Nephy

♧ Chapitre 9 ♧

Je resta un instant pétrifié, mes doigts où avaient été posés ceux du jaguars. Ne comprenant rien à ce soudain changement de comportement.

- Bon, Lyne on t'attend !
Dit la voix d'Alex.

Je sauta habituellement de branche en branche jusqu'à atterrir sur le sol humide. Je rejoignis alors les trois garçons à table et parti rapidement me coucher suite au peu d'heure de sommeil dont j'avais disposées.
Il me réveillèrent à la nuit tombée pour que nous prenions la toute, je pris une douche avant de partir, regrettant les deux semaines sans voir d'eau.

..☆~☆~☆..

La laniere dans ma main, je ressera le tissu recouvrant ma chevelure noir et argenté.
Je pris la gourde et l'accrocha à ma ceinture. Le sac bien encré sur mon dos, nous commencions à laisser derrière nous les arbres. Remplaçant la verdure si familière par des dunes de sables
à perte de vu.

- Alors ma chérie, pourquoi te lancer à travers ce désert accompagné de deux clowns ?
Dit Thorens en marchant à ma hauteur.

Je grogna sourdement à ce surnom qui me déplaisais énormément.

- Pour commencer, je ne suis pas "ta chérie" et ce sont loins d'être des clowns.
Repondis je du tact au tact.

Il rigola doucement à mon agressivité nouvelle.

- Tu es sûr pour la deuxième partie de ta phrase ?
Demanda t'il en regardant les deux garçons derrière nous.

Je jeta, moi aussi, un regard à mes deux amis, je soupira en voyant Alex essayer de faire manger du sable au métamorphe.

- Je peux revoir ma réponse ?
Questionne ai-je Thorens en souriant légèrement gêné.

- Bien sûr.

- Ce sont des clowns.
Rigole ai-je, accompagné par notre guide.

- Je voudrais juste savoir la raison qui pourrais bien pousser, une magnifique jeune fille comme vous, à vouloir aller en plein milieu de nul part.
Fit il en souriant étrangement.

Je soupira une énième fois à son compliment et laissa planer un blanc.

- Quête de savoir...
Repondis je simplement en observant les grains de sable sous le jour levant.

Thorens haucha la tête, n'insitant pas plus voyant qu'il n'aurait pas d'autre réponses.
Mes yeux fixèrent l'horizon se brumant légèrement.

Quelques heures plus tard, le soleil c'etait levé, il nous réchauffait de la nuit passée à grelotter. Les garçons étaient passé devant et parlaient tranquillement. Tandis que nous progression à pas de fourmis vers les montagnes. Je scrutais et détaillais chaque courbes, chaque grains, chaques petits détails que je pouvais capter.

Le sable volait, il fouettait nos visages, s'incruster dans nos vêtements, nos cheveux, ralentissant notre avancée.
Le soleil auparavant agréable, était devenu insupportable et insoutenable, la chaleur nous faisait souffrir, ralentissant toujours plus nos déplacements.