Leçon 10 : La France

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À son premier cours de mademoiselle Fuyutsuki, Louann reçue un bout de papier de la part de Yoshito.

[Yoshito : Tu déjeunes avec nous cette fois.

Louann renvoya le papier.

Louann : C'est un ordre ou une menace ?
Yoshito : Prends le comme tu veux.

Louann fit passer le papier.

Louann : OK.]

Le cours se termina, la récréation vînt. Louann, Yoshito et Urumi décendirent les escaliers.

Urumi : Alors Louann, on mattait Fuyutsuki ?
Yoshito : Urumi c'est indiscret.
Louann : Et surtout très faux.

Yoshito et Urumi regardèrent Louann, incrédules.

Louann : Faux dans le sens totalement vrai.
Urumi : On s'en doutais.
Louann : Elle est en couple ?
Yoshito : Tu es un peu jeune pour elle.
Louann : Je sais. Je demandais par curiosité.
Urumi : Il me semble que non. Onizuka à un faible pour elle.
Louann : Je comprends, elle est mignonne. J'aime bien sa personnalité.
Urumi : C'est une sainte nitouche.
Yoshito : C'est mieux qu'une trainée.

Louann fit la moue.

Louann : Je n'aime pas ces termes.
Urumi : Trop injurieux à ton goût ?
Louann : De la part d'une blonde et d'un matheux, bon.

Il eu un silence.

Louann : Je n'aime pas trop sa coiffure, sinon.
Urumi : Fais plus subtile pour changer de sujet la prochaine fois. On t'as vexé ?
Louann : Bah je sais pas, parler mieux. Je vous aime bien mais des fois, vous vous pensez supérieure à tout le monde, alors que vous n'êtes personnes.

Les deux camarades se regardèrent.

Yoshito : Tu marques un point.
Louann : Je sais. Tant mieux que vous vous en rendiez compte.

Urumi ne répondit pas.

Louann : Il y en a une moins humble.
Urumi : Je ne suis pas comme Yoshito, moi, je me respecte.
Louann : T'es vache, et c'est faux.
Yoshito : Laisse, Onizuka l'avait déjà remise à sa place par le passé.

Urumi se leva.

Urumi : Ça ne m'amuse plus, vous n'êtes plus drôle. Si c'est pour vous entendre déblatérer des absurdités, je préfère me retirer.

Louann haussa les épaules.

Louann : Personne te retient...
Yoshito : Laisse, elle ne restera pas vexer longtemps, elle t'apprécie trop pour ça.
Louann : Et toi ?
Yoshito : On se retrouve ensemble mais je pense que je lui suit dispensable.

La sonnerie retentit et les cours reprirent, jusqu'à midi. Effectivement, Urumi avait totalement changé d'attitude, tout allait à nouveau bien, elle s'était même installée à coté de Louann.

Louann : Bon appétit !

La brune mangea petit à petit le contenu de sa barquette de sushi. Urumi retira un riz des cheveux de la brune.

Urumi : Fais attention. On dirait un goret.
Louann : Pas ma faute. C'est mes cheveux.

Urumi tripotta les cheveux de Louann.

Louann : Quoi ? Y a encore du riz ?
Urumi : Non. C'est juste que la texture de tes cheveux est très occidentale.
Louann : Logique.

Urumi mit son doigt dans les boucles de Louann. Elle mangea ensuite dans son assiette. Yoshito avait regardé la scène.

Yoshito : Tu as quelles origines ?
Louann : Française.

Urumi se leva.

Urumi : Aah la France ! J'adore ce pays !

Urumi tourna sur elle-même.

Louann : Sûrement.
Urumi : J'adorerais pouvoir y aller un jour.
Louann : On pourrait y aller tout les trois.

Yoshito et Urumi furent surpris.

Yoshito : Ma mère n'accepterait pas.
Urumi : L'avion c'est bof.

Louann soupira.

Louann : Plus tard alors, quand Onizuka aura atteint la maturité mental !
Urumi : T'as dit plus tard, pas jamais.

Les amis se sourirent. De la musique commençait à se faire entendre. Deux élèves écoutaient du rap à côté des trois personnes.

Yoshito : C'est du rap américain ça.
Louann : Yes.
Yoshito : Je n'aime pas ça.
Louann : Ah oui ? T'écoutes quoi toi ?
Yoshito : Rien. C'est plus relaxant.
Louann : Et toi Urumi ?
Urumi : "Bluestone alley" de Congfei wei par exemple. Je l'écoute surtout en musique de fond.
Yoshito : Et toi ?

Louann se tourna vers la musique.

Louann : J'aime ce qu'ils écoutent.

Ils se mirent à regarder les adolescents puis virent Onizuka s'approcher vers eux un peu trop rapidement. Ils les engeulèrent brièvement avant d'apercevoir Louann qui lui faisait signe. Il s'approcha d'elle.

Louann : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Onizuka mit ses mains dans les poches de son jean.

Onizuka : J'étais-au-calme, et je vois ces deux bouffons flinguer le hip-hop !
Yoshito : C'était pas du hip-hop, professeur.

Onizuka mima un lancer en arrière avec sa main, comme si il rejettait sa remarque.

Onizuka : C'est pareil.

Midi se finit. Plus tard, l'école aussi.
Le week-end vint. Le festival dansant de l'école était justement pour ce week-end. Mais Louann ne voulut pas y aller.
Urumi appela la brune pour lui demander si elle voulait passer du temps avec elle. Louann, malgré sa flemmardise, accepta. Étant nouvelle il était normal de ne pas montrer ses vices trop tôt. Elles se donnèrent rendez-vous dans un parc. Urumi aperçu Louann au loin et attendit qu'elle vînt à elle.

Urumi : Tu es en retard.

Louann soupira.

Louann : Mieux vaut tard que jamais.

Urumi vit pour la première fois Louann sans sa tenue d'écoliere.

Urumi : Tiens ? Tu gardes toujours tes mitaines noir ?
Louann : J'ai opter pour celles effet cuir aujourd'hui.

Louann rapprocha sa main du visage d'Urumi.

Louann : Tout aussi splendide n'est-ce pas ?

Urumi baissa la main de Louann.

Urumi : Certe.

Les deux amies se posèrent sur de l'herbe, un peu plus loin.

Urumi : Tu caches ton corps à cause de ce qu'il s'est passé ?
Louann : Avec les amis de mon père ?
Urumi : Oui. C'est la première fois que je vois tes avant bras. Ta veste d'écolière les cachent d'habitude.

Louann acquiesça.

Louann : En évitant de trop se montrer on réduit peut-être les chances de se faire agresser.
Urumi : N'importe quoi.

Louann regarda Urumi, étonnée.

Urumi : C'est pas à toi de cacher ton corps. C'est aux autres de ne pas te toucher si tu n'en a pas envie.

GTO - Professeur OnizukaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant