La Garde du Roi Lion - Tome 1 : Kion et la Terre des Ancêtres [EN CORRECTION]

Chapitre 14 : La jeunesse de Scar (partie 6)

Le lendemain, je mis mon plan à exécution, je conduisis mon neveu au cœur du canyon qui faisait frontière avec la Terre Interdite et je lui fis croire que Mufasa avait une belle surprise pour lui. Après lui avoir ordonné de ne pas bouger, je parti vers le haut du canyon pour donner ordre aux hyènes de faire descendre le troupeau de gnous, qui se trouvait sur le haut, côté Terre des Lions.

-Oncle Scar ? Je vais l'aimer ma surprise ? Me demanda Simba au moment ou je m'apprêtais à partir.

-L'aimer ? Bien sûr, à en mourir, répondis-je.

Simba resta assis sur son rocher, comme je le lui avais demandé, tandis que moi je partis faire signe aux hyènes. Lorsqu'elles me virent me dresser de toute ma stature (leurs indiquant que c'était le signal), les hyènes se jetèrent sur les gnous et les obligèrent à descendre dans le canyon. Un effroyable martellement de plusieurs paires de sabots lancé à pleine vitesse, résonnèrent au cœur du canyon, fonçant sur mon neveu que je vis s'enfuir en courant comme un dératé, pour ne pas se faire écraser...

Satisfait, je fis demi-tour et me précipita vers le Rocher des Lions pour avertir mon frère que son fils était en danger.

-MUFASA ! Vite ! C'est la débandade dans les gorges ! SIMBA EST EN DANGER !

Dés que j'eu ajouter ces mots, mon frère prit conscience de la gravité de la situation et me suivit – avec cet idiot de Zazu – jusqu'au canyon. Zazu parti d'abord en éclaireur et revint quelques minutes plus tard en criant à mon frère :

-Là ! Il est là ! Sur l'arbre !!!!

-Tiens bon Simba ! Hurla Mufasa en se jetant parmi le troupeau déchainé.

Avec un peu de chance, le troupeau le piétinerai avant qu'il n'atteigne Simba, suspendu au sommet d'un arbre mort. De la ou je me trouvais, je suivis avec envie et avec une certaine excitation, la progression de Mufasa au cœur de cette cavalcade infernal, espérant que mon crétin de grand-frère se ferait écraser – et Simba avec par la même occasion – avant la fin de cette magnifique journée ensoleillé...

-C'est affreux ! Hurla Zazu à côté de moi. Qu'est-ce qu'on peut faire ? QU'EST -CE QU'ON PEUT FAIRE ?!!!!!! Je vais chercher du renfort ! Je vais....

Je fis taire cet idiot de piaf d'un coup de patte en plein visage, il n'était pas question que mon plan soit à nouveau gâché par un petit malin qui voulait absolument protéger mon frère et mon neveu.

Mufasa réussit à remonter Simba sur le bord d'une corniche mais se fit embarquer par le troupeau de gnou. Ça y'est, pensais-je, il venait enfin de se faire écraser.... NON ! Le revoilà qui bondit du milieu du troupeau pour atterrir sur la corniche, toutes griffes dehors et plantés dans la roche. Il escaladait difficilement mais son ascension n'avait pas l'air trop difficile cependant, lorsque je le vis venir vers moi, je vis très nettement qu'il était couvert de poussière, de sueur et égratigné un peu partout. Il avait l'air si faible et le voir dans cet état me rempli d'une joie si grande...

-Scar ! Me cria t-il sur un ton presque implorant. Mon frère, aide-moi !

Comment osait-il continuer de me considérer comme son petit-frère après toutes ces années... ? Je ne comptais pas l'aider, j'allais plutôt profiter de la situation pour la tourner à mon avantage. Pris d'un soudain élan de fureur, j'ai agrippé les pattes avant de mon frère en plantant profondément mes griffes dans sa chair. Il hurla de douleur et un peu de sang s'échappa des endroits où se trouvaient mes griffes. Je vis dans son regard qu'il avait peur, Mufasa mon grand-frère qui s'était toujours montré très courageux avait soudain très très peur. Comme j'étais heureux à ce moment-là de le voir si misérable et effrayé, pendant quelque seconde je crus même voir en lui mon défunt père Ahadi...