Fake Love

4

Les deux amoureux se baladaient sur le campus, main dans la main. Ils avaient tous les deux terminé leur journée de cours plus tôt que d'habitude et profitaient du soleil pour se promener.
YeEun montra du doigt un banc vide et JungKook acquiesca. Les deux allèrent alors s'y asseoir et YeEun tourna directement la tête vers le soleil qui la réchauffa avec plaisir.
_ Est-ce que je peux te parler d'un truc ?
JungKook ne se sentait pas très à l'aise. Discuter sérieusement ne faisait pas partie de ses points forts.
_ Bien sûr, sourit YeEun.
Elle sentait bien que son petit-ami était soucieux et elle priait juste pour qu'il ne la plaque pas.
_ Les gars m'ont dit que tu avais un comportement bizarre en ce moment. Et que tu avais pris un inconnu en photo.
YeEun se mordit la lèvre, coupable.
_ Peux-tu m'expliquer ce qui se passe ?
_ Y a un gars qui te mate tout le temps.
_ Et alors ?
JungKook ne comprenait pas bien pourquoi elle faisait attention à ça. S'il devait surveiller tous les mecs qui regardaient sa copine, il n'aurait même plus le temps de la regarder elle !
_ Bah ça me gonfle, avoua-t-elle. Je sais pas qui c'est mais il m'énerve à te mater tout le temps. J'ai envie d'aller le voir pour lui faire comprendre que t'es déjà pris.
_ C'est pour ça que tu l'as pris en photo ? Pour le retrouver ?
_ C'est son pote que j'ai rencontré, mais oui.
JungKook leva les yeux au ciel. Au fond de lui, il trouvait cela puéril mais il adorait la jalousie de sa copine.
_ YeEun, arrête ça. Ça sert à rien. Il fait rien de mal alors ignore-le.
_ Mais il te...
_ Laisse tomber. On s'en fiche de lui. On est ensemble et c'est tout.
YeEun fit une petite moue, pas super convaincue mais un peu rassurée tout de même.
Alors JungKook se rapprocha d'elle et vient la coller contre son torse. Sa tête se nicha automatiquement dans son cou et JungKook déposa en baiser sur le haut de son crâne.
_ Je t'aime toi. Et j'ai vraiment pas envie d'être jaloux d'un gars qui me regarde.
YeEun éclata de rire. C'était elle la jalouse mais son petit-ami trouvait toujours des mots pour la ramener sur le droit chemin.
Enfin, presque toujours.