Un Vent D'amour Et De Liberté

Chapitre 22 : J'te le dis quand même jugement partie 3

CChapitre 22 : Le jugement partie 3 : Piégée ?

Chapitre 22 : Le jugement partie 3 : Piégée ?

« Mesdames et messieurs nous sommes ici dans le but de déterminer oui ou non, Benjamin Fletcher pourrait sortir librement sous conditionnel. Dit le premier avocat Mais Mme Ava-Elizabeth McMesser est contre. Pourquoi êtes vous contre Madame ?

- Je ne veux pas qu'il fasse d'autres victimes.

- Mais il a peut-être changé !

- Ces personnes ne changent jamais.

- Pourquoi en êtes-vous si sûr ?

- Parce que je le sais. Cet homme a ruiné ma vie entière et je ne suis pas prête encore à faire ce qu'il m'a fait.

- Êtes-vous en mesure d'apporter des preuves à vos dires ?

- Tout le dossier avec quoi on l'a accusé à l'époque... et pour tout vous dire, je garde encore des séquelles. Soit des cicatrices soit des cauchemars.

- Des cicatrices peuvent facilement être peinte sur votre corps... avez-vous une preuve pour avancer la thèse des cauchemars.

- Excusez-moi, Objection votre honneur, Est-ce que c'est ma cliente qu'on juge aujourd'hui ou bien le vôtre, Maître ?

- Objection rejetée, continuez maître !

- Veuillez répondre à ma question : avez-vous un témoin de vos cauchemars ?

- Non...

- Même pas un petit-ami ?

- Non.

- Vous mentez très chère. Vous entretenez une relation depuis un moment, je dirais même des années avec une personne dans l'armée plus gradé que vous.

- Objection votre honneur, c'est hors propos !

- Objection rejetée, répondez à la question madame.

- Vous êtes mal renseigner, la relation que j'entretiens avec le colonel est strictement professionnel !

- à oui ? Vous en êtes sûre ?

- Puisque je vous le dis Maître !

- Avez vous des preuves pour accuser ma cliente ?

- Oui... Des photos... Mais ce n'est visiblement pas le sujet...

- Continuez Maître, ce que vous avancez est intéressant.

- Ses photos, ont été prises, la semaine dernière... Dans un centre commercial. Dans un rayon pour bébé.

- Qui a prit cette photo ?

- Et bien je ne dévoilerai pas ma source évidemment... Mais une personne de toute confiance...

- Un dealer du coin ?

- Madame ! Niez vous les faits ?

- Non...

- Donc vous nous avez menti ?

- Oui...

- Votre honneur si elle ment pour cela, elle peut aussi mentir sur ce que lui avait son père.

- Je vous arrête tout-de-suite maître, ma cliente a un dossier médical très lourd.

- A son âge, c'était normal d'avoir un petit-ami ? Il aurait pu lui faire cela et elle aurait pu accuser son père.