Chapitre 3

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Si j'avais su ce matin après avoir creusé mon trou que je me retrouverai avec un panier plein de produit de bébé qu'il fallait que j'amène à un groupe qui vivait dans une prison parce qu'un couple trop amoureux à vomir n'a pas su voir le danger là ou il était, et que du coup ils se sont fais embarqué par des tarés dont l'un d'eux, Merle, est le frère de leur copain Daryl, et que je trouve une femme mal en point en face de moi aussi réticente qu'un chat sauvage entrain de me menacer de son sabre, prête à me sauter dessus pour me couper la tête, je serai resté dans ma forêt, à creuser d'autres trous.

Sauf que ce couple dégoulinant d'amour compte sur moi pour ramener ce panier à destination et que, comme je me le suis promis, j'aiderai les plus faibles contre les plus forts. Donc je ferai ce que Glenn m'a demandé. Je ne pouvais pas les laisser entre les mains de ces types, leur groupe devait les sauver et je les aiderai. Après tout, Gleen m'a juste dit de ne pas intervenir avec ces types. Pas de ne pas aller les sauver si jamais ils étaient encore vivant. Et avec de la chance, je ne faillirai pas comme avec Eva et Eric. Comme avec d'autres. Comme avec eux.

Mais pour çà, il faut que je bouge et que j'arrête de broger pour des évènements passés. Putain mais à qui je pourrai faire croire une connerie pareil ! Même moi, je ne suis pas crédible dans ce que je raconte.

La journée est déjà bien avancé et il faut que j'arrive à cette prison avant la nuit. Je n'ai pas de temps à perdre, mais je ne pouvais pas laisser Madame chatte sauvage ici. Je rentre à nouveau dans le magasin, passe mon sac dans le dos, retourne au rayon pharmacie ou je récupère une bouteille d'alcool, des compresses et plusieurs bandes de maintient. Je repasse par le comptoir et attrape le calepin et et le stylo encore poser dessus et sors à l'extérieur. Je suis étonnée que la femme soit encore là et n'est pas bougé de place. Honnêtement je pensais qu'elle aurait sauté sur l'occasion pour s'enfuir ou encore essayer de me tendre un guet-apens même si nous savions toute les deux que je l'aurai repoussé sans difficulté. J'écris sur le calepin et le retourne pour qu'elle le lise.

" Tu viens avec moi ou pas? "

C'est simple comme phrase, non? Parce que Madame chatte sauvage me regarde comme si j'étais un extra-terrestre et que j'avais écris avec des hiéroglyphes d'un ancien temps. Je peux comprendre qu'elle soit méfiante. Elle a dût surement assister à toute la scène et doit se dire que je suis tout sauf courageuse et que je l'abandonnerai au premier Maccabées venus étant donné que je ne suis pas allée porter secours à Glenn et Maggie. Mais je n'ai pas le temps d'attendre que les rouages de son cerveau s'actionnent, tournent dans tout les sens et décident de la meilleure option. Elle n'en a que deux. Soit elle vient avec moi et elle reste en vie. Soit elle reste et elle crève. Sa blessure à la jambe est trop importante pour qu'elle se déplace encore seule. Sans parler du boucan que Merle et sa troupe ont fais et le bruit du moteur de leur voiture qui ont probablement attiré des Maccabées par ici. Ne voyant toujours aucun signe de décision chez la femme, je soupire, attrape l'anse du panier et lui tourne le dos. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps.

- Attend.

Un sourire place sur mes lèvres. Je le fais disparaitre quand je me retourne de biais et regarde Madame chatte-plus-si-sauvage-que-çà s'approcher de moi en boîtant, du sang dégoulinant de sa jambe en grand sillon liquide. Elle me regarde toujours avec méfiance, sa main bien serré sur son sabre mais au moins, il est baissé. C'est un bon signe, non? Je pose mon panier et sors une petite bouteille d'eau de ma poche et des doliprane que je lui tends. Elle regarde mes mains puis me regarde avant de les prendre avec réticence. J'en profite pour sortir la bouteille d'alcool, de l'ouvrir et d'en balancer sur sa plaie sans considération et ignore son grognement et la lame de son sabre qui s'est rapprocher de ma gorge. Je sors une compresse et la bande de maintien et d'un geste expert et pas très expert à la fois, je pose la compresse sur la blessure, enroule le bandage autour de sa cuisse et serre assez fort pour que sa tienne et que le sang arrête de couler. Bon, c'est pas top et une infirmière aurait certainement fait mieux mais je n'en ai pas sous la main et c'est pas comme si l'hôpital se trouvait à deux mètres de nous. Et dans tout les cas, je suis pas sur que j'en trouverai une là-bas.

La Jonquille de l'Archer _ Daryl Dixon _Où les histoires vivent. Découvrez maintenant