Partie 18 : Une découverte importante

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- Wigardium Leviosa... Wigardium Leviosa !

Rien. Il n'y a rien et c'est bien le problème.

C'est la millième fois que j'essaie et je résultat est toujours aussi navrant. La plume est déplacée par le moindre courant d'air, mais ma magie ne l'a fait même pas trembler. C'est vexant et décourageant. Un seul des deux me ferait, à long terme, péter un câble. Mais là, je suis vraiment limite de devenir folle.

L'après midi est passé tellement lentement, j'ai fini mes devoirs et passé des heures à essayer ma baguette, sans succès . J'en ai assez d'être assise, déjà que je n'ai fait aucun exercice depuis le début de la semaine. Je veux me défouler. Mais j'ai aussi faim.
19h30, l'heure de dîner.

- Alors Hura, la plume est plus forte que toi !

- Seulement si je ne peux pas la toucher, mais c'est comme avec toi : en magie tu me battrai , à un bras de fer, pas de doute c'est moi !

- Comment ça ?

- Bah, j'ai trouvé ça assez explicite pourtant.

- Arrête de me provoquer.

- On a qu'à en faire un.

Il a acquiescé d'un signe de tête. Le pauvre, il ne connais pas mes capacités physiques et ne sais pas non plus à quel point je dois me défouler.

- T' es près ?

- Mmmm.

ET PAF.

- Non, c'est pas possible.

- Ben si : tu as été battu par une fille.

- Attend, j'étais pas prêt, on recommence.

BAM

- Non, c'est pas possible !

- Ben si : tu ...

- TAIT TOI

- Allez, moi, je vais dîner.

Je suis affamée. Cool, il y a des pommes de terre. Je me goinfre, je n'ai jamais imaginé pouvoir manger autant.

C'est pendant un repas en silence que je réfléchis le plus. Je revois ma journée, je réfléchis et suis attentive à mes émotions.

Je sais que je n'ai pas arrêté de battre Rade, mais je dois me défouler, je trépigne d'impatience. Je me croirait en hyperactivité.

Mais où est ce que je pourrais m'entraîner ? Dans la forêt interdite ? Impossible : j'ai besoin de lumière pour me protéger des dangers de la forêt, mais dans la nuit on me verra tout de suite.

J'ai fini mon repas.

Il n'y a qu'un endroit où je pourrais. Mais je devrais faire attention aux professeurs : les couloirs. Je sais, je suis folle : mais c'est à cause de mes talents hors norme en magie, talent qui ne causerait pas un souffle de vent.

Je n'ai plus qu'à attendre que tous les Serpentards se couchent, le signal du départ sera une salle commune déserte.

Il a fallu attendre des heures, mais le signal est lancé.

Je sort des cachots, personne.
La nuit n' est pas si sombre, j'y vois l'essentiel. Et surtout, je connais les couloirs par cœur. Maintenant je fais ce que je veux : je cours dans les couloirs, j'arrive face aux escaliers qui bougent. C'est super, j'adore ces escalier. Je marche sur leur rambarde, je saute d'un escaliers à un autre, ça ressemble à un jeu. Sauf que si un professeur me voyais il ferait une crise cardiaque. Rien que cette image me fait rire.

J'entends quelqu'un. Vite une cachette. Il n'y en a pas. Il arrive. Je me suis transformée en coccinelle et cachée entre deux pierres du mur.

Rogue est passé sans me voir. Je retourne à ma forme humaine et continue, en marchant cette fois, ma petite promenade.

Tiens, une statue de Rowena Serdaigle, je ne l'avais jamais vu avant. L' entrée dans sa maison est en rapport avec le savoir et la raison. J'avoue que je me suis déjà demandée pourquoi le choixpeau ne m'y avait pas envoyée et j'avais conclu que soit la raison était pitoyable, soit mon état d'esprit était lié à la recherche de stratagèmes pour battre mes ennemis.

Minuit, il faut que j'aille dormir.

- ...

Quand je me suis détournée de la statue, j'ai cru la voir bouger. Je l'ai de nouveau regardée. La statue s'est inclinée devant moi et a dit, comme si elle était vivante :

- Le savoir est toujours bienvenue à Serdaigle.

Un passage s'est dégagé sous mes yeux. Je suis rentrée et j'ai tout de suite compris où j'étais, dans la salle commune de Serdaigle.

Un détail à attiré mon attention : une pierre du mur hexagonale, aux côtés irrégulier. Je n'ai jamais vu de pierre ayant plus de quatre côtés qui forment les murs du château et une suis sûre, alors pourquoi ici ? Quoi qu'on puisse en dire, je trouve ça étrange.

J'ai étendu la main sur cette pierre: le bout de chacun de mes doigts coïncidait avec cinq des sommets de l'hexagone et le dernier sommet avec l'emplacement de mon poignet. La pierre s'est très fendu tout autour de sa main et celle ci s'est enfoncée .

Quand j'ai actionnée le mécanisme, une lumière bleue éblouissante est sortie de la fissure et a glissé entre chaques pierres jusqu'à illuminer tous le mur. Alors, un passage s'est ouvert, les pierres se sont dégagées pour former une entréeet une pièce secrète s'est ouverte à mes yeux. Une pièce circulaire, toute petite, avec un livre ancien au centre.

Ce livre n'avais aucun titre et tout y était écrit de manière manuscrite.

Je l'ai pris. Je suis sortie et le mur s'est refermé. Je me suis bien dépensée, je suis fatiguée, il est tard. J'ai emporté le livre avec moi et ai regagné ma salle commune.

J'ai retrouvé mon lit avec une immense joie, et j'ai eu juste le temps de glisser le livre sous mon oreiller avant de m'endormir. Ce n'est pas très confortable, surtout qu'il est épais. Je le lirai demain.

Gardienne de la MémoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant