Chapitre 35 : Réalité Finale

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NdA : Alors. Ce chapitre a été un des plus pénible à écrire, cela se ressent sur sa qualité qui ne me satisfait clairement pas. Étant donné que lorsque je l'ai écris j'avais un planning très chargé et ne pouvais pas reporter son écriture au lendemain je l'ai laissé tel quel. Il subira probablement une modification quand j'en aurais le temps.
Prochain chapitre : Dimanche 26 Juin
Numéro du chapitre : 36
Nom du chapitre : Les Fous et les Inconscients

P.D.V. Omniscient // Q.G. de l'Akatsuki // Lendemain // 7h00 du matin

Il ouvrit un œil, d'abord timide puis tout à fait certain pour déposer son regard sur la jeune femme endormit à ses cotés.

Elle avait ramené contre sa poitrine ses poings mi-clos, une mèche blanche brisait la charmante image de son visage rêveur et sa respiration s'était faite si ténue qu'on ne l'entendait presque plus.

Le cœur du jeune homme se gonfla d'amour et de nostalgie, ses doigts effleurèrent la joue que la nuit avait rendue inhabituellement tiède de la belle, appréciateurs de la douceur de cette peau couverte de jour.

Elle dormait.

Elle dormait, oui, parfaitement elle dormait et cette constatation qui aurait du être des plus basiques soulagea le corbeau.

Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas dormit ainsi de nuit.

Les événements de la veille avaient même fait penser à l'Uchiwa que sa femme passerait encore une nuit blanche, son regard perdu aux lointains dans les astres à calculer le présent et l'avenir en fonction du passé.

Un sourire glissa sur les lèvres d'Itachi.

C'était cela, Aiko était en quelque sorte une mathématicienne de la vie et une des plus redoutable...

Pourtant petite elle haïssait cette matière et il lui avait fallut des après-midi entières pour lui faire apprendre ce que Sasuke plus tard assimilait en quelque heure.

Les nombres, les chiffres, les propriétés, les réciproques, la géométrie, comme elle les avait détestés ces mots là.

Et maintenant elle traçait des algorithmes sur les chances de s'en sortir vivant, comptait les secondes, les minutes, les heures sans perdre le fil, prédisait avec exactitude la durée que prendrait un combat en fonction de l'adversaire et des motivations et compétences de ce dernier.

L'Uchiwa écarta la mèche pendante de son indexe, elle retomba fluidement le long de son visage.

Il souriait encore.

Parce qu'il s'était rendu compte qu'il se trompait sur deux choses.

La première qu'Aiko ne s'était pas améliorée en maths.

Non, elle avait juste fait du temps et du cœur humain ses prédilections et bien que les probabilités se mêlaient parfois à ces deux domaines pour le moins singuliers, elles n'en étaient ni les bases, ni le noyau.

De fait sa petite fée pouvait mettre à terre stratèges, joueurs de pokers et manipulateurs en se mettant au service du « bien » où tout simplement devenir psychologue, mais non, de ce don, de ce talent, de cet apprentissage, l'Uchiwa-Hatake avait tiré le plus sombre, le plus dangereux, le plus rare mais aussi le plus beau.

Le plus hypnotique.

Ce qui faisait que l'on désirait suivre son regard pour découvrir ce qu'il cachait, que malgré le danger et la mort naissant autour d'elle on ne pouvait s'empêcher de perdre une minute de sa vie à chercher la réponse à l'énigme qu'elle était devenue.

Aiko Tome 3 : Emporte nos promessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant