Chapitre 31 : le plan

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Et au fait tu ne sembles pas me reconnaitre, je suis Sophian, le frèrede Soan. »

 Voilà pourquoi il me disait quelque chose. « Je ne sais pas commentte cacher auprès de la coiffeuse. » Je réfléchis un instant « Tu as une bandeet un crayon marron ? » Son sourcil se lève et hoche la tête. Je sors dixminutes après portant un costume de Sophian. Je me disais que ça me serviraitun jour. Je sors maquiller et habiller. Je me retrouve devant la coiffeuse. «Quel magnifique fils vous avez là ! »

 Sophian se retourne et me regarde detravers. Je m'assoie, je ne me retourne pas et demande une coupe, très courtenoire. Après décoloration des cheveux, et application de la couleur. Jetravaille ma voix avec Sofiane. Je dois être parfaite dans mon rôle d'homme. Ilm'explique par la suite, que je vais devoir être présente a un gala. L'angoissemonte, Divin sera là, en face de moi et je ne pourrais rien lui dire et je nepourrais pas le prendre dans mes bras. Je mets ma veste, et suis Sofiane dansla voiture. Je regarde par la fenêtre pendant tout le voyage. Je ne sais pas sije vais pouvoir résister. Pendant le chemin je regarde ma vie. 

J'étaiséditrice, j'ai changé de travail, je m'amusais bien avec Cara, puis j'airencontré Divin, puis-je me suis fiancé et maintenant je suis censé être morte.Nous arrivons, Sofiane me répète pour la centième fois les consignes. Jen'écoute plus vraiment. Je rentre dans cette grande pièce. Tout le monde estbien habillé. Je me mets près du banquet, je ne veux pas me faire remarquer

. Jel'aperçois, il est en costume noir, bien coiffé avec une barbe de quelque jour,aucune femme a son bras mais une bague a sa main. Celle que je lui ai offerte.Il discute mais ces cernes montrent sa fatigue, la lumière diminue. Il apparaitsur scène, sont discourus nous prends tous et il finit par embrasser sa bague «vous savez elle me manque tellement, je ferais payer à celui, ou celle qui afait ça. Je ne le laisserais pas partir, je ne la laisserais pas partir, je nepeux pas. Nous allons nous marier dans quelques jours, j'avais tout prévue. Siquelqu'un sait quelque chose s'il vous plait dites le moi, merci ». 

Ses parolesme brisent le cœur, il ne sait pas que sa mère est derrière ça. Sofiane meprend le bras « on s'en va ». Je ne pose pas de question mais juste un regardvers celui que j'aime. Il est dans la détresse totale. Nous rentrons dans cepetit appartement, ils assoient en face de moi et prends un verre, sans doutede whisky.

 Il me demande de tous lui raconter encore une fois. Je me pose dansle fauteuil, et prends la bouteille. Je dénoue ma cravate en buvant de grossegorger et je lui raconte tout.

 ***

 Nous ne nous disons plus rien etpartons-nous coucher demain nous aurons les idées plus claires... Ce que j'aimal à la tête, je vais me laver. Mais quelque chose attire mon attention,quelqu'un est dans douche. Je passe la tête dans le petit espace entre la porteet l'intérieur. Sofiane se lave, ce qui m'impressionne, c'est qu'il est remplide cicatrice.

 Je me rends compte de ce que je fais, je m'habille en vitesseavant de partir dans cuisine, je cuisine des petits pains. Sofiane me faitsursauter en arrivant. Il me lance depuis l'autre côté de la pièce, un paquetde cigarette. Je sors et en fume une, je suis dehors, je suis si bien. En basdu bâtiment je vois une voiture que je reconnaîtrais entre mille.

 Je cours versSofiane qui me fait signe de me taire. Divin est derrière la porte, en pleure.Il lui demande de lui ouvrir, je panique je dois aller me cacher mais où ? Dansla chambre je ne peu pas, et je suis en short il va forcément voire montatouage. Je pars mettre un jogging, et quand je reviens, il se tient devantmoi, fatiguer et le regard vide.

 Il me salue et s'assoie. « Je vais y allermoi, je vous laisse tranquille » dis-je en faisant mine de partir dans lachambre. Divin lève son regard vers moi et nous nous croisons, je ne porte pasde lentille, mes cheveux sont en désordre, ma voix est roque, et mon bas estsale. Mais à quoi je ressemble exactement ? « Vous pouvez rester vous savez »dit Divin. Je regarde Sofiane, et soupire-je pars dans la chambre et me jettesur le lit. Je ferme les yeux et m'endors. 

*** 6 mois plus tard *** 

Mon Dieuque ces beignets sont bons, je suis parti chercher des croissants dans laboulangerie juste à côté de chez Sofiane. Et c'est là que je les ai vues, cesbeignets fourrés à la crème de caramel.

 Je paie et remonte dans cetappartement. Il c'est passer des choses pendant ces six mois. Tout d'abordl'affaire de MINDYA STRONG ESTMORTE ! C'est étouffer. Divin va de plus en plus mal mais nous essayons defaire tout notre possible pour retrouver cette mégère. 

Nous avons des pistes,et une seule tiens la route et d'ailleurs nous allons la mettre à profitsaujourd'hui. Je m'habille de mon célèbre costume tailler rien que pour moi. 

...

Escorte et pas que ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant