Départ à 0

Vamos a Calí, chapitre 17

"--Síiiiiiii, qué puta es ?
--Buenas tardes, don Jímenez.
--Habla de manera alta, hijo de puta !
-- Soy un hombre muy rico quién desea trabajar con usted.
-- si es tan rico, por qué necesitar la ayuda de un narcotrafiquante buscado por Interpol ?
Sé, quién es... Broli me ha informado a propósito de tí.. Si no, nunca poderías entrar en contacto con el seňor jefe...
Maňana, antes las ocho, mis hombres te esperarán delante del hotel dondé estas situado !
Poderémos encontrarnos Maňana, por la tarde, a mi casa.
-- Gracias, ssss.. seňor.. "

Avant que j'ai pu terminer ma phrase, l'interlocuteur raccroche. Il semble tout savoir sur tout.. Et il semble tout contrôler.. C'est est vraiment le genre de personnage à qui rien ne résiste.
Ce Balón Jímenez est au courant de mon histoire, et il a envoyé des hommes pour m'escorter jusqu'en Colombie dès demain matin...

J'en perds presque aussitôt le sommeil.. J'allume donc la télé, cela fait un bail que je n'ai pas regardé les informations...
Mon choix se porte sur Cameroun 03, la chaîne d'information nationale :

" Les autorités restent sans nouvelle de Ankh de Lycel. Le jeune héritier millionnaire, dont les illustres parents sont décédés récemment. De source sur, il se serait enfui du domicile familial après avoir assassiné Virginie Ambassa, sa nouvelle belle mère... Certainement dans une folie meurtrière.. "
" Pip ! (j'éteins brusquement l'écran de télévision) ".

En moi, de l'effroi se fait ressentir. Je ressens presque le sang dans mes veines bouillonner. César Ambassa a tué sa propre fille afin de me faire porter le chapeau... Et maintenant je suis officiellement un fugitif.
Je me dirige vers le balcon... J'ai presque envie de passer au travers de la barre de sécurité.. Ce serait tellement plus simple, si tout s'arrêtait dès maintenant.. J'y pense, je le sens...
Et là, je m'aperçois qu'il y a une pièce d'or sur le sol.. Elle est dissimulée par le pot de fleurs à côté, je me courbe afin de la ramasser :
C'est une monnaie étrangère, je n'en ai jamais vu de telle. Dessus, il y a des inscriptions, ça m'a l'air d'être de L'Espagnol, "Banque centrale de Colombie" (Traduction française, mdr). De l'argent Colombien retrouvé dans ma chambre d'hôtel à Douala, au Cameroun.. Je veux bien croire que c'est un signe..
Je me dégonfle, rentre dans la chambre et ferme la bais vitrée derrière moi. Je pose ma pièce sur le chevet, et m'allonge à nouveau sur le lit. Cette fois, je rejoins les bras de morfée, sans même avoir le temps d'éteindre la veilleuse.

"Toc Toc, Toc Toc Toc".
"-- Oui, qui est-ce ?
-- Service de chambre, monsieur.
-- je sursaute, l'horloge affiche 8h05. Je suis en retard.. Le baron a précisé que ses hommes m'attendraient à 08h...
-- Je me dabarasse du paignoir de bain m'ayant servi de pijama durant la nuit. Dénudé, j'ouvre la porte dans la précipitation :
"-- Ohhhh mon Dieu ! (s'exclame la dame de chambre)
-- Ne faites pas attention à moi (dis-je avec désinvolture. Je me saisis de mon short et du démembré de la veille, que je revêtis presque aussitôt).
Un peu gênée, la jolie jeune dame entame le rangement de la pièce.
Je lui jette un bref regard amical, et lance la pièce de monnaie de la veille dans sa direction.. C'est avec quelques difficultés que la demoiselle rattrape le projectile. Elle le scrute à peine et me fait un sourire. Je m'échappe alors de la pièce, sans dire un mot, claquette aux pieds.

Je prends les escaliers et me dirige précipitamment vers l'entrée de l'hôtel. Arrivé à destination, je visualise le parking une première fois, mais rien. Puis, j'entends un grondement sourd provenant du sous-sol de l'hôtel, le bruit se rapproche.
C'est le monstrueux moteur d'une Ford Mustang, couleur noir chromée qui se fait ressentir.
La voiture de sport arrive à ma hauteur. Je vois alors un homme de type cocasien portant des lunettes noires qui descend du véhicule, et me fait signe d'y entrer : fait pour le moins surprenant, lorsqu'on sait que nous sommes au Cameroun, sur le continent africain.
Je m'exécute à la tâche, abasourdi.

Je n'avais jamais vu ça au paravant, des Colombiens menacants qui se baladent en mustang noire en plein Douala, incroyable !

"-- Nous parrrrtóns par avión, j'espère que vous afez decha voyaché en chet. Don Jímenez nous attend avant la fin d'après midi." ( dit l'homme mystérieux dans un français hyspanisé)...