Chapitre 37 : 6 mois plus tard

113 5 18
                                    

6 mois plus tard :

Well they thought they were made for each other ( Bien, ils pensaient qu'ils étaient fait pour quelqu'un d'autres)

One thinking of one another ( Un pensait à quelqu'un d'autre)
Never thinking just for one second ( Jamais il n'y avait pensé une seule seconde)
She would take a different attraction ( Elle prendrait une attraction différente)

We don't want that ( Nous ne voulons pas cela )
Oh no

Charles était sur le point de craquer. Tous ses couples autour de lui et ils ont dû EUX se séparer ! Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tout est toujours compliqué ? En particulier quand il s'agissait de l'amour ? Et particulièrement entre eux.

Il n'avait jamais eu de chance, juste une fois, quand il l'avait rencontré. La perdre fut le plus douloureux et si sa vie continuait à dévaler la pente, il n'était pas sûr de pouvoir y survivre. Il était maintenant irritable et faisait toutes les missions où il n'était pas sûr de revenir. Sur toutes les missions qu'ils entreprenait, il revenait blessé, de petites blessures insignifiante à des plus graves. L'homme heureux qu'il était autrefois, n'était désormais que l'ombre de lui-même. Un fantôme traînant dans les couloirs sans âme, sans elle. Et cela lui faisait mal ! Pire encore que toutes les blessures qu'il avait eût ou pourrait avoir un jour. Plus qu'il ne pouvait imaginer. Plus qu'il ne pouvait exprimer car après tout, c'était elle, la femme de sa vie.

« Plus aucun contact entre vous ! »

Pourquoi ? Qu'est-ce qu'ils avaient fais au point de mériter cela ? HEIN ? QUOI ? BORDEL, POURQUOI?!!!

I can't go on without you / ( Je ne peux pas avancer sans toi)
Oh so, what's the point of breaking my sweet heart? ( Oh donc, quel était le but de briser mon coeur ?
She wanted me to let down my guard ( Elle voulait que j'abaisse ma garde)
Well, you know what they say, it's better that way ( Bien, tu sais ce qu'ils ont dit, c'est la meilleure chose)
So, so you better hush and walk away ( Donc, donc, tu préférais garder le silence et t'en aller.)

We don't want that ( Nous ne voulons pas ça.)
Oh no

Les larmes douloureuses d'un cœur brisé, les mots des autres pour le réconforter sans rien n'y faire. Mais ce n'était ses mots. Elle pouvait rien qu'au son de sa voix, le calmer et l'aider. Mais elle n'était plus là. Plus de contact avec elle l'avait anéanti. Il savait qu'elle aussi pleurait sa peine. Ils voulaient simplement être libre et tous les deux l'étaient quand ils étaient avec l'autre. Leur amour était immense, puissant.

Il ne pouvait pas démissionner pour la retrouver. Non, il serait mit à la porte du complexe et il ne la reverrai jamais. Elle, elle était coincée sur Atlantis. Et malgré les centaines de milliers de kilomètres, c'était elle qui avait trouvé une solution à leur situation. Un beau jour, dans le Dédale, il avait vu cette lettre. Son écriture. Et puis l'espoir.

I can't go on without you (Je ne peux pas continuer sans toi )
I can't go on without you, oh lord ( Je ne peux pas continuer sans toi, Oh seigneur )
Can't go on without you, ooh ooh ( Peux pas continuer sans toi, ooh, ooh)
I can't go on, won't go on, living on, without you ( Je ne peux pas continuer,je ne veux pas, vivre, sans toi)

Woah yeah
Woah ah

Une lettre qui lui était adressé. Personne ne s'en était aperçut depuis maintenant 4 mois. Ou bien, le Général O'neill fermait les yeux sur les faits. En même temps c'est un peu grâce à eux qu'ils ont pu être ensemble Sam et lui, il leur devait bien cela. En écrivant des lettres et en les laissant dans le Dédale, il risquait gros, il le savait. Mais il s'en fichait, si Caldwell avait envie de chercher, son poing était toujours accessible et surtout instantané. Et chaque fois qu'il en avait une, il faisait en sorte de lui en rédiger une assez correcte avant de le mettre dans leur coin. Pourtant, la dernière lettre reçut de sa bien-aimée, le préoccupait. Beaucoup même. Ava-Elizabeth n'allait pas bien, il en était sûr. À chaque fois que ses idées noires revenaient, il était sûr qu'elle allait faire une bêtise. Pourtant, elle était coincée là-bas et lui était sur Terre. Elle lui avait toujours tout confié et c'était ça qu'elle aimait de lui. Sa qualité d'écoute.

Il tenait sa lettre serrée dans sa poche pour que personne ne puisse la voir. Il ne voulait pas la perdre, quitte à désordre au Général. Il l'aimait et c'était tout ce qui comptait à ses yeux.

Mais ce qui devait arriver arriva quelques minutes plus tard. Un garde l'avait interpelé en lui disant qu'il fallait qu'il se présente expressément dans le bureau du Général. Son cœur se brisa en même temps que la fin de sa phrase. ... NON ! Pas elle, pas son amour ! Pas son ange tombé du ciel ! Elle était forcément morte au combat. MORTE ? Elle n'aurait jamais dû mourir. Pas pour lui du moins.

Le cœur battant et brisé en mille morceaux, il se déplaça jusqu'au bureau d'un pas lent et dénué d'espoir. Il savait ce que son supérieur va lui annoncer. Il le savait et pourtant il espérait secrètement encore. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait cela ? De la même façon qu'il avait accepté toutes les missions suicides. Il le savait. Il serra un peu plus fort ses poings et la lettre. La dernière lettre qu'il lui avait adressé. La suppliant de rester avec lui, mais c'était trop tard. Il ne voulait pas qu'elle fasse l'irréparable. La mort l'avait emmené comme un vieux compagnon de route qui la rattrapait inévitablement. Et lui aussi. Si elle ne vivait plus, il ne voulait pas s'infliger de rester ! Foutu règlement ! ILS ÉTAIENT HEUREUX ! MERDE HEUREUX !

Il avait envie de pleurer. Oui, comme un enfant. Ou comme le jour où elle l'avait serré dans ses bras sans rien dire à la mort de sa mère. Elle l'avait accompagnée le soutenant et portant simplement sur ses fines épaules, le poids de la tristesse pour qu'il puisse vivre lui aussi. Une partie de son fardeau.

C'était ce jour là qu'il avait compris. Qu'il avait compris que cette femme était l'amour et surtout la femme de sa vie. La femme qu'il ne méritait pas mais qui restait pourtant avec lui. La femme qu'il attendait, qu'il voulait. Cette femme qu'il avait simplement aimer. Elle qui lui aurait donné sa vie pour le sauver, pour voir un sourire sur ses lèvres. Elle lui aurait donné pour qu'il vive, parce qu'elle l'aimait. Il l'avait demandé en mariage, elle avait accepté même si elle savait qu'ils ne pourraient jamais se marier. La bague qu'elle portait comme pendentif et qu'elle ne quittait jamais.

Et pourtant, aujourd'hui, cette bague était là, sur le bureau de son supérieur avec la totalité de SG-1 l'entourant, la mine basse. Là dans cette salle, à cet instant précis, il crut mourir.

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant