Chapitre 39 : paranoïaque ?

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« Charles ! Ne fais pas ça ! Cria une voix. Sa voix. Devenait-il paranoïaque ?

- Tais-toi !!! Tu es morte ! Dit-elle en refermant un peu plus les yeux.

- Et si te te retournais mon amour ? » Murmura encore une fois sa voix, tout proche de lui. Il sentait son parfum et son souffle dans sa nuque.

Elle prit de ses deux mains sur les siennes. Abaissant l'arme qu'il avait mise sur sa tempe dans une douceur infinie passant une main sur le beau visage de sa compagne. C'était à ce moment là que les yeux dans les yeux, elle regarda son amour et murmura rien que pour qu'il entende, leur mots de passe, leur mots doux. Pour lui montrer qu'elle était encore là. Qu'elle avait pensé à lui.

« La vie m'a arraché les larmes...
Mais elle n'a pas réussi à effacer mon sourire,

Car tu me l'as redonné.
La vie m'as brisé le cœur...

Mais elle n'a pas réussi à froisser mon âme,

Parce que tu m'as redonné l'envie de vivre.

La vie m'a dérobé plusieurs envie...
mais elle ne m'a jamais dépouillé de mes rêves,

Car tu m'as appris à y croire.

La vie pourra, au fil du temps m'imposer des rides sur le visage

Mais elle ne fera jamais vieillir mon cœur,

Et du moment que je suis avec toi,

je ne pourrais jamais baisser les bras.

Car tu seras toujours là pour moi

Tu es mon tout, mon cœur, mon âme, mes rêves et mon éternité,

Et surtout tu es l'homme que j'aime. »

Une larme de joie coula le long des joues de Charles, puis une deuxième, puis un ruissellement laissant peu à peu place une à une à une longue cascade bientôt rejointe par les larmes de Mac. La jeune femme lança l'arme de l'autre côté avant d'encercler le visage de son amant. Elle regarda dans les yeux doucement, amoureusement avec son sourire. Ce regard, Son regard, qu'il avait rêvé, ainsi que ses beaux yeux verts d'eau. Ses mouvements, sa voix, la fine taille de sa compagne, qu'il avait crut perdre ! Mais elle était là. Dans une somptueuse robe blanche, qu'elle avait emprunté à la leader d'Atlantis. Un ange. Son ange. Front contre front, il encercla la jeune femme pour la sentir plus prêt même s'il savait. Son ventre avait considérablement gonflé. Et oui, elle arrivait à son 8ème mois et demi. Maintenant, il savait qu'elle ne partirait plus, il savait qu'elle n'avait pas pu l'abandonner comme ça. Pas avant de combattre. Pour eux, comme elle avait fait il y a à peine quelques mois.

« Ne me fais plus une peur pareille ! Je ne supporterai pas de te perdre une nouvelle fois.

- Je sais... Mais je ne pouvais pas vivre sans toi et je n'avais pas le choix de faire croire à mon suicide. Tu es l'homme que j'ai choisi d'aimer mais je n'ai pas choisi de te perdre et de t'aimer à ce point là... »

Elle fut interrompu par un baiser. Doux, tendre, inespérée. Un baiser dont l'espoir faisait renaître un amour. Une envie. Un tout. Une vie ou même deux. Ils fermèrent les yeux tous les deux, profitant de l'instant présent, d'eux simplement. Les mains de la jeune femme caressait amoureusement le cuir chevelu de son amant. Un geste simple mais qui pourtant le calmait à chaque fois que la colère, la tristesse, l'indignation le gagnait. Elle savait qu'il aurait pu le faire. Leur âme était relié. Maintenant il était libre ou du moins presque. Charles enfouit bientôt sa tête dans le cou de la femme. Ses cheveux courts avaient poussé en 6 mois. Il pleurait toujours. Ava- Elizabeth passa ses bras autour de ses épaules et déposa de tendre baiser sur ses joues tout en le berçant. Et c'était à lui entre deux sanglots et deux soupirs de lui réciter son poème et leur amour :

« I love you / ( Je t'aime)
Not only for what you are, / ( Pas seulement pour ce que tu es )
But for what I am when I am with you. / (mais pour ce que je suis quand je suis avec toi)
I love you,/ (je t'aime)
Not only for what You have made of yourself,/ ( Pas seulement pour ce que tu as fait pour toi)
But for what You are making of me. / ( mais pour ce que tu as fais pour moi)
I love you/ (Je t'aime)
For the part of me That you bring out; / (Pour la partie de moi que tu as fait sortir)
I love you/ (Je t'aime )
For putting your hand into my heaped-up heart/ ( Pour mettre ta main sur mon cœur surchargé)
And passing over all the foolish, weak things / ( en passant sur toutes ses choses stupides et faibles)
that you can't help dimly seeing there./ (Que tu ne peux pas t'empêcher de voir vaguement)
And for drawing out into the light ( Et pour avoir fait entrer la lumière)
all the beautiful belongings that no one else / (Toutes les belles choses que personnes d'autres)
had looked quite far enough to find. / ( avait chercher assez loin pour trouver)
I love you/ ( Je t'aime)

because you are helping me to make / ( Parce que tu m'aides à faire)
Of the lumber of my life / ( Du chantier de ma vie)
Not a tavern but a temple; / ( Pas une taverne mais un temple)
Out of the works of my every day / ( Après le travail chaque jours)
Not a reproach but a song./ ( Pas un seul reproche mais une chanson)
I love you / ( Je t'aime)
Because you have done more than any creed / ( Parce que tu as fait plus qu'un credo)
could have done to make me good, / ( qui aurait pu me permettre d'être bien)
And more than any fate to make me happy. / ( Et plus qu'aucune chose pour me rendre heureux)
You have done it ( Tu l'as simplement fait)
Without a touch, ( Sans un contact )
Without a word,/ ( Sans un mot)
Without a sign. / ( Sans un signe)
You have done it / ( Tu l'as fait)
By being yourself. / ( En étant toi même)

Perhaps that is what / ( C'est peut-être ça)

Being a friend means / ( Ce qu'est être ami)

After all. / ( Après tout)

- Roy Croft

Au loin, la silhouette de deux couples regardaient les émouvantes retrouvailles. Un coup monté de main de maître. John regarda sa compagne puis Sam et Jack tout deux aussi enlacés. Tous les quatre avaient fait du bon boulot. Ils le méritaient après tout. Autant qu'eux. Maintenant il fallait rentré et mentir. Mais le bonheur n'était il pas la chose la plus importante dans une vie ?

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant