Louann et Noboru arrivèrent à destination.
Onizuka : Nom d'un banzaï ! On a failli attendre !
Toute la bande était là, assise autour d'une table devant un buffet déjà servi.
Kunio : Installez-vous ! Il y a encore de la place.
Les deux adolescents se dirigèrent vers les places libres. Onizuka s'était décalé de Yoshito pour laisser Louann s'installer.
Louann : Ça a l'air bon, et cher.
Louann posa ses yeux sur Onizuka d'un air suspicieux.
Onizuka : J'ai de quoi payer.
Louann : Sûr ?
Onizuka : Sûr.
Louann resta dubitative.
Urumi : J'arrive pas à croire que tu partes, Louann, ça me donne envie de pleurer, sincèrement.
Yoshito tendit un mouchoir à Urumi, au cas où.
Yoshito : C'est rare de te voir comme ça.
Onizuka : Aussi émotive !
Kunio voulut ajouter une remarque, mais Tadaaki et Koji l'en empêchèrent.
Urumi : Si vous avez vraiment cru que j'avais un cœur de pierre, c'est que mes talents de comédienne sont toujours d'actualité.
Louann : Tu vas me manquer aussi, Urumi.
Urumi plongea son regard dans celui de Louann, elle lui rendit mutuellement. Puis la blonde se leva de table et détourna la tête.
Urumi : Je vais aux toilettes.
Elle serra fort le mouchoir que Yoshito lui avait donné.
Onizuka : Murai, si tu rajoutes un truc quand elle revient, je te défonce.
Kunio voulut se défendre mais n'en eut pas le courage.
Kunio : B... bien noté.
Louann prit une gorgée de son verre.
Yoshito : Tu ne vas pas manquer qu'à Urumi.
Louann sourit à Yoshito.
Louann : Ne t'inquiète pas, elle n'est pas la seule qui va me manquer.
Ils échangèrent un regard complice.
Kunio : Encore désolé de t'avoir insultée. J'étais vraiment stupide.
Onizuka : Pinocchio, sors de ce corps !
Kunio : Mais vous allez arrêter, oui ! Je parle sérieusement !
Louann : C'est compris et déjà pardonné, ne t'en fais pas.
Ils se rendirent un sourire, Kunio davantage gêné que Louann.
Noboru : C'est si triste que tu partes si tôt.
Louann : Le monde est grand, je ne pars pas pour toujours.
Noboru ne sembla pas rassuré par cette réflexion. Onizuka lui donna un coup de pied pour le secouer.
Onizuka : Arrête de faire cette tête ! Ce n'est pas un adieu.
Noboru : Oui...
Urumi revint, elle avait l'air encore visiblement troublée, mais personne ne lui en fit la remarque.
Louann : En tout cas, merci les amis. Je n'aurais pas pu rêver plus belles rencontres. Je me suis sentie à ma place et je garderai ce précieux souvenir dans mon âme pour toujours.
Tout le monde acquiesça dans la joie. La soirée se poursuivit. Onizuka buvait tellement qu'on aurait dit qu'il allait lui-même devenir du saké. On fêta dignement le départ de Louann avant de se quitter pour de bon, pour la toute dernière fois. Noboru resta un moment avec elle devant le restaurant. Onizuka était resté à l'intérieur pour payer, et pour de vrai.
