Chapitre 5: Vacances

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Harry était furieux. Hermione et Ron ne répondait pas à ses lettres. Il se sentait abandonné. Heureusement, Drago, lui, répondait. Ils s'envoyaient des lettres chaque jour. Mais sous des surnoms au cas où si des partisans de Tu-Sais-Qui les interceptaient. Drago avait peur que son père le surprenne en train de correspondre avec le Survivant. Ils s'écrivaient donc sous les noms de Dragon (pour Drago) et Serpent (pour Harry).

Un soir, alors qu'il répondait à Drago, son oncle vint:

- Nous sortons, annonça-t-il.

- Pardon?

- Nous sortons. Nous, c'est à dire ta tante, Dudley et moi.

- Parfait, répondit Harry d'un ton morne en retournant à l'écriture de sa lettre.

- Et il t'es interdit de quitter ta chambre pendant notre absence, ça ne changerais pas beaucoup puisqu'il était confiné dans cette pièce depuis qu'il avait sauvé Dudley d'un détraqueur ce qui lui avait valu de risque sa place à Poudlard, pensa Harry.

- D'accord, répondit-il à son oncle.

- Interdiction également de toucher à la télévision, à la chaîne stéréo ou à quoi que ce soit qui nous appartiennes!

- Très bien.

- Interdiction de voler de la nourriture dans le frigo.

- Ok.

- Je vais fermer ta porte à clé.

- Vas-y.

L'oncle Vernon regarda son neveu avec colère, visiblement méfiant de cette absence de réaction, et quitta la pièce en refermant la porte derrière lui à clé.

Une fois les Dursley partit, la maison parut trop calme pour Harry. Il commençait à flipper. Après tout, il y avait bien eut deux détraqueurs dans Privet Drive il y a à peine une semaine.

Soudain, il entendit un bruit de vaisselle cassée en provenance du rez-de-chaussée. Les détraqueurs ne peuvent faire tomber de la vaisselle, ça devait être des cambrioleurs. Le silence revint quelques secondes, puis des voix s'élevèrent. Harry prit sa baguette magique qui se trouvait sur sa table de chevet et se posta devant la porte de sa chambre, l'oreille aux aguets.

Il sursauta d'un coup en entendant la serrure de sa porte cliqueter bruyamment. La porte s'ouvrit sans bruit. Il n'y avait personne en face de la porte et Harry ne vit personne en sortant de sa chambre. Quand il arriva devant l'escalier, son coeur remonta dans sa gorge. Dans la pénombre du hall, il distinguait huit ou neuf personnes qui venait de lever les yeux vers lui.

- Baisse ta baguette, mon garçon, tu risques d'éborgner quelqu'un, dit une voix grave, semblable à un grognement.

Harry se sentit tout de suite soulagé, il avait reconnu la voix de Maugrey. Il descendit.

- Ne t'inquiète pas, Harry. Nous sommes venu te chercher, il reconnut aussitôt le professeur Lupin.

- Pourquoi est-ce que nous restons dans le noir? demanda une troisième voix qu' Harry ne connaissait pas.

Au lieu d'appuyer sur l'interrupteur, elle murmura un "Lumos" et Harry put enfin voir qui venait le chercher. C'était une femme à l'allure étrange qui venait d'allumer sa baguette. Elle semblait être la plus jeune du groupe, elle avait un visage pâle en forme de coeur et des cheveux courts d'une intense couleur violette. Il y avait aussi un homme chauve qui portait un anneau d'or à l'oreille. Un autre sorcier aux cheveux argentés et à la voix sifflante et d'autres sorcières et sorciers encore.

Harry termina de descendre les escaliers tout en mettant sa baguette dans la poche arrière de son jean.

- Ne met pas ta baguette là, mon garçon! rugit Maugrey. Imagine qu'elle s'enflamme toute seule. Des sorciers plus expérimentés que toi se sont déjà retrouvé avec une fesse en moins !

- Tu as déjà vu quelqu'un qui avais perdu une fesse? demanda d'un air intéressé la sorcière aux cheveux violets.

- Peu importe, ne met pas ta baguette dans ta poche arrière, c'est tout! grogna Fol Oeil. Question de sécurité élémentaire, mais personne ne s'en soucie plus.

***

Drago Malfoy, avait passé ses vacances à attendre et répondre aux lettres d'Harry car, comment dire... Il c'était rendu compte pendant ces vacances qu'il avait développé des sentiments légèrement beaucoup plus fort que de l'amitié pour ce foutu Gryffondor. Il avait beaucoup hésité, mais finalement, il avait osé lui envoyé sa lettre pour son anniversaire. Elle disait:

 Pour Serpent,

Bon anniversaire!

Je te donnerais ton cadeau à la rentrée, à l'heure et l'endroit habituel, car il n'est pas possible de l'envoyer par hibou. J'espère que tu passeras un chouette anniversaire malgré ta famille plutôt douteuse.

Dragon

Il stressait maintenant et espérait que son hibou ne trouverait pas Harry tout comme il avait hâte d'être à la rentrée pour offrir son cadeau.

***

Harry était depuis déjà une ou deux semaine au square Grimmaurd, il avait été à son audience au ministère. Finalement, il irait à Poudlard. Dès qu'il fut rentré, il écrivit la bonne nouvelle à Drago qui était bien sûr au courant pour les détraqueurs.

 Ils ne pouvaient plus parlé autant que quand il se trouvait au 4 Privet Drive parce qu'Harry ne voulait pas de question indiscrète de la part de Ron ou d'Hermione. Il lui arrivait de se lever quand Ron dormait encore pour allé écrire sa réponse à la cuisine où il y avait rarement du monde à 7h.

Parfois il croisait Sirius. Il ne posait pas de question mais Harry voyait bien qu'il n'était pas dupe.

Le 1er septembre, Harry, Ron, Hermione, Ginny, Fred et George partait pour Poudlard. Une fois le train partit,Ron et Hermione durent allés dans le wagon réservé aux préfets et Fred et George partirent à la recherche de leur amis Lee Jordan. Ginny lui dit:

- Je vais retrouver Luna, tu veux m'accompagner?

- Ok, répondit-il précipitamment ne voulant surtout pas se retrouver seul comme un débile.

Luna Lovegood était une fille des plus étranges, elle portait des lunettes au formes inhabituelles et tenait son magazine à l'envers. Ginny et elle se mirent à se raconté leurs vacances. Harry se sentit mal à l'aise et il sortit du compartiment prétextant une envie pressante.

Il n'avait plus qu'à flâner dans le train. Il passa devant plusieurs compartiments . Au bout d'un temps, il se sentit suivi. Il regarda derrière lui et souris tout en continuant à marcher devant lui. Enfin, il trouva un compartiment vide et s'y engouffra. Il attendit derrière la porte que la personne qui le suivait, entre.


Nos ennemis sont parfois ce que nous avons de plus précieux!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant