J'existe

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J'existe, c'est pas compliqué, j'ai un coeur qui bat, des poumons qui respire, un corps qui bouge, alors j'existe. Mais pas pour toi, pour toi je n'existe pas. Pourtant je suis la, on me salut dans les couloirs, on me parle parfois on me demande même si tout va bien. Tout le dit que je suis ton bras droit mais toi tu t'en fous.
A t'es yeux  je ne suis qu'une machine, un automate, qui fait ce que tu veux que je fasse et moi je le fais.
D'habitude je m'aurai dit "c'est pas grave", en fait c'est ce que je me disais avant mais plus maintenant.
Pourquoi ? Parce que mon idiot de cœur qui bat a décidé de battre pour toi.
Pourquoi ? Je ne sais pas, après tout on dit que l'amour sa ne s'explique pas.
Mais ça tu ne le sait pas, parce que je le garde tout au fond de moi, bien caché, au fond de mon cœur, même si ça fait mal. D'ailleurs c'est entrain de me faire mal, parce que comme chaque soir je vais dans ton bureau, pour mon rapport de la journée et pour te donner un dossier.
Je redoute autant que j'attends ce moment toute la journée, ces quelques minutes que je vais pouvoir passer avec toi, juste toi, comme d'habitude je rentrerai, te ferai mon rapport, je poserai le dossier sur ton bureau sans que tu parles ou me regarde.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi tu ne me regarde pas ? J'existe ! Je suis la !
J'ai tellement envie de te le crié, chaque jour, a chaque fois, mais je ne dit rien.
J'entre, tu es plongée dans un autre dossier, t'es yeux dorée sont river sur la feuille, je voudrais tellement qu'il me regarde moi.
J'existe ! Je suis la !
Je fais mon rapport, il ne sais rien passé aujourd'hui, je sais que tu n'écoute que d'une oreille. Je pose le dossier sur ton bureau, espère une réaction, rien, je part en fermant la porte et en soupirant pendant que mon cœur se sert.
J'existe ! Je suis la !
Je retourne dans ma chambre, ferme la porte et me laisse glisser contre elle, pathétiques, je suis pathétiques. Pourquoi mon cœur n'arrête pas d'espérer ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Je n'aurai sûrement jamais la réponse.
Ma tête et remplie de "pourquoi" et de "j'existe". Je me lève et je vais me coucher, comme d'habitude.
Et cette scène se répétera, encore et encore, et m'a tête se remplit de encore plus de "pourquoi" et encore plus de "j'existe".
Encore un soir, ou je me dirige vers ton bureau, je souffle pour me calmer et entre. Tu es toujours sur un dossier, comme d'habitude, je fais mon rapport mais cette fois je ne pose pas le dossier tout de suite.
Sans que je le veuille vraiment je te demande si tout va bien.
Tu n'as aucune réaction, je recommence, je repose ma question, rien, toujours rien, encore rien.
Tout les "pourquoi" et les "j'existe" de ma tête explose et j'abat violemment le dossier sur ta table en hurlant.

- J'EXISTE MERDE !

Je me rends compte une seconde après de se que je viens de faire, je déglutis, je frissonne un peu et j'ai le souffle légèrement haletant a cause de mon coup de sang.
Pour la première fois t'es yeux se relève vers moi et me fixe.
Je n'ose rien dire ou faire. Tu me regarde de ses yeux que j'ai tellement imaginer me regardé et tu prononce qu'un seul mot calmement.

- Part.

Je me reprends et obéi pour retourner rapidement dans m'a chambre que je ferme a clé.
Cette fois je ne me laisse pas glisser contre la porte, je me jete sur mon lit et met ma tête dans mon coussin pendant que je sert les dents et retient mes larme.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Parce que je suis qu'un idiot, et ça me fait encore plus mal.
Je lâche et mes larme coule silencieusement, jusqu'au lendemain matin. En me levant j'ai les yeux rouges et une salle mine, je prends une douche pour m'enlevé ça et sort. Cette fois je ne fais que redouter le moment ou je te verrai, toute la journée j'angoisse.
Mais quelques part j'espère un peu, j'espère que tu m'as remarqué, j'espère que tu peux m'aimer, autant que je t'aime.
La journée est vraiment horrible et au moment où je dois aller dans ton bureau j'ai les mains qui tremble. Cette fois je souffle quelque minutes avant de rentrer, rien à changer, tu es comme d'habitude, ton regard sur les feuilles, je fais mon rapport, pose le dossier et fait demi tour.

OS Hari x KaiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant