Chapitre 4: le départ

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L e temps que l'équipe finisse de manger dans un semblant de calme, l'heure du départ approcha à grand pas et le moment de se séparer pour aller préparer ses affaires et le moment de passer la porte n'était vraiment pas très loin.

De l'autre côté de la porte, John et Elizabeth étaient en train de discuter dans le mess avec toute l'équipe de John quand la porte se mit en activité. Ce fut elle qui se leva la première pour se précipiter dans la salle d'embarquement, suivit de près par John qui avait un sourire sur les lèvres. Mais pas celui de d'habitude, un plus heureux. C'est ce qu'elle avait remarqué quand il est resté à côté d'elle jusqu'à l'arrivée du Dédale.

Dès que les 10 personnes arrivèrent sur place, Elizabeth s'avança vers le Général O'neill déjà un sourire aux lèvres prêts à faire une mauvaise blague. John l'avait vu. Il avait vu la femme. Il lui sourit et descendit les escaliers.

« John SHEPPARD ! Comment vas-tu ? Demanda la jeune femme en le voyant descendre les marches.

- Ava-Elizabeth McMesser... Plutôt bien et toi ?

- Comme toujours. Dit-elle en le serrant dans ses bras.

Elizabeth eut le cœur serré dès qu'elle vit qu'il l'enlaçait aussi mais ne laissa rien passer. Elle salua SG-1, les scientifiques et les militaires avant de les faire passer dans la salle de réunion. John ne discutait plus qu'avec elle. Il ne la voyait plus et il ne lui souriait plus. Il avait son sourire qu'il lui faisait diriger sur elle.

Elle regardait la mer sur le balcon comme à son habitude. Elle avait besoin de rester seule. De laisser ses sentiments prendre le dessus, rien que quelques instants. Dans 5 minutes elle se sera devenue la leader d'Altlantis. Maintenant elle était simplement une femme jalouse qui avait besoin du réconfort de la mer qui n'était pas calme, du vent qui s'engouffrait lentement dans ses cheveux qui la faisait rendre vivante. Parce que là-bas dans son bureau, elle n'était pas tout à fait elle-même. Si seulement elle lâchait un peu plus souvent son travail. Mais la cité avait besoin d'elle, entière. La jalousie. Un sentiment qui prenait le pas sur tous les autres sentiments. Qui la rongeait de l' Évidemment, il fallait qu'il ait couché avec toutes les femmes de la brigade militaire ? Après tout, il voulait peut-être simplement en faire une victime de plus et l'exhiber comme un trophée. Mais elle ne pouvait pas y croire, elle ne pouvait pas. IL avait toujours été là pour elle. Pourquoi couché avec elle serait le seul but ?
Elle fut tirée de ses rêveries par la porte qui s'ouvrait doucement. La dirigeante vit à la porte la petite militaire qui la regardait avec un sourire qui se voulait amicale.

« Si vous cherchez le Colonel SHEPPARD, il n'est pas ici. Dit Elizabeth un peu plus fermement qu'elle l'aurait voulu.

- C'est vous que je cherchais en fait. Dit Mac Je crois que vous vous méprenez sur les liens qui me lit au Colonel.

- Mais je ne me méprend pas, il a le droit de coucher avec toutes les femmes qu'il veut, ce n'est pas mon problème ! »

Mac sourit et éclata de rire avant de se rapprocher de la leader qui commençait vraiment à s'énerver. Elle se retourna donc vers la mer et Mac se positionna à côté d'elle et la regarda un moment avant d'ouvrir la bouche et de lui avouer.

« Oh non, il ne me touchera pas. Il ne pourra pas me toucher. Et vous voulez savoir pourquoi ?

- De toute façon vous allez me le dire.

- Exact, John est mon frère. Par adoption mais c'est mon frère. Alors je vous le laisse bien. D'autant plus que je suis déjà lié à un autre.

- John est votre frère ? Il ne m'en a jamais parlé.
- Parce que mon histoire est un peu compliquée et qu'il ne veut pas me faire plus de mal en me parlant de mon passé... John est mon frère, il a pratiquement le même âge que moi et c'est lui qui m'a aidé dans toutes les années qu'on a passé dans la famille SHEPPARD.

- Pourquoi me dites-vous tout ça ?
- John est mon frère. Je le connais mieux que personne. Certes c'est un coureur de jupons mais je vois que cela à changer. Dès qu'il vous a rencontré.

- Comment pouvez-vous dire une chose pareille ?!

- Vous savez, je le vois quand il vous regarde. Comme tout votre entourage. Il vous regarde avec respect... avec affection... avec bienveillance...

- Et ? Vous alliez dire quelques choses ? Demanda t-elle

- Je pense que c'est trop osé.

- Au point où on en est...

- Avec amour même.

- Comment savez-vous cela ?

- Comme je vous l'ai dit précédemment, j'ai un homme dans ma vie. Il a les même réactions que John. Peut-être que j'ai cherché un homme comme lui pour retrouver la sécurité de mon adolescence. John est quelqu'un de bien.

- Oui mais il est mon subalterne. On va m'accuser de favoritisme !

- La façon que les gens vous regarde vous gêne tant que cela ? Je suis sûre que la plupart de vos subalternes ne vont pas vous en vouloir vous êtes leur leader et ils vous respectent quoi que vous fassiez... Et puis vous êtes maître de votre vie. Vous n'êtes pas un fantôme dans le corps d'une femme.

- Tiens c'est des choses que je te disais souvent, dit la voix de John en entrant.

- John SHEPPARD, ta mère ne t'a jamais dit qu'il ne fallait jamais écouté au porte ?! Demanda t-elle en fronçant les sourcils

- Si et maman me disait toujours aussi de ne pas cacher les choses.

- Y a t-il un sous-entendu la dedans ?
- Je vais vous laisser...

- Non Docteur, tête de mule va avoir besoin de vous.

- POURQUOI TU NE ME L'AS PAS DIT ?

- Parce que je sais que tu aurais eu cette réaction. Qui te l'a dit ?

- Le seul qui est honnête avec moi ! »

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant