Partie 44 : La libération d'Huoyan

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Je suis rassurée et plus déterminée que jamais à reprendre mon pays. De retour au château, une réunion est immédiatement mise en place. 

- Bien! Voyez vous, le problème est de réussir à expulser tous les sorciers du pays d' Huoyan répartis partout. Nous ne pouvons pas les expulser un à un, car ils reviendraient au fur et à mesure. Ce cercle vicieux est à éviter à tous prix! Nous ne pouvons pas les tuer non plus car certains sont peut être contrait d'agir ainsi après avoir été fortement menacé ou alors n'ayant pas d'autres moyens pour subvenir à leurs besoins.

- Comment ça "subvenir à leurs besoins" ?

- Il est courant chez les enfants qui vivent dans la misère d'être recrutés pour recevoir le pain et le toit en échange de basses besognes. Seulement quand on y entre, on n'en sort plus si facilement puisqu'on connaît certains secrets de l'organisation. Vous comprenez ?

- Oui, lancèrent ils en cœur.

- Alors j'aurait besoin des talents de chacun à commencer par Taianui. Le savoir faire de ta famille consiste bien à fabriquer des objets capable d' interagir avec l'énergie de son porteur pour éventuellement la convertir en autre chose ?

- C'est bien cela !

-Alors dès que tu aura fait un pendentif pour chacun capable d'emmagasiner un quantité colossale d'énergie et que tu te sera fait quelque chose pour créer un bouclier, nous partirons. Je vous expliquerait la suite en chemin parce qu'après avoir rejoint le continent, nous rentrerons par nos propres moyens.

- Mais pourquoi,  ça n'as pas de sens !

- Si c'est indispensable pour deux raisons, vous comprendrez ! Taianui, je te conduirai à la salle sur demande, tu y trouvera une forge avec tout ce dont tu aura besoin. Ce sera une guerre d'usure! 

Une fois la séance close, Nahei est venu me voir pour me dire qu'il était fier de moi et qu'il était content que je "mène mes troupes".

Environs deux mois après, nous avons pris la marche, pendentif au cou. Elle a durée près de six mois, alternant entre marche et équitation. 

Le voyage a eu l'effet escompté: nos pendentifs se sont remplis d'énergie et nous avons pu faire connaissance. Selon moi, nous sommes à présent prêt à lutter tous ensemble. Enfin, nous sommes arrivés au château où je suis née. Nous avons caché le loup, le serpent et les chevaux dans une clairière de la forêt. Grâce à Yaïko (celui que j'ai rencontré avant le procès de Nahei) qui contrôle les animaux, nous sommes sûrs de les retrouver. J'ai été heureuse de découvrir qu'il s'est apaisé depuis le voyage et que la vengeance et la haine ne sont plus sa priorité. Heureusement que Dumbeldor a réussi à faire cesser les recherches et à fournir une explication au ministre de la magie après que je l'ai fait "évader" d'Azkaban.


Nous nous sommes discrètement infiltré dans le château, le visage dissimulé sous des capuches, avons trouvé qui tirait les ficelles et avons réussit à nous présenter à lui sans demander d'entretient.

- Qui êtes vous, que faîtes vous ici et comment êtes vous entré ?

- Je me serai fait un plaisir de vous répondre, si vous n'aviez pas été assis illégitimement sur le trône de mon père!

Son flasque visage est passé de la surprise à la certitude :

- Alors c'est toi, Shu, la petite princesse qui s'est évadée du château après que j'ai tué ton père. Dis moi, tu as surmonté le traumatisme de la mort, sous tes yeux, de tes parents ? Et je me suis toujours demandé comment une enfant qui avait grandis sans voir le soleil, seule, sans éducation et accroupi dans le noir sans pouvoir développer ses muscles avait pu s'enfuir et vivre autrement qu'en mendiant. Car tu n'aurai pas été capable de faire autre chose !

Nahei fut piqué au vif, et si je ne l'avait pas retenu, il aurait tué l'imposteur.

- Vos mesquineries vous font sans aucun doute bien rire, mais nous ne sommes pas là pour ça. Vous allez, sur le champ, quitter le pays avec tous vos hommes.

- Tiens donc ! Vous croyez être en position de me faire plier ? Hors de question, mais je vous remercie d'être venu à moi car vous ne partirez pas d'ici vivant.

- C'est votre dernier mot ?

J'ai pris sont rire strident pour un oui :

- Taianui, déploie le bouclier et commençons. 

Notre travail d'équipe était parfait: un nous protégeait, et un autre nous communiquait les positions de tous les sorciers du pays. Ainsi les pires choses s'abattaient sur eux tous : des vers et des bestioles grouillant sur leur nourriture, une pluie incessante s'abattant seulement au dessus d'eux, et toutes sortes de choses dont mon équipe avait le secret. 

Le roi illégitime mis tout en oeuvre pour briser le bouclier, mais il n'y parvint. Nous voir assis, yeux clos et concentré comme si nous méditions l' exaspérait au plus haut point. De plus, il savait que toutes les heures une bonne partie de ses hommes fuyait le pays. Il arrivait que certains reviennent, mais dès que la frontière était franchie, tout s'abattait de nouveaux sur lui.

Il restait certainement en pensant que nous finiront par mourir de faim et de soif. Le pauvre ignore que nous disposons de suffisamment d'énergie pour étendre nos pouvoirs à tout le pays et rester à combattre encore plusieurs mois, jours et nuit. 

Au bout du premier mois, il ne resta plus que lui, cette ordure. J'ai immédiatement stoppé toutes nos activités. Nous avons ouvert les yeux, nous sommes levés et avons désactivé le bouclier qui nous entourait. 

Je me suis avancée vers lui, il faisait peine à voir. 

- Je t'ai demandé de quitter le pays, je t'ai laissé deux opportunités et tu ne les a pas saisies. Tu ne me laisse pas le choix !

J' dégainé mon sabre et d'un geste précis je lui ai planté dans le cœur. Il est mort sur le coup et son corps a été brûlé. 

Mon serpent est redevenu blanc. Et à présent, je me déplace toujours mon serpent au cou et mon loup à mes côtés. Certains commencent à me surnommer "la reine au loup blanc", si bien qu'ils en oublient mon serpent. Il est pourtant à mes yeux celui qui veille sur le pays, mais bon, ils ne sont pas obligés de le savoir.

Pendant trois jours c'était la fête au château. J'ai profité d'un moment seule pour ramener toutes les armes que j'avais prises dans la pièce secrète des cachots. J'en ai profité pour libérer tout les prisonniers que cet ordure avait mis dans mon château. 

Le dernier soir, j'ai convoqué Nahei dans un coin reculé du jardin du château. J'ai quelque chose à lui dire.

- Alors, pourquoi tu m'as appelé ?

- Nahei, il faut que je te dise que je n'ai pas la force de m'occuper des deux fardeaux qui pèsent et ont pesé sur moi. Je suis fatiguée des responsabilités et avec tout ça, je n'aurait jamais le temps de vivre. Alors, je voudrai te confier le pouvoir. Je veux que ce soit toi qui règne.

Il y eu un moment de silence, avant qu'il ne me réponde.

- J'accepte à condition que tu viennes au moins une fois par ans pour vérifier que tout va bien et t'informer de tout ce qu'il se passe. Et je veux aussi que ce soit ton fils qui hérite du trône. Parce que même si nous sommes frère et sœur dans une vie précédente, il faut quelqu'un de sang royal pour gouverner. Mon sang à moi est celui d'un anglais, un étranger ici, qui n'as pas à avoir le pouvoir.

- Merci infiniment, je comprend tes conditions et je les acceptes. Saches aussi que si mon serpent redevient vers, je viendrai immédiatement. Et aussi, prend garde aux membres du conseil, ils n'ont rien fait quand mon père est mort et je suis sûre qu'ils sont prêts à tout pour prendre le pouvoir.

- D'accord, et ne t'inquiète pas, je ferai de mon mieux.

- Je partirai demain à la première heure. Je compte vivre la vie de que nous avions quand nous étions des enfants. En tous cas, merci, c'est grâce à toi que je peux me le permettre.

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