Et si Harry avait enfin une vraie figure paternelle? Et si Harry venait à rencontrer des gens qu'il pensait en train de reposer en paix?
Il entre en sixième année à Poudlard. L'été a été dur, Sirius est parti, est seul, ses amis ne lui parle pas vra...
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Le jour de la rentré avait sonné. Même James Potter était excité. Pour la sécurité d'Harry, James avait été autorisé à embarqué dans le Poudlard express. De la même façon que Remus lors de la troisième année d'Harry.
Au coups de 10:30, tout ceux qui devaient aller sur le train était dans le hall. James avait enfilé le même pull que Harry, soit un pull au couleur de griffondor.
James était vraiment grand et ça, Harry n'en avait pas hérité. Avec son 5'-1'', Harry était minuscule. Selon lui, c'était dû à la mauvaise qualité de vie des Dursley.
Arrivés sur le quai 9¾, Harry, James, Ron, Hermione et Ginny embarquèrent sur le train après avoir dit au revoir à ceux qui ne pouvaient aller à Poudlard pour des raisons évidentes.
Le train démarra et au bout de deux heures, Harry se leva et affirma qu'il avait vraiment envie.
Rendu au bout du wagon, Harry remarqua Malfoy sortant des toilettes. Bousculant Harry, Drago donna involontairement un coup de point dans le visage du brun à lunettes.
«-Bon sang! Malfoy!!»
Malfoy se releva vite. Et s'éloigna d'Harry. Harry intercepta le bras de Drago et le ramena devant lui.
«-Lâche-moi Potter!
-Attends! Qu'est-ce qu'il y a? Habituellement tu ne manques pas une occasion de me tomber dessus! Mais là, tu fuis!!
-Est-ce que cela te concerne? Mes affaires? Non. Alors fiches-moi la paix. Veux-tu Potter!»
Malfoy arracha son bras sèchement de la grippe de Harry et examina le brun aux yeux vert attentivement.
Harry Potter était joyeux, cela se voyait. Il avait un père maintenant. Drago ne savait pas vraiment si la vie de l'élu était si extraordinaire que tout le monde pensait. Mais il savait que, maintenant que son père était revenu, Potter était plus joyeux et beaucoup moins émacié que lors des autres rentrées.
«-Et Potter, tu n'es pas le centre du monde...»
Sur ces mots, Malfoy s'en alla. Le coeur gros. Sachant que si quelqu'un pouvait éventuellement l'aider, c'était Potter, mais qu'il avait tout gâcher. Comme d'habitude.
Harry regardait le grand blond s'en aller. En fait, pas mal tout le monde était grand pour Harry. C'est à peine si Hermione est plus grand que lui. Le jeune homme au yeux vert soupira et se promis de surveiller Malfoy. Quelque chose n'allait pas et il allait le découvrir.
En retournant dans le compartiment, l'ancien Auror remarqua l'air renfrogné de son fils.
«-Eh? Qu'est-ce qu'il y a? Harry?»
Le petit brun à lunettes releva les yeux et secoua la main en direction de son père.
«-C'est rien, juste Malfoy qui est étrange. »
James savait que Lucius Malfoy était un Mangemort. Cela ne faisait aucun doute. Le grand blond vaniteux lui avait même laissé un cicatrice lors d'un affrontement. Mais est-ce que Malfoy Sr était prêt à faire embarquer sa progéniture dans le même cirque que lui? Soit, de devenir un serviteur de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom?
James en doutait, mais en même temps, où est-ce que la folie de ces assassin s'arrêterai.
«-Harry, du moment où qu'il ne te fait rien, où est le problème?
-Je... Enfin... S'il nous fait du mal?
-On avisera quand cela arrivera... Je sais que Lucius Malfoy est un Mangemort Harry, mais pourquoi cela ferai nécéssairement de Drago Malfoy un, lui aussi? Ne t'imagines pas des choses trop vite, Harry. C'est l'une des choses que ta mère m'a apprise.»
Harry hocha de la tête. Son père avait raison. Il ne fallait pas juger les gens trop vite. Mais Malfoy, dans son cas, partait déjà avec une balle, deux prises...
Harry s'asseya à côté de Ginny, celle-ci mangeant des choco-grenouille distraitement. Ginny en passa une à Harry, rougissante. L'adolescent aux cheveux hirsutes croqua avidement dedans.
Le train arriva à la gare de Pré-au-Lard lorsque le jour tombait. James fit signe à Harry et parti avec McGonagall.
James suivi Minerva jusqu'au bureau du fameux directeur. Ce dernier montra où les appartement du futur professeur étaient. Soit seulement quelques couloir et escalier plus loin de la tour de griffondor.
«-En cas de problème James, j'espère que tu viendras me voir. Je sais que tu donnera cours à ton fils, mais soit le plus transparent possible. De plus, comme tu va le savoir, Severus est un professeur. Il est ton collègue. Donc, lui comme toi devrez entretenir des relations cordiales et rien de moins, répliqua Dumbledore. Je sais que vous avez eu des relations compliqué lors de vos études ici... Mais maintenant, vous êtes adultes. Me suis-je bien fait comprendre?
-Oui, professeur, intervint sagement James.
-Finalement, continua Dumbledore. Tu as eu vent des cauchemards d'Harry? Bien, alors il y a un autre chambre dans tes appartements, au cas où. Faites-en bon usage. »
Dumbledore poussa la porte en bois épinette noire, un bois provenant du Canada. Cela surprit James de savoir reconnaitre cela puisqu'avec Lily, lors de leur voyage de noces, il lui a prit du temps avant de différencier l'épinette noire du pin. C'est Lily, passionnée de la nature, qui lui apprit à différencier les deux sortes de conifères.
James suivi Albus dans la pièce. Circulaire, elle devait faire un dix mètre de diamètre. Sur la droite, un grand foyer en pierre naturelle était acculé sur un mur avec un papier peint rouge de style baroque. Un grand sofa en cuir brun foncé était en face, posé en biais sur un tapis persan.
En face de la porte, le mur circulaire avait des fenêtres aux cadres blanc. Les rideaux en velours rouge griffondors s'agencaient parfaitement avec le papier peint des murs. À la gauche de la porte d'entrée, se tenait une cuisinette. Un comptoir en granit blanc, des armoires en bois peint en noir et un dosseret de type métro blanc s'harmonisaient parfaitement avec le parquet en chêne foncé. Plu loin sur le même mur que la cuisinette, se tenait trois portes. Une pour la salle de bain, et les deux autres pour les chambres.
«-Merci Albus. C'est très bien ici!»
Albus Dumbledore souria.
«-Il nous faudra aller à la Grande Salle. Maintenant. Oh! Et dernière chose James, l'équité entre les maisons permet de s'épanouir en tant qu'unité...»
Sur ces mots, Albus s'éloigna en compagnie de Minerva McGonnagall.
James fronça des sourcils. Se demanda ce que voulait dire Albus Dumbledore en parlant d'équité et d'unité.
Dumbledore voulait-il qu'il traite ses élèves de la même manière, ce qu'il s'était promis de faire pour son fils. Ou de traiter les maisons pareillement pour que ces dernières ne soient pas isolé et que Poudlard soit unifié. James Potter n'en savait rien...
