Chapitre 4

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John se réveilla très tôt, il était à peine six heure du matin, mais vivant en pleine nature, c'est ce qui allait lui arriver presque tous les jours. Il devait s'occuper de sa tâche principale : chasser. Il n'était pas très loin d'une petite rivière et était entouré de forêt puisqu'il n'était pas non plus au sommet de la montagne. Le meilleur moyen de chasser était l'arc, mais malheureusement, il n'en n'avait pas. Il avait essayé d'en fabriquer un, mais les flèches qu'il avait également fabriquées ne fonctionnaient pas vraiment. Il décida alors de faire des pièges qui seraient ensuite installés en pleine forêt.
Nathan lui, continuait sa vie, légèrement traumatisé par les événements qui venaient de se passer. La banque était fermée et le resterait quelques jours. De plus, elle manquait de fond et était donc pratiquement inutile puisque les gens n'osaient plus placer de l'argent et ne pouvaient plus en retirer suite au braquage. On l'avait donc autorisé à rester chez lui, mais le temps devenait long. Cela faisait pratiquement quatre jours qu'il était chez lui et on ne l'avait toujours pas prévenu d'une réouverture de la banque. Il ne sortait pas non plus en ville, à Valentine, puisqu'il n'aimait pas vraiment ça. Le saloon, l'alcool, ce n'était pas pour lui. Lui ce qu'il aimait, c'était la nature, la chasse parfois quand il avait envie de manger de la viande sans devoir y laisser sa paie du mois. Il avait pris l'habitude de le faire grâce à son arc et ses flèches qu'on lui avait offert à ses treize ans. Il n'était pas vraiment adepte des armes à feu, il était sûrement né dans une époque qui ne lui correspondait pas du tout.
Comme le temps devenait long, il sortit de chez lui et grimpa sur son cheval arc et flèches avec lui afin d'aller chasser. Il allait vers les montagnes et la forêt, là où il serait plus susceptible de trouver quelque chose. Après un petit moment, il arriva près de la forêt. Il attacha son cheval afin d'éviter d'effrayer les animaux. Il marcha doucement en quête d'une proie comme un lapin, ou une biche. Mais il ne trouvait pas grand chose mis à part des pièges. C'était étrange, d'habitude personne ne venait dans les environs. Il avança et se rapprocha des pièges et vit au loin de la fumée. Il se posait des questions, habituellement personne ne campait dans les montagnes pour le plaisir, du moins pas en cette période. Mais cela pouvait être également un chasseur tout comme lui, préparant un feu seulement pour se réchauffer avant de repartir. Mais pourtant, d'habitude personne ne venait là. Il avança de quelques mètres avant de se dire qu'il n'avait pas à être si curieux, que les gens étaient libres de faire ce qu'ils voulaient. Mais avant de se retourner, il entendit « le clic » d'un revolver. Il sentait le canon derrière sa tête. Il lâcha son arc et ses flèches et leva les mains.
-Que me voulez-vous ?
-Donne-moi ton arc, et tes flèches avant de mourir, répondit John.
-Je suis désolé, je ne faisais que passer. Je vous promets de repartir, mais ne me prenez pas mes affaires, c'est un cadeau.
-Mais tu crois que j'en ai quelque chose à faire ?
-Je suis désolé, laissez moi repartir. Je ne sais pas ce que vous faites ici, mais je vous promets que je ne dirai rien.
-Arrête de poser des questions gamin, sinon je tire. Je ne t'ai pas demandé l'heure à ce que je sache.
-Je suis désolé, je suis juste curieux. D'habitude, personne ne reste ici alors je me pose des questions.
Nathan en profita pour se retourner doucement, sans se rendre compte de l'énorme bêtise qu'il venait de faire.
-Mais je vous ai déjà vu. L'autre jour, à la banque !
-Ferme la ! On ne se connaît pas et si je t'entends encore, tu peux être sûre qu'on fera jamais connaissance.
-Je suis désolé, je vous promets que je ne dirai rien à personne. Je vous promets que je ne vous ai jamais vu, ce n'est qu'un malentendu. Je vais repartir et vous laisser tranquille.
-Non mais tu crois que la vie fonctionne comme ça ? Tu ne vas pas faire ce que tu veux. Ma tête est mise à prix et pour bien plus que ce que tu vas gagner au cours de ta misérable vie.
-Je vous promets de garder le silence.
-Mais à quel prix ?

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