OS Hari x Kai

Un pas après l'autre ( parti 2)

PDV : Hari

Il y a des gens qui font une erreur une fois et qui comprennent qu'il faut pas la refaire. Puis y'a moi qui la fait trois, quatre voir cinq fois pour être bien sur que c'est une conneries.
Ça expliquerait sûrement pourquoi je viens de me manger une énième fois le sol et que je suis étalé par terre comme une crêpe.
Et j'ai maaaaaaaaaaaaaaaal!!!
Depuis que je suis qu'on a plus de morphine je suis sous codéine, soit des anti douleur très puissant sur le papier mais pas si efficace que ça dans la vraie vie.
Enfin bref, je pensais pas que marcher été aussi difficile. Pourtant on y arrive bien à un âge où la moitié de notre cerveau ces de la meringue fondu.
Alors pourquoi la j'y arrive pas?!?!
En plus je suis sur que j'ai l'air d'un con allongé sur le sol comme la crêpe que je suis. Au moins je suis toujours à l'hôpital et personne ne me vois... c'est déjà sa de gagner. Bon allez c'est pas tout mais je dois recommencer.
Je soupire de lassitude et essai de me relevé.
Oh non...non non non non non, pas maintenant ! Et si...vie de merde !
Parfois il arrive que ma jambe décide, toute seule, de tout simplement ce bloqué.
Comme genre...maintenant.
Et du coup, deviné qui ne peut pas se relevé ?
C'est moi !
Et qui est bloqué au sol pendant une durée indéterminée qui dure généralement plusieurs heures ?
Encore moi !
Et qui du coup qui ne peux pas attrapé ça putain de codéine pour faire baisser la douleur qui revient?
Encore et toujours moi !
A qu'elle moment la vie elle arêtte de me cracher dans la bouche...
Si dieux m'entends faite que Shin est décidé de venir me faire chier maintenant.
Quelques secondes plus tard je sent deux bras me relevé.
Dieux existe et il m'a entendu !
Je m'accroche à lui comme a un mur d'escalade pour bien le faire chier.

- Merci Shin j'ai bien cru que j'allais... resté ici...toute la... journée...

C'est pas Shin... c'est le boss !
Ok c'est pas dieux qui m'a entendu mais le diable.
Je déglutis et le regarde, il me fixe en silence, sans la moindre émotions.

- Je... merci...boss...

Il ne réponds pas et bascule mon corps pour me porter en mode princesse jusqu'à mon lit et me reposé dessus avec une étrange délicatesse.
Il m'allonge, me remet m'a couverture, me met a cachet de codéine sur la langue et part.
C'était encore plus improbables et gênant que le coup de l'autre nuit. J'avale le cachet sans eau, mon visage est figé d'incompréhension et je sent mes joue chauffé doucement. J'entends une nouvelle fois la porte s'ouvrit, c'est Shin, il voit ma tête.

- Je suppose que je dégage ?

Je fais oui de la tête comme un robot, il ferme la porte et moi j'essaie de remettre de l'ordre dans mes pensées.

PDV : Kai

Je part les mains dans les poches, depuis la crise qu'il la faite je reste toute les nuits dans sa chambre, je dort a peine, je ne fais que le veillé. De plus j'essaie de rester près de l'hôpital le plus possible.
Pour l'aidé, comme je l'ai fait.
C'est important pour moi, qu'il aille bien, que l'a dernière chose qui me rend vivant se sente bien.
C'est tout ce que je peux faire pour remplacer, pendant un tout petit moment, les griffes par les plumes. Avant qu'elle reprenne le dessus, comme maintenant, ça fait mal.
Je soupire, ça ne fera plus mal pour longtemps, dès qu'il va bien, dès qu'il est remit je mettrai fin à tout ça.
J'en peux plus, je suis au bout, c'est la fin pour moi.
Je ne veux plus souffrir.
Mon testament est déjà écrit, il manque plus qu'il guérisse.
Au fond ça fait longtemps que je m'y étais préparer, a mourir.
Ça ne sera pas trop dérangeant, qui me regrettera ?
Personne, je n'ai pas d'amis, pas de famille... personne.
Je suis seul et je resterai seul.
Qu'es ce qui pourrait me sauvé ? L'amour ?
Non, on est pas dans un conte de fée mais dans la réalité.
Et dans la réalité les gens souffre et se sucide.
C'est comme ça.
On a beau se leurrer, se dire que ça ira mieux demain, la vie nous empoisonnera toujours.
Au moment ou son y attend le moins, quand on pense être heureux, il suffit d'une seconde, d'un mot ou d'une pensée et on embrasse une nouvelle fois l'enfer. Mais pas cette fois, cette fois l'enfer je l'emmerderai et je partirai.
Je pourrais enfin dormir, pendant longtemps, tranquillement.
Je l'ai bien mérité après tout.
Au moins je laisserai quelque chose derrière moi, mon œuvre, j'espère qu'elle durera dans le temps, qu'on se souviendra de moi comme ça.
Comme Overhaul, le boss des huit préceptes de la mort.
Pas un putain de dépressif sucidaire. Enfin, ça fait longtemps que j'y crois plus a l'espoir.
Un pas après l'autre... qu'elle blague...si lui il les fait vers la réussite moi vers l'échec. Et on ses croisé sur nos chemins. Bientôt, même si il se retournera, je ne serai plus la, après l'avoir pousser.
La fin est proche, je peux bien faire encore un petit effort.
Une dernière fois, juste pour lui. Parce que je l'aime, parce que malgré tout j'ai gardé ça.