Bad news

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Bruce avait ramené Selina à son appartement et depuis, n'avait pas pu fermer l'œil de la nuit. Il sentait que cette histoire allait mal finir et cela l'empêchait de trouver le sommeil. Tout paraissait lui échapper: Il n'avait rien de concret sur le Joker à part sa crainte d'être pris entre deux identités, Jim était probablement mal en point mais personne ne lui communiquait son état et maintenant il avait un «Al » à trouver. Plus il avançait, plus la route semblait s'allonger à l'infini. De même pour les heures passé dans son lit à fixer le plafond morose de sa maison. Il l'admettait, le Joker était difficile à attraper. Bruce ne pensait pas non plus y arriver du premier coup mais il espérait tout de même tenir un peu mieux tête au Joker et redonner une lueur d'espoir à Gotham.
La ville entière avait rivé ses yeux sur lui quand il avait réussi à arrêter le « Creeper », cet homme qui se prenait pour un justicier en terrorisant tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à sa vision d'un criminel. Puis, il avait mis d'autres monstres derrière les barreaux: Ignatus Ogilvy, le Ventriloque, Sandra Woosan, Hugo Strange... Du haut de ses 25 ans Bruce Kyle était déjà une légende: celui qui faisait face aux pires coté de Gotham sans jamais appuyer sur la détente. Bien sûr, d'autres doutaient encore de lui. Certains disaient qu'il perdrait un jour la tête ou désapprouvaient la puissance qu'il mettait dans ses coups de poings. Mais lui, il continuait à se battre bec et ongle pour racler la crasse qui s'accrochait aux murs de Gotham et il y en avait une plus tenace. Une qu'il ne pouvait plus ignorer. S'il pouvait s'occuper du Joker, il pouvait tout faire.

   Le soleil s'était à peine levé que la source de tout les problèmes de Bruce le téléphona.

—C'est nouveau ça... Souffla-t-il en regardant le cellulaire vibrer sur le sol.

Il ne se souvenait pas avoir enregistré le numéro du Prince du crime et pourtant « Joker » s'affichait en lettres capitale sur l'écran avec des clowns de chaque côtés du surnom. Cela lui importait peu de toute manière, il devait juste répondre. Et c'est ce qu'il fit.

—Bonjour chéri ! S'exclama le clown étrangement enjoué, je t'ai envoyé des donuts, du café et une mission ! Tu n'as qu'à voir ça comme un cadeau d'excuse.

Au même moment, quelqu'un frappa à sa porte et il hésita un moment à retomber dans la spirale loufoque du Joker de si bon matin, quand la voix du clown lui susurra de ne pas avoir peur et d'ouvrir. Bruce se prépara donc mentalement à voir le Joker faire son entrer alors qu'il ouvrait l'unique entrée de son humble demeure. Pourtant, à sa grande surprise, il s'agissait d'Harleen. Elle patientait sur le paillasson avec le petit déjeuner décrit plus tôt. Elle avait dû être forcé à venir vu la frustration que le brun pouvait lire sur son visage.

—Ma petite Harley s'est portée volontaire pour t'accompagner ! S'exclama soudain le Joker à l'autre bout du fils.

—Et quel est la mission ? Le questionna Bruce las.

La blonde lui lança presque son café et la boîte qui détenait probablement les pâtisseries avant de s'installer à l'intérieur:

—Tu avais raison, je suis horriblement instable et ce ne serais pas l'idée du siècle de m'emmener négocier mes documents pour les ramener indemnes. Je n'aime pas quand on ne me donne pas ce que je veux.

—Tu sais où ils se trouvent ? Le questionna Bruce surpris.

Un cri strident menaça d'éclater les tympans de l'agent de police puis, s'ensuivit une ribambelle de jurons venant du Joker. Celui-ci conseilla froidement à l'auteur du hurlement de la fermer si il ne voulait pas terminer avec la moitié du visage fondu à l'acide et le silence se fit immédiatement entendre.

—Harley t'expliquera la suite, Déclara-t-il de nouveau joyeux, ciao Brucie ! j'ai à m'occuper d'un petit porcelet.

Le clown raccrocha et, comme si cela était un feu vert, Harley débuta son explication:

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