Chapitre 31 : rencontre surprise

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Si le premier mot que Charles eut en tête en ouvrant les yeux, fut le mot vivant, il n'en demeurait pas moins que le suivant fut le mot vengeance. Dès qu'il ouvrit les yeux, il se redressa aussitôt comme le diable dans sa boîte. Il était à première vue sur un lit médicalisé Tok'ra, ses yeux avaient du mal à se faire à l'obscurité de la grotte. Il se frotta doucement les yeux et distingua au bout de quelques minutes la silhouette de John qui somnolait, la tête contre la paroi les fesses à même le sol.

« Où est-elle ? Demanda Charles en essayant de se relever sans succès puisque les courbatures de ce dernier lui faisait encore souffrir le martyre

- Doucement mon gars, ils t'ont pas loupé dans la voiture.

- Où est elle John ?

- On est encore en train de la chercher et de chercher l'homme qui la sauvé... Avec l'aide du président, Elizabeth l'a carrément massacrée.

- Il ne faut surtout pas lui faire confiance ! Murmura furieusement Charles les larmes de douleurs et d'inquiétude aux yeux.

- à Gregory Ventura ? Il est introuvable depuis le premier jugement donc...

- Non ! Lui il est mort ! Le président l'a fait assassiné. Ne le cherchez pas ce serait une perte de temps !

- Quoi ?! Qui te l'a dit ?

- à ton avis ? Mac me l'a dit à sa façon, avec des sous-entendus, sans vraiment l'impliquer mais tu l'as connaît !

- Tu en es certains ?

- Plus que certains ! On parle de Mac, tu crois vraiment qu'elle m'aurait menti ?

-Il faut que je le dise à la Terre le plus vite possible !

- Il faut rentrer maintenant, elle ne va pas tenir bien longtemps !

- Tu ne peux pas passer la porte dans ton état avant une heure !

- Existe t-il un lien entre Ben Willer et le président ?

- Je ne sais pas, je vais mettre Elizabeth sur le coup qu'elle se renseigne ? Pour l'instant tu ne bouges pas.

- John, tu ne peux pas me faire cela !

- Tu n'es pas en position de négocier avec moi ! »

à ces mots, la radio à la ceinture de John, grésilla et la voix du Lieutenant Samuels se fit entendre.

« Colonel la porte sera bientôt enclenché pour la transmission sur Terre.

- Merci Lieutenant, prévenez-moi quand le docteur Fraiser est ici et que la communication sur Terre est possible.

- Elle devrait arriver d'ici une demi-heure monsieur.

- Bien, vous entendez Colonel Ford ? On ne rentre pas avant une demi- heure. Reposez-vous ! »

Au même moment, sur Terre, dans un endroit très sombre.

Mac était toujours inconsciente ou du moins c'était l'avis du jeune homme qui entra dans la cellule en blouse blanche. Il portait une bassine d'eau et toute sorte de choses dans ses poches pour le soigner. Il s'était battu pour pouvoir l'aider mais ils avaient refusé bien entendu. C'est pour cela qu'il avait tant tardé à venir. Il avait attendu le temps que les deux psychopathes dorment pour descendre le plus doucement possible, volant au passage les clés. Il observa avec curiosité le corps frêle et meurtris de Mac. Il regarda sa montre, il n'avait pas beaucoup de temps ! Ils s'étaient déchaînés contre elle comme cela n'était pas permis. Elle était dans un état lamentable !

Pourtant ce que le jeune homme ne savait pas c'est que Mac n'avait rien perdu de ses anciens réflexes, le moindre bruit la réveillait et à chaque fois qu'elle faisait un un mouvement, elle pleurait de douleurs. Elle en était d'autant plus dangereuse. Sans qu'il ne s'en rende compte elle avait déjà aperçut le couteau accroché à sa cheville.

L'homme s'agenouilla auprès d'elle sans se méfier et elle en profita pour lui piquer le couteau et lui mettre sous la gorge le coinçant.

« NON ! Attends ! Je veux juste t'aider !

- Qui es-tu ? Tu es bien jeune pour être dans le même camps qu'eux, tu ne devais même pas être né à l'époque !

- Si tu me lâches, je pourrais tout te dire et te soigner en même temps. Garde l'arme si tu veux, j'en ai horreur !

- Pourquoi devrais-je te faire confiance ?

- Parce que je suis ton demi-frère et je veux partir d'ici !

- Mon... QUOI ?

- Je suis ton demi-frère. Je m'appelle Julius. Maintenant, si tu veux que je te soigne lâche-moi, s'il te plaît ! »

Mac encore sous le choque, lâcha le couteau tremblante. Julius la serra dans ses grands bras doucement.

« J'ai toujours rêvé de faire cela. » murmura-t-il.

Mac serra son frère dans ses bras et pleura toutes les larmes de son corps.

« Je vais te faire sortir de là. J'irai voir tes amis.

- Tu risques de te faire assassiner par eux. Ne fais pas cela.

- Je le ferais pour toi, tu ne mérites pas cela. Je les mènerai ici.

- Attends explique-moi d'abord comment tu es arrivé dans l'équation ? Comment as-tu su que j'étais ta sœur ? Pourquoi veux-tu m'aider ?

- Je ne vais t'expliquer comment on fait les bébés, je crois que tu le sais. Ils me parlaient souvent de toi. Je veux t'aider parce que je ne veux pas fermer les yeux sur tous les crimes qu'ils font. Ils ont beau être mes géniteurs, je ne peux pas faire cela.

- Julius, tu ne peux pas simplement me faire sortir ?

- Non, c'est trop dangereux ! J'ai une alarme qui se déclenche si je vais trop loin dans le périmètre ! Il faut trouver un moyen pour prévenir tes amis de venir ici.

- Envoie-leur un message, si John ou Charles voient le message, ils comprendront que c'est moi et que je vais bien. Dit leur que les étoiles brillent dans le ciel.

- Très bien. Je ferais cela, en attendant je te rafistole et je retourne dans ma cellule.

- Je te remercie Julius.

- C'est normal. »

Il lui embrassa le front et commença par les blessures apparentes. Il devait faire vite. Encore plus vite qu'il ne l'avait pensé. Mais il faisait cela pour la bonne cause. Bientôt, il vit une marque la même que lui. Une marque sur le bras, un tatouage. Ils appartenaient tous les deux à la même famille. Il appartenait à la rébellion. Il s'était fait le même tatouage à sa majorité, sachant qu'il avait vu des photos d'elle, de sa sœur bien avant aujourd'hui. Pour lui cette marque voulait tout dire. 

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant