Aiko Tome 3 : Emporte nos promesses

Chapitre 22 : Berceuse

NdA : Média uniquement présent pour sa cutitude, présence de LEMON mais de lemon bizarre, un peu sentimental et lime sur les cotés quoi...bref, rien de méchant, je sais que vous avez vécu pire ! Bien pire, on trouve de ces choses sur Wattpad....

P.D.V Omniscient // Q.G. de l'Akatsuki // 3 semaines + tard

La jeune femme berçait doucement son enfant qui, un pouce dans la bouche, dormait dans ses bras. Derrière eux s'étendait la nuit claire et hivernale dans laquelle se détachaient les silhouettes sombres des arbres couverts d'un fin manteau blanc de neige.

Elle se détourna vers les baies vitrées pour admirer un instant cette nuit calme et silencieuse, sa main droite faisant rouler entre ses doigts les lanières du porte-bonheur que son fils lui avait offert. C'était une habitude maintenant ; l'argentée l'avait sur elle à tout instant comme si soudainement dans sa vie elle s'était mise à croire à la légende de cet objet.

Ses yeux n'avaient pas lâché l'horizon qui doucement se teintait de couleur mauve ; un soupir déserta ses lèvres pour se perdre dans le silence du salon vide. Elle avait eut le temps de voir le ciel prendre toutes les couleurs de la nuit.

Les doigts pâles de la jeune mère glissèrent sur le front duveteux du bébé dans ses bras, distraitement. Le poids de son enfant s'était fait définitivement plus lourd, sa respiration plus lente ; il avait été long à s'endormir, très long.

Aiko abaissa le regard et embrassa son nouveau-né.

Il était très différent de son frère ainé lors de sa naissance.

D'abord parce qu'Haku avait été un bébé tranquille, ensuite que l'on avait vite su qu'il aurait les cheveux noirs de son papa, contrairement à son cadet qui hériterait de sa maman, enfin le dit père était davantage présent lors des premières semaines ce qui n'était présentement pas le cas.

Le cœur de la jeune femme se serra douloureusement ; une semaine après avoir être rentré Itachi avait de nouveau du partir précipitamment laissant son amour s'occuper seule d'un nouveau-né et d'un petit garçon de 3 ans.

Cela faisait deux semaines qu'elle n'avait pas de nouvelle et de fait, si ordinairement Aiko ne s'inquiétait pas pour les missions de son époux, l'Uchiwa-Hatake sentait bien que la confrontation fatidique entre les deux frères approchait à grands pas.

Alors elle espérait.

Oui, que la vie ne serait pas vache au point de retirer à ce bébé d'à peine quelques semaines son père.

Bien sur son ainé lui avait demandé pourquoi son père partait, pourquoi il l'a laissait seule avec ses deux fils, pourquoi le quartier général était de plus en plus vide.

Des questions d'enfant innocent qui ne pensait pas à mal.

Sa mère lui avait calmement répondu et expliqué les raisons tout en couvrant les passages plus compliqués et anxiogènes qu'un bambin de 3 ans n'aurait pas à connaître.

Non, elle ne lui avait pas dit que son père risquait de ne pas revenir ni que si l'organisation était tant agitée c'était pour préparer la futur guerre qui s'abattrait sur le monde ninja et que le Noël prévu dans 4 jours allait surement finir à la trappe.

Elle ne lui avait pas non plus dit qu'il y avait de forte chance pour que ses deux fils finissent orphelins à la fin de tout cela.

Aiko s'était contentée de quelques mots simples enveloppés de douceur et l'enfant lui avait sourit.

Haku ne se plaignait pas du traitement de faveur que son petit frère recevait de leur mère ; il avait comprit qu'il était temps pour lui de montrer à sa maman qu'elle n'avait pas à s'en faire pour lui et qu'il l'aiderait comme il pourrait.