Départ à 0

00:00 (+18 Only)

(Moi, Ankh)

23h57,

La chaleur fait maintenant partie de la pièce, pourtant climatisée.. On peut dire que l'ambiance voluptueuse se propage littéralement à travers l'air.

Ma partenaire, la perle rare que j'ai découvert à la fin du chapitre précédent est rejointe par une acolyte : Nous sommes maintenant trois, installés sur un canapé bien éprouvé depuis plusieurs heures.
Tandis que l'une fait toutes sortes d'expériences sensuelles avec mon p****, l'autre me mordille le coup, les tétons, et je sens à son rythme respiratoire, sa bouche descendant vers le bas de mon magnifique corps. Elles se rejoignent au point de chute, et ensemble, elles s'engagent dans une fellation des plus extasiantes, laichant le bout du mastodonte, et effectuant des mouvements de vas-et-viens de façon intensive.

C'est donc cela, la triste réalité de la vie : Une seconde on pleure, et la seconde d'après on se livre au vice le plus payen avec le moindre scrupule.. On vit, on meurt, et sans aucune raison logique. Il semblerait qu'on nous ait donc menti.
C'est étonnant, je trouve toujours le moyen de cogiter. Même dans les moments les plus insolites. Là, je vis un scénario hors de toute commune réalité.. J'ai quitté l'hôpital profondément attristé cet après midi, présentement il y a deux superbes demoiselles agenouillées devant moi, prêtes à satisfaire tous mes fantasmes : C'est à cet instant précis que je cogite sur le but de la vie, mdr.

Nous achevons la nuit exténués, affalés à travers les diverses pièces de la maison, dans un état récréatif, parfois casiment comatique. J'aperçois Karel, enterré sous un véritable harem féminin. Lui, dont l'appétit sexuel m'a parfois parut comme inépuisable... Il a bien travaillé cette nuit, mdr.

Au petit matin, je perds le sommeil et l'ivresse. C'est alors que je décide d'établir un business plan, un projet :

Comment lancer un cartel de la drogue Camerouno-Colombien ? 

La première étape pour nous est de rentrer en contact avec les barons de la drogue sud-américains. Ce qui s'illustre comme la chose la plus difficile à réaliser sur cette terre.
Il est connu au vu et au su de tous, que l'univers du crime organisé est caractérisé par une violence maximale, de l'argent à profusion, et aussi une méfiance remarquable. À Cali, il est possible de se faire tuer uniquement pour avoir mentionné le nom d'Adolfo Súarez, le patron actuel de la contrebande internationale, dans un endroit public.
C'est inévitable ! Nous devrons nous rendre dans le fief du cartel, à nos risques et périls !

La deuxième étape sera très certainement la mise sur pieds des infrastructures ici. Dans quels pays pouvons-nous raisonnablement nous implanter ? Le Cameroun, réputé pour ses records en matière de corruption, est un candidat certain.
Ensuite, éventuellement le Nigéria. Avec sa population de près de 350 millions d'habitants, ce serait le carrefour africain de la drogue idéal.
De toute façon, je dois encore en parler avec mon partenaire du crime
...

Ainsi, je me réveille de ce qui semble visiblement être notre dernière soirée au Cameroun avant une très longue durée indéterminée. Et Bella, comment vais-je m'y prendre pour la convaincre de me suivre ? Elle n'est toujours pas au courant de l'histoire...
De toute évidence, je ne peux me résoudre à l'abandonner ici, cette fille n'a jamais changée, elle a toujours été présente lorsque j'avais besoin d'elle, et je pense qu'elle ne me décevra jamais.. Mais c'est qu'elle a tellement de caractère..
Je pense que je vais la faire enlever.. Je lui raconterai tout une fois qu'on sera dans l'avion.
Elle ne manquera plus jamais de rien, aussi longtemps que je vivrai..

Joint de cannabis à la bouche, verre de whisky Ciroc à la main, je continue de développer le plan de travail qui sera le notre...