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(Eren)

Il blaguait n'est ce pas ? Je suis actuellement entrain de récupérer toutes les bouteilles de bières vides en observant Levi fumer une clope sur le balcon.

Je ne comprends pas cette « punition », c'est lui qui en demande le plus souvent, j'imagine que ça va être long, mais plus pour lui non ?

A moins que je ne lui plaise plus ? Non, c'est impossible, lors de nos ébats il me dit souvent que je suis désirable. Ce n'est pas ça. Mais alors quoi ? Je ne le satisfait pas assez ? Il faut que je me reprenne. Si ça se trouve, il veut peut – être faire une pause de ce côté là pour devenir plus doux ? Déjà ce matin il a faillit m'embrasser, c'est une preuve qu'il veut qu'on avance niveau amour non ? Je lui jette encore quelques regards avant de m'attaquer au tapis en rouspétant. Putain que ça pue. Je déteste Hanji. Quand l'appartement est enfin complètement vide des traces de la fête, Levi m'invite à manger.

On est assis au comptoir de la cuisine, face à face. Mais Levi ne me regarde pas.

- Levi ?

- Quoi.

- Euh... Pour tout à l'heure, tu blaguais c'est ça ? Il ne daigne même pas me jeter un coup d'œil.

- Non.

Je me tais, et ne dis plus rien jusqu'à l'heure du coucher. Levi ne dit rien lui non plus, il se couche, et me tourne le dos. Après une grande inspiration, je passe mon bras autour de sa taille. Sa taille si fine et musclée, content qu'il ne me repousse pas, j'agite doucement mes doigts sur sa taille comme pour jouer du piano et raffermi ma prise sur son corps chaud. Ça fait du bien de le sentir contre moi.

- Oi, Eren tu fous quoi ?

Je desserre mes bras lentement, avec l'espoir qu'il me demande de les laisser.

- Je pensais que tu profiterais de ces 4 mois pour être... Tu sais ? Avec moi...

Il se retourne rapidement.

- Eren, si ce n'était pas une vraie punition, je ferai ça, tu ne crois pas ? Dit-il en attrapant mon menton des ses longs doigts fins. Je rougis, tout en me demandant ce qu'il va faire. Il me rapproche encore un peu de lui et passe sa grande main dans mon dos ce qui me procure des frissons. Il sourit, et m'embrasse.

Je rougis encore plus et réponds à son baiser, sans vraiment réfléchir à ses paroles. Mon ventre se noue, et un sentiment de bien être s'y tasse. Quand il coupe le baiser, je ne peux m'empêcher de lui sourire, heureux qu'il m'aie embrasser. Mon cœur s'emballe sous son regard, sous sa main dans mon dos qui me procure de douces caresses. Je pose ma main dans le creux de son cou. Heureux.

- Sauf que c'est une vraie punition, alors je ne le ferai plus.

Il se retourne, il me laisse moi, mon cœur qui bat la chamade rien que pour lui et mon dos si froid. J'ai froid. J'ai si froid. 

(519 mots)


Abstinence [ Ereri/Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant