J'ouvris la porte et resta un moment choquée.
- J'ai le droit de venir dire bonjour à ma copine non ? Demanda t-il en faisant un sourire narquois.
Ce sourire narquois que j'aimais tant.
- Je ne suis plus ta copine. Dis-je entre les dents, la colère commença à s'emparer de moi.
- Oh ma chérie, tu ne veux même pas me laisser entrer?
- Je t'ai dit de partir, connard.
Je mis instactivement ma main sur ma bouche, en regrettant mes paroles. Mathieu commença à serrer ses poings.
- Sale traînée, ne me parle pas comme ça. Dit-il en s'approchant dangereusement vers moi, je baissa ma tête en sachant de quoi il était capable.
- Tu as toujours autant peur de moi à ce que je vois chérie.
- Ta gueule, pars d'ici ou j'apelle la police. Je fus choquée de mes paroles, je suis le genre de fille à toujours avoir peur de tout et qui n'ose répondre à personne à part Dylan. Je n'eus pas le temps de partir que je m'écroula par terre, ma main posée sur ma joue qui devait être bléssée par la gifle que je venais de recevoir.
- Ne me parle pas comme ça, tu connais les conséquences salope. Dit-il énervé, sa mâchoire était contracté tout comme ses mains.
Il me donna un coup de pied dans le ventre, je poussa un cri de douleur, les larmes commencèrent à monter et je ferma les yeux pour essayer de contrôler ma respiration.
Un autre coup dans les jambes, dans le ventre. Je n'arrivais plus à supporter la douleur, ma tête entre mes mains, je n'étais pas capable de me défendre seule. Les larmes coulèrent toute seule, pourquoi personne venait m'aider ? Pourquoi ?
- Dylan... Chuchotais-je avec le peu de force qui me restait.
Apres une bonne vingtaine de minute à me faire frapper sans cesse, il me laissa là, toute seule et inconsciente. Je ne savais pas si j'étais morte ou non, il fait noir. D'un coup, plus rien.
Pdv Dylan O'Brien.
Merde, j'avais oublié une feuille chez Aurélie, faut que j'y retourne.
- Maman, j'ai oublié quelque chose chez Aurelie, je reviens dans quelques minutes. Lui criais-je, je pris ma veste en cuire et mis mes baskets. Je marchais tranquillement avec les écouteurs dans mes oreilles quand une petite fille venu vers moi. Je les enleva.
- Salut! S'exclama t-elle avec sa toute petite voix.
- Salut, je peux t'aider ? Lui demandais-je en m'accroupissant pour me mettre à sa hauteur.
- Ma sœur veut que tu signes ça pour elle, elle est là-bas. Me dit-elle en pointant une jeune fille qui se retourna, sûrement gênée.
- Passe moi un stylo et un papier.
Elle me tendit un journal avec un stylo, je trouva une page dedans et je signa, je mis un petit coeur pour être gentil. Elle me souris et repartit vers sa sœur. Je remis mes écouteurs et continua de marcher en direction de la nouvelle maison d'Aurélie qui se trouvait à 5 minutes à pied.
Arriver devant chez elle, je ne réfléchissais pas et courra vers elle. Elle était recroquevillé sur elle-même. Elle avait reçu une gifle, sa joue était rouge et on le voyait bien. Putain, qui a pu la toucher ?
- Aurélie, répond. Chuchotais-je dans son oreille.
Elle ne répondit rien et un moment je pensais qu'elle était morte, je commençais à stresser alors je l'a pris en mettant un bras en dessous de ses genoux et l'autre derrière son dos. J'essayais de trouver un taxi qui pourrait m'emmener à l'hôpital, mais il y en avait peu qui passait ici. Le temps passe bordel, il faut que je fasse quelque chose. Je la posa par terre et appela ma mère.
- Maman, s'il te plaît, Aurélie n'est vraiment pas bien, vient chez elle ! Lui criais-je presque mais voir Aurélie dans cet état n'était pas acceptable.
Après 2 minutes seulement, elle était devant moi, je lisais dans son regard de l'inquiétude. Elle me fit signe de monter de je pris délicatement Aurélie et l'a posa dans les sièges situés derrières. Elle redémarra à tout vitesse.
On vient d'arriver à l'hôpital et je porta ma meilleure amie en courant pour ne pas perdre plus de temps. Quand je fus arrivé, une infirmière m'a remarqué et est allé chercher un docteur, elle revint après quelques minutes.
- Vous devez aller à la salle 367. Me dit-elle simplement avant de me faire un signe pour que je la suive, toujours en courant.
Je suis assis maintenant devant la salle 367 car le docteur ne m'a pas permis d'entrer dedans, ma mère venait d'arriver et elle essayait tant mal de me réconforter, mais rien n'y faisait. Si je n'aurais pas laissé Aurélie seule, rien ne serait arriver, je suis vraiment qu'un con. Mais aussi, qui aurait pu vouloir presque tuer ma Aurélie ? Il le regrettera aussitôt quand je le saurais. Beaucoup de questions se promenaient dans ma tête mais je fus vite sorti de mes pensées quand le docteur sortit de la pièce, je me leva brusquement en attirant l'attention de plusieurs infirmières.
- Vous êtes de la famille ? Me demanda t-il.
- On peut dire ça comme ça.
- Elle a eu beaucoup de chance, elle a quelques os cassés donc elle devra se faire opérer, et cela coûte très cher...
- Ce n'est pas un problème. Le coupais-je.
- Bien, elle pourra se faire opérer demain car c'est le plus vite possible est mieux dans son cas. Mais que c'est-il réellement passé ?
- Docteur, moi-même je n'en sais rien. Lui répondis-je en baissant ma tête.
- Je dois vous faire signer quelques feuilles ...
- Je les signerai. Répliqua ma mère qui n'avait pas ouvert la bouche depuis l'arrivée du docteur.
- Très bien, donc venez avec moi et cher monsieur, vous pouvez la voir mais ne faite pas long car elle n'est pas du tout rétablie.
J'hocha la tête et entre dans la chambre, je souris en voyant qu'Aurelie dormait paisiblement, il ne m'a pas dit si elle était inconsciente mais je pense que ça aurait du être le cas.
Plusieurs files la reliaient ce qui me faisait un peu peur que ça soit aussi grave que ça, sa poitrine bougeait de haut en bas preuve qu'elle respirait. Je m'assois à côté d'elle sur un petit fauteuil marron.
- Heureusement que le docteur sait comment te réparer petite. Chuchotais-je en sachant très bien qu'elle ne m'entendrait pas. J'ai eu vraiment peur tu sais, la prochaine fois court si tu revois la personne qui t'as fait ca, et je ne pense pas que tu t'es fait ca toute seule petit coeur. Sache que je t'aime vraiment et je ne veux pas que ca se reproduise, je n'ai jamais eu autant peur dans ma vie... Je viendrais tuer de mes propres mains si je sais qui sait. Personne ne te touche sans mon accord. Je souriais à la dernière phrase. Promis je reviens te voir demain, mais je dois y aller, encore un interview, ce que s'est ennuyant de pas pouvoir te voir rire. Je déposa un dernier bisou sur son front avant de m'en aller. Je m'arreta à l'embrasure de la porte.
- Je t'aime super fort. Au revoir.
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J'aime trop cette musique *-* !
Comment vous allez ? J'ai trouver une idée de fiction grace à quelques personnes qui se reconnaitront, je vous remercie vraiment !
Indi qui vous aime