Journal d'Arthémis, prostituée.

La Maison

*photo de Lison*

Je marche vers le fond du haul principal et prend une porte au fond, à droite pour accéder aux vestiaires. J'ouvre la porte et je vois Eos, Perséphone et Déméter en train de s'habiller. Je cherche de mes yeux mes amies mais ne les trouve pas. Je me change assez rapidement pour avoir un peu de temps libre devant moi. Je fais rentrer mes longs cheveux brun dans ma perruque blonde carré. Je préfère être le moins possible reconnaissable. Ma perruque enfilée, je dégage les mèches de sa frange qui me tombent dans les yeux, je maquille d'un trait d'eye liner mes yeux verts et je met une dose beaucoup trop grosse de blush rose sur mes joues. C'est une signature de plus de la maison, nous avons toutes les joues extrêmement rose. Une fois prête je sors par la porte arrière du vestiaire. Elle conduit sur un patio extérieur privé où nous nous réunissons, les filles et moi, quand nous avons une pause. Je tombe nez à nez avec Métis et Morphée en train de parler. Je viens les voir en trottinant avec joie.

Métis est une sublime métisse, oui les noms ont souvent un rapport avec notre physique, qui a des cheveux bouclés décolorés châtain clair. Elle est fine et élancée. A côté d'elle, Morphée. Une jeune fille de 19 ans, cachée sous de longs cheveux noirs et raides et une frange qui tombe juste au dessus de ses yeux chocolat.

« Arthémis, pourquoi tu n'étais pas là hier soir, il est arrivé un truc fou ici, s'exclame Métis.

- Je devais travailler au bar, j'avais prévenu Athéna, je n'avais pas d'autre choix, dis-je en regardant mes amies, Alors raconte !

Elles se regardent toutes les deux puis Morphée prend la parole.

-Une ambassade russe presque au complet à débarquer dans la maison à une heure du matin. On a toutes été rassemblées pour les divertir et ils ont dépensé un max d'argent.

- Arrête, lui dis-je, vous avez du vous faire des pourboires de malade !

- Oh que oui, me répondis Métis, et ce n'est pas tout, un jeune homme t'as réclamé toute la soirée !

- Un russe très grand mais il parlait très bien français, continua Morphée.

- Oui, et pour une fois il était vraiment craquant, dis Métis en me faisant un clin d'oeil.

Je regarde ma montre, 23h moins le quart, il faut qu'on file.

Ce soir, c'est plutôt tranquille pour moi, je n'ai même pas à aller dans ma chambre. Les clients que je vois sont au bar ou m'invite à dîner et à savourer une coupe de champagne. Lorsque je retourne enfin dans les vestiaires pour enlever ma lingerie et ma perruque, il est 3h 14. Nous ne pouvons travailler que jusqu'à 4h du matin. Alors même si cette soirée à été tranquille, je termine tard. Je me change, dis au revoir aux serveurs du bar qui commencent à ranger et je suis enfin dehors.