Journal d'Arthémis, prostituée.

Karl

*Ce chapitre contient des scènes sexuelles explicites*

J'émerge de mes pensées et retrouve ses yeux plongés dans les miens.

« Depuis, recommence-t-il, je n'arrive pas à me sortir ton visage de ma tête. Tu me rend fou, Arthémis. Il fallait que je te possède, il fallait que je ne t'ai rien que pour moi. »

J'ai beau essayer de rester de marbre, je n'y parviens pas. Mes yeux font un aller retour entre son œil droit et son œil gauche. Je n'ai pas l'habitude de recevoir des clients aussi intense. La plupart se contente de faire leur affaire et de partir en me donnant une claque sur les fesses ou une bise pour les plus distingués. Les courtisanes n'embrassent pas sur la bouche. C'est une autre de nos règles et c'est très bien comme ça. Les siennes sont pourtant dangereusement proches des miennes. Je prends une longue inspiration.

« Tu m'as rien que pour toi pendant deux heures, alors profites en mon chou, lui dis-je. »

Il prend mes paroles au pied de la lettre et commence par enlever sa chemise. Il est très musclé, ce client ne devrait pas être trop difficile à endurer. Sa peau est, en revanche, très pâle. Il enlève son pantalon de costume et se retrouve en boxer devant moi. Il a un corps similaire à une statue grecque d'une perfection et d'une blancheur absolue. Il se penche sur mon visage mais ne m'embrasse pas. Il a conscience des règles. Il s'aventure dans mon décolleté et commence à embrasser mes seins. Ses mains se baladent sur mes hanches puis sur mes cuisses avec lenteur. Il les remonte et les place sur mes fesses qu'ils empoignent férocement. Ma respiration s'accélère. N'oubliez pas, je suis payée pour ça. Il déboutonne avec fougue mon corset et le jette loin du lit. Il respire fort, il commence à être excité. Il empoigne mes seins avec ses mains et m'embrasse le cou. Il s'arrête un moment pour m'observer. J'ai la tête en arrière pour permettre à mon buste d'avoir la cambrure parfaite. Il enlève finalement ma culotte de dentelle noir et son boxer par la même occasion. Je suis allongée sur le dos au milieu du lit avec comme seul habit restant des bas noirs. Il me laisse à peine le temps de réaliser lorsqu'il a déjà ses avant-bras qui encadrent ma tête et qu'il me pénètre. Je me cambre plus sous la cadence des vas et viens de plus en plus rapide. Il soulève un de ses avant bras pour soutenir le bas de mon dos en réduisant davantage le contacte physique entre nous. Il me bascule ensuite sur le ventre et tiens d'une main les miennes qui sont au bas de mon dos. Il est puissant, très puissant. Et c'est ce qu'il veut ressentir avec moi alors je gémis comme j'ai appris à le faire et il durcit davantage.
Il prend appuie sur mes fesses pour me pénétrer plus profondément et je sens l'orgasme monter. Même si moi je joue la comédie, mon corps lui est facile à tromper. Ma tête me chauffe et la pose de côté sur l'oreiller. Pour contenir l'excitation, je mords ma lèvre inférieur. Il s'en rend compte et continue les vas et viens plus profonds et plus rapides. Je sens que je commence à défaillir. Il murmure Arthémis entre deux respirations et passe sa main sous mes fesses qu'il continue de baiser. Il pose sa main sur mon clitoris et commence à faire des mouvement circulaires de plus en plus rapides sur celui ci. Ma tête n'en peux plus et tout mon corps s'affole. Le désir est beaucoup trop puissant pour que je retienne le cri qui monte en moi.

« Ohh Karl, criais-je en laissant l'orgasme s'emparer de mon corps. »

Il me retourne sur le dos en continuant ses vas et viens brusques. Je reprends ma respiration lorsque je sens son menton toucher le mien. J'ouvre mes yeux et je croise les siens. Son étreinte autour de mes mains est plus forte. Ses lèvres embrassent les miennes avec appétit. Je ne peux réagir quand il me tient le menton pour rendre son baiser plus ardent. Il ne faut rien de plus pour que je sente son dernier va et viens si puissant qu 'il jouit en moi en attrapant mes hanches et en les collant contre son bassin.
Il m'a embrassé.