemps. Je vous donne ma démission.

- Pardon ?! Votre démission ? En temps que militaire j'espère ! Vous êtes une personne qui est méritante et inestimable dans ce programme.

- Je voudrais vivre ma vie avec celle que j'aime.

- Alors que vous soyez militaire ou non cela vous importe peu ? N'est-ce pas ? Si vous vouliez une autorisation, il fallait le dire, j'en ai une pour vous depuis des années dans mes tiroirs, je crois. Georges m'avait prévenu que ce serait long mais à ce point là, je n'aurais pas cru !

- Il était au courant ?

- Bien entendu ! Ce n'était pas le seul d'ailleurs. Je savais que tôt ou tard, vous y arriverez.

- Merci Monsieur... Je ne sais pas quoi dire !

- Alors vous pouvez rester en tant que civil si vous voulez mais je dois mettre quelqu'un au commande... Auriez-vous quelqu'un en temps ?

- Le colonel Samantha Carter ! Sans aucun doute. Tout aussi compétente qu' Elizabeth Weir !

- Je prend en compte votre opinion... Sur ceux, mes enfants attendent avec impatience que je rentre à la maison. Je vous souhaite tout le bonheur du monde Général O'neill. Je viendrais annoncer moi-même la nouvelle dans un mois. Cela vous convient-il ?

- C'est parfait, merci ! »

Il avait simplement envie de sauter de joie. Un peu plus et il allait serrer le président dans ses bras. Il devait aller dire cela à Mac. Elle sera contente pour lui. Il appela donc son secrétaire pour prendre le reste de sa journée et alla directement au tribunal devant la porte.

Il attendit moins de 10 minutes. Et ce qu'il vit dans le regard de la jeune maman lui faisait mal. Il l'aimait bien cette femme. Elle ressemblait à sa petite sœur Nolan. Il la prit dans ses bras. Elle était désespérer et quelques minutes plus tard, elle voyait l'horrible « homme » sortir du tribunal, heureux. Il fallait qu'elle soit en sécurité, qui sait ce qu'il pourrait lui faire !

« Il... va sortir... pleura-t-elle. Et... on va passer devant la cour Martiale...

- On se calme Mac, on va discuter chez vous. Venez. Ne restons pas là.

- Et vous ? Comment cela-s'est-il passé ?

- plus tard. On va d'abord s'occuper de vous. »

Une fois chez elle, elle proposa une bière qui traînait dans son frigo à Jack pendant qu'elle prenait de la Vodka.

« Tout s'est passé très vite. Son avocat ma descendu sans ménagement. Je suis sûre que le juge était un de ses gars. Forcément. Puis ils m'ont fait faire un test de vérité. Ils m'ont fait avoué ma liaison avec Charles.

- Ils vous ont collé une cour martiale ?

- Oui. Pour après le jour de l'an. Le 3 janvier.

- Merde !

- C'est le cas de le dire, monsieur... Mais qu'est-ce que je vais faire ? IL est en liberté et moi enceinte ! Je ne vais pas survivre s'il...

- Je ferais tout pour que cela ne se passe pas. Je sais que cela va être difficile. JE ne veux pas qu'il vous arrive quoi que ce soit alors... Il faut qu'on parte tout de suite. Plus vite on sera sur Atlantis, plus vite vous serrez en sécurité et surtout vous pourrez lui parler. Vous allez trouvé la solution tous les deux comme vous faîtes toujours. Ayez confiance en lui et en vous.

- Merci Monsieur.

- Appelez moi Jack.

- Alors moi c'est Mac. »

ils prirent la route et retournèrent bien vite sur Atlantis. Une fois là-haut, Jack lui indiqua qu'il fallait qu'elle lui parle et la rassura du regard. Charles et lui comprirent dès qu'ils se regardèrent. Comme tous les autres. Sam s'approcha de son Général, elle ne savait pas comment réagir.

« Carter, j'ai a vous parlé...

- Je vous suis monsieur. »

Ils partirent en direction des quartiers militaires et tous les deux se regardèrent. Une lueur de bonheur passa dans ses yeux et Sam comprit tout de suite.

« Alors, avec le Président ?

- Il a accepté ma demande. Notre liaison peut être au grand jour. Nous avons l'autorisation mon amour »

Elle pleura littéralement de joie dans ses bras avant de l'embrasser. Ce baiser. Il avait un goût différent des autres. Un goût d'éternité. Un goût de bonheur. Ils étaient enfin heureux. Ils avaient le droit. Il la fit tournoyer la prenant dans ses bras doucement. Puis les caresses se transformaient peu à peu. Les baisers se faisaient plus passionnés.

Un baiser.

Deux langues se mêlant.

Deux soupirs.

Des gémissements.

Deux regards s'imbriquant.

Deux corps s'accordant.

Un mouvement.

Des cris résonnants.

Deux peaux se soudant.

Deux corps s'arquant.

Deux âmes s'unissant.  

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant