Et si Harry avait enfin une vraie figure paternelle? Et si Harry venait à rencontrer des gens qu'il pensait en train de reposer en paix?
Il entre en sixième année à Poudlard. L'été a été dur, Sirius est parti, est seul, ses amis ne lui parle pas vra...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Ronald Weasley était quelqu'un de loyal, courageux mais aussi de très observateur. Malgré son air niais, Ronald observait autour de lui. Remarquant la maigreur de son ami alors qu'ils étaient à Square Grimmaurd.
Ron avait du mal avec les consignes que Dumbledore donnaient. Le directeur avait demandé à Ronald et Hermione de laisser Harry seul, quelques temps. Le jeune Weasley faisait confiance au directeur de Poudlard, toutefois, Ronald avait mal au coeur en voyant les regards méprisant de James Potter.
Mais un jour, lors du premier dimanche du mois de novembre, Ron en a eu marre. Marre de voir Harry seul. Marre d'entendre gémir son meilleur ami la nuit et de ne pas être capable d'aller le réveiller pour lui donner une potion de sommeil sans rêve. Harry était le premier vrai ami de Ronald. Le seul d'ailleurs, parce qu'il était amoureux d'Hermione, une petite-amie en devenir. Mais oh combien il avait entendu de la part de la jeune fille qu'il était un glouton fini... Combien il était un idiot.
Ron n'en pouvais plus, alors c'est en se réveillant au alentours de neuf heures que Ron enfila un sweat aux couleur d'une équipe de Quidditch Londonienne que Ron se dirigea vers le bureau du directeur.
Si on donnait une raison valable à Ron, peut importe qu'elle lui plaise ou non, si elle était logique Ron écoutera le directeur.
«-Monsieur Weasley, commença le Directeur en ouvrant la porte de son bureau. Que puis-je faire pour vous?
-Pourquoi vous ne voulez pas que je sois proche d'Harry cette année? Pourquoi vous ne voulez pas que je prennes des nouvelles d'Harry. Je lui ai envoyé plein de lettres! Durant tout l'été!»
Le directeur soupira. Il n'était pas idiot, il savait qu'entre tous les amis d'Harry, ce serait certainement Ronald Weasley qui aurait son mot à dire. Qui ferait échouer le plan quant à détruire Tom.
«-Harry a besoin d'être seul. Après la mort de Sir-
-Une vraie raison. Parce que moi, si c'est juste pour cette raison, je ne vous écouterai pas. Dans ce genre de situation, les médicomages eux-même suggèrent de ne pas rester seul. Harry est mon ami, même s'il m'a ignoré tout l'été!»
Dumbledore lissa sa barbe. Ronald Weasley ne lâchera pas le morceau.
«-Harry n'a pas besoin d'avoir plus de soucis. Si nous nous faison attaquer, si vous vous faites attaquer, Harry n'aura plus besoin de s'inquiéter pour vous. Pas si vous n'êtes plus amis...»
Ronald en revenait pas. Ce vieux fou isolait Harry pour... Pour quoi d'abord? C'était donc Dumbledore. Dumbledore avait intercepté toutes ses lettres. Probablement celles d'Hermione aussi.
«-De quel droit vous osez prétendre choisir l'entourage et les personnes auxquelles Harry aura droit de parler? De quel droit, monsieur le directeur, et avec tout mon respect pour vous, vous prétendez choisir mes fréquentations? Êtes-vous mon père? Êtes-vous un parent d'Harry? Vous n'êtes que le directeur de Poudlard...
-Mr. Weasley! Je crois que vous oubliez que je suis-
-Je sais très bien qui vous êtes, monsieur le directeur. Je vous dit juste mon opinion. Ce n'est pas interdit? Le seul droit que vous avez sur moi est celui de mon éducation et de mon apprentissage. Tout comme Harry. Je ne m'y connais pas vraiment en politique ou loi, mais je sais que tant que vous n'êtes pas mon tuteur, gardien magique ou un de mes parents, vous n'avez aucun droit sur mes fréquentations, ni sur celles d'Harry.
-Vous devez comprendre que j'ai fais cela pour le plus grand bien. Harry doit vaincre Voldemort, et ce n'est pas en se souciant de ses amis lors de la bataille qu'il y arrivera. Il faut qu'il soit concentré!
-Et si cela le rendait plus fort! Et si le fait d'avoir une famille et des amis le rendait plus fort? Vous ne lui laissez même pas le droit de choisir!! Le choix, vous l'avez fait pour lui, c'est injuste!!»
Ronald avait les larmes qui perlaient sur le coins de ses yeux bleu.
«-Vous ne choisirez plus jamais quoi que ce soit dans ma vie, professeur. J'étais prêt à rester loin d'Harry, si vous aviez une raison valable. Si c'était vraiment la seule option pour garder en sécurité Harry, alors trouvez-en une autre. Je ne resterai pas loin de mon meilleur ami! Bonne journée.»
Sur ces mots, Ron sortit du bureau, entendant les cris de colère du directeur.
Ronald comprenait pourquoi Dumbledore avait fait cela. Harry avait besoin de lui, mais si Ron était blessé, ou pire, mort, Harry se sentirait coupable. Donc en n'étant plus des amis, Harry aurait peut-être un poids de moins sur les épaules. Un soucis de moins.
Mais choisir cette voie, était lâche. Ron n'était pas connu pour sa lâcheté.
Ronald avait toujours eu de la difficulté à l'école. Ne comprenant pas la matière présenté. Ron était quelqu'un qui préférait la pratique à la théorie. Tout le contraire d'Hermione. Hermione s'acharnait sur lui. Le rabaissant, lui disant qu'il devait porter plus attention aux cours. Mais Ron le faisait déjà, même qu'il faisait des nuits blanche pour lire les livres et ses notes. Et quand Harry se réveillait, il aidait Ron, lui expliquant lentement la théorie. Et il finissait par comprendre.
Ron s'ennuyait de son meilleur ami. Pour le moment, il était certain qu'Harry ne voudrait pas lui parler. Il devait parler à Hermione.
Mais tout ne se passa pas comme espéré. Hermione l'avait sermonné à propos de l'épisode avec le directeur. Il s'était disputé sur le sujet d'Harry, et finalement, Ron était seul. Hermione s'était en allé comme si de rien n'était vers des filles de Serdaigle de leur année.
S'il devait passer entre les pattes d'un dragon en train de cracher du feu pour redevenir ami avec Harry, Ronald le ferait.
