POV Narie
« Tu veux un câlin ? »
Depuis tes mots chuchotés en secret, quand tu m'as murmuré que tu voulais porter le poids qui écrase mon âme. J'ai réalisé qu'il y'a une chose que j'ose souhaiter.
Je n'ai pas le droit, je n'ai non plus le choix. Je le sentais, lorsque je t'ai vu avec une femme, j'ai paniqué. Les saisons de mon cœur ont changé . Je te haïssais comme le feu qui a brûlé les forêts d'Australie en été puis sans prévenir, un vent a soufflé et cette fois ci c'est une tempête, une catastrophe .
Je ne peux plus l'arrêter ni ne pas remarquer ta bonté, tes mimiques quand je te taquine, ta voix si douce et qui s'élève ou s'abaisse selon ta propre météo.
Tes yeux! Ton nez! Ta bouche! Tes cheveux! Tes sourcils! Tout en toi ! Me pousse à vouloir te crier que c'est illégitime, inadmissible que tu me malmène de la sorte .
Alors regardes-moi ! Comme tu le fais avec Yenica. Je sais que c'est impossible . C'est pourquoi je ne dirais rien et je profiterais avec gratitude de ces moments avec toi .
Je te promets que je ne ferais rien de plus .Je te supplie, pour une fois, regardes-moi ou ferme les yeux ,je disparaîtrai sans bruits. J'ai peur de retouner dans ce trou noir, là où je ne sais plus avancer, là où tu n'y es pas.
Mon cœur est en anarchie. Ces sentiments sont handicapants. Je suis comme sa sœur, sa sœur !
« Tu n'es pas obligé. Je rigolais quand je te disais de me laisser te faire un câlin. » je mens .
« Viens. » Son visage ferme laissait supposer un ordre , Tomy somnolait dans ses bras.
« Ah,le bébé. Attends je vais l'allonger à côté. » William panique.
Mes pieds me guident vers lui et alors qu'il galérait à déposer l'enfant , je m'arrête devant lui. Il me dévisage de haut en bas intrigué. Je me faufile alors entre ses cuisses toniques et stoppe ma progression lorsque mes jambes heurtent le canapé.
« Laisses-moi mettre le bébé de côté, je ne peux pas utiliser mes mains . » Je le sens hésiter.
Mon cœur bat à mille tours la minute et fouette mes joues jusqu'à les faire chauffer. Je peux le voir de ma hauteur alors que mes bras s'écartent pour l'encercler .
« Ce n'est pas un problème, les miennes sont libres » je chuchote ,la distance entre nous diminue. Je ne sais pas si c'est parce-que j'étais très proche pour le remarquer mais est-ce-que ses joues étaient toujours aussi roses ?
Doucement, je finis par avoir tout son corps contre moi. Mes mains entouraient son cou, il a logé son visage dans le creux de ma nuque alors que j'avais mon menton délicatement appliqué sur sa tête. Ses cheveux me chatouillaient, ils sentaient le shampooing frais. Je prends une grande bouffée d'air pour inspirer son parfum sucré, sa chaleur s'empare de mon être et me donne la fièvre.
Je le sens sous mes mains gonfler ses poumons aussi, son nez fait un doux sifflement dans ma nuque alors qu'il respirait d'un rythme un peu saccadé. Je me fige lorsqu'une main chaude trace mon dos pour me serrer encore plus contre lui.
Mes pieds tremblent, ma tête est embrumée. Comment un simple câlin pouvait causer des telles sensations? J'avais un vertige comme si rien n'était à sa place. Je suis comme sa soeur, une étudiante, une minable interne. Ces sentiments n'ont pas de lieu.
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Amoureuse D'un Médecin
RomanceLe soleil s'est levé, et je suis en proie pour toutes sortes d'hostilités qui sévissent à l'hôpital . Ce côté noir que la blouse blanche réussit parfaitement à camoufler n'est moins éprouvant qu'une jungles infestées de monstres et d'hiérarchie. App...