Chapitre 13 : la réaction de Carter

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Précédemment : 

Nuance, Carter, Il a besoin de nous. J'ai donné plus de 20 ans de ma vie à l'armée de l'air, est-ce un peu déplacer de vouloir un peu de bonheur ? L'armée m'a absolument tout pris, ma famille, ma vie entière, mon bonheur. Mais cela à permis que je vous rencontre Carter ! Sam, vous êtes LA personne qui compte le plus à mes yeux et je ne veux pas vous perdre. Pas encore une fois. »

Elle ne bougeait plus. Comment pouvait-elle vraiment avoir une réaction à ça ? Toutes les idées dans sa tête quand elle sentit des lèvres chaudes sur les siennes qui l'embrassaient. Des vagues d'idées se formèrent : Gifle-le ! Détache-toi ! Il te fera que du mal ! Regarde-toi depuis 8 ans, Pitoyable. Et de l'autre côté : Embrasse-le, Laisse-toi aller, tu l'aimes et l'as attendu depuis si longtemps ! Tu as le droit au bonheur !

Et cette fois, malgré sa morale, malgré le fait que ce qu'elle s'apprêtait à faire était vraiment (mais alors VRAIMENT) à l'encontre de ses principes, elle se laissa aller enroulant ses bras autour de la nuque du Général et rendit son baiser. De son Général.

Les liens autour du cœur de Jack se rompit peu à peu et une joie intense le parcourra. Il la serra encore plus prêt de lui, près encore plus près.

Elle lui sourit doucement puis prit son carnet dans sa poche avec un crayon. Jack la tenait toujours et fronça les sourcils quand elle commença à dessiner. Il ne lui connaissait pas ce talent. Là, dans les bras de l'homme qu'elle aime, elle posa sa tête contre son torse et commença à dessiner ce qu'elle voyait, imaginant comment ils étaient tous les deux pour faire un croquis réaliste. Comment passer le temps avec Carter en trois leçons. Jack se perdit dans ses cheveux, embrassant son cuir chevelu amoureusement une main autour de sa taille.

« Dès qu'on rentre à la maison je t'emmène dans mon chalet, on fêtera le nouvel an là-bas.

- J'ai hâte ! Sourit-elle avant de l'embrasser.

- Tu vas aimé, en plus il doit neiger là-haut, je sais que tu adores quand il neige.

- Ma saison préférée. Il fait froid, la neige, les batailles, Noël, les décorations, les cadeaux, mon anniversaire, les gâteaux que je faisais avec ma mère. De nombreux souvenirs. J'aime vraiment. Et puis les chansons de Noël, le bal, le gui.

- Le seul jour où j'ai le droit de t'embrasser.

- Maintenant, tu as le droit à n'importe quel moment.

- Alors c'est le paradis. »

il embrassa sa tempe au moment ou le talkie-walkie grésilla. Elle le prit en main et entendit que McKay avait réussi à réparer le plus gros mais qu'il fallait encore quelques heures avant que tout ne soit réparer complètement. Elle ne répondit rien, elle profitait de l'instant présent avec lui. Elle regarda sa montre, il était plus de 18H55. Contre son dos, elle sentit que son compagnon avait faim. Son ventre grognait , visiblement, il était pire que McKay.... Quoi que... Non, il n'était pas pire. Personne n'était pire. Il posa sa tête contre la structure qui les tenait prisonniers, fermant les yeux, essayant de passer le temps sans penser qu'une jolie blonde se tenait tout prêt de lui.

« Jack ?

- oui, Sam ?

- C'était comment toi, Noël quand tu étais enfant ?

- Oh... C'était la réunion familiale, mes frères et sœurs, mes tantes, mes oncles, les arrières grands parents et les grands parents, les cousins. On était en tout près de 50 dans une même maison. C'était un petit ranch. Nous les enfants, on dormait dans la grange à 30. C'était les meilleurs moments de ma vie, on riait, on se faisait de ses parties de cartes, des histoires effrayantes pour faire peur à nos petites sœurs, un vrai bonheur. Et puis le jour on se faisait des courses de vélo et de chevaux. Comme tu le vois, c'est moi qui, était le plus cascadeur. Je me rappelle qu'une veille de Noël on avait dû appeler une ambulance parce que je suis passé par dessus le cheval ! Oh, tu aurais dû voir ma mère, elle hurlait contre moi et mon père. Mon père était un type génial. Il l'est toujours. Maintenant, on s'est tous un peu perdu de vue, alors... C'est plus compliqué de se retrouver mais dès qu'une des personnes de la tribu O'neill se retrouve ou est triste, on appelle toujours quelqu'un et il se déplace. Toujours. La solidarité familiale. L'autre jour, c'est ma nièce Sixtine qui avait un petit problème alors j'ai fait la route jusqu'à chez elle et on a discuté avant que ses frères et sœurs ne débarquent. Et oui, un pour tous et tous famille.

- Ouah... Cela doit être vraiment réconfortant des fois.

- Oui ça l'est. Mais des fois c'est même plutôt envahissant.

- Tu as combien de frères et sœurs ?

- 7 et avec moi 8. Je suis l'aîné de la famille et j'étais très protecteur avec mes petites sœurs. Encore aujourd'hui mais la plupart sont casés sauf la dernière, ma chère Molly. Elle est elle aussi à l'armée.

- Et d'où te vient l'idée d'être militaire ?

- J'aime le risque, protéger est mon mot d'ordre. Alors en plus de protéger ma famille, je protège le pays.

- et la galaxie tout entière.

- Oui. Et toi ? Pourquoi es-tu devenue militaire ?

- Peut-être que quand je me suis mise dans l'armée, je voulais ressembler à mon père pour qu'il me voit, qu'il me prenne sous son aile. Bien des fois, je me suis dit que cela ne servait à rien et j'ai voulu faire de l'astrophysique. Au lieu de cela, je n'ai jamais abandonné et je suis maintenant les deux.

- Une brillante scientifique et une superbe militaire. Qui a de nombreux talents caché que je ne connaissais pas.

- Tu veux parler du dessin ? Non, ce n'est juste qu'une passion. J'adore peindre aussi mais c'est plus long, je faisais cela avant. Ma mère m'avait appris. C'était son don à elle, moi je n'ai fait cela que pour ne pas l'oublier.

- Tu ne pourras jamais l'oublié, tu sais. Elle fera toujours partie de toi comme ton père.

- et toi ? Je peux te poser une question personnelle ?

- Oui, bien sûr...

- Quand tu as perdu ton fils. Pourquoi tu n'es pas resté avec ta femme et avoir fondé d'autres enfants ? Tu n'es pas obligé de répondre, je sais que c'est un sujet sensible...

- Sarah et moi... c'était compliqué entre-nous... Charlie n'était pas vraiment désiré. Elle m'a épousé que parce qu'on avait Charlie mais on se disputait beaucoup. Elle ne voulait pas de Charlie en fait. Trop de responsabilité et elle n'avait pas le cordon maternelle... Pour moi, Charlie s'était un cadeau... J'ai toujours voulu avoir des tonnes d'enfants... comme moi quand j'étais enfant... Après la mort de Charlie, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne me quitte. Après tout, on n'était peut-être pas fait pour s'entendre...

- Merci Jack... Je sais que c'est très dur pour toi.

- J'ai toute confiance en toi, tu sais. Et puis... Tu fais partie de ma vie maintenant. Et je ne suis pas prêt à te laisser partir de si tôt. »

Il embrassa ses douces lèvres avant de reposer sa tête contre l'engin métallique. Elle ferma les yeux de bonheur, oui, elle l'aimait, s'en était certain.  

Un Vent D'amour Et De LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant