∆ communication ∆

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-pdv Théo-

22h16

On est allé chez Cédric en prétextant une soirée tranquille avec un peut d'alcool qu'on a acheté juste avant de venir.

A: tu veux un verre Cédric ?
C: non merci, je ne boit pas.
L: bois un coup !
T: mais ouai, ça te fera du bien.
C: si vous insistez..
A: rhum ou vodka ?
C: rhum..

Cédric engloutit son shoit de rhum en un rien de temps.

L: ouai, doucement quand même hein.
C: je préfère de loin le Champagne.
A: tu n'as cas te la payer toi-même ta bouteille.
C: encore un complexe d'infériorité ?
A: tu va pas recommencer..
C: j'essaie simplement de te comprendre.
A: tu m'énerves quand tu dit ça.
C: excuse moi de ne pas réussir à te cerner.

Je trouve qu'elle est un peu dur avec lui, ce n'est pas de sa faute si il ne sait pas décoder les différentes émotions.

L: tes fort en quoi en faite ?
C: je suis professeur de physique dans un gigantesque amphithéâtre qui appartient à une grande faculté, tu pense que je suis nul en quoi ?
L: je ne te parlais pas forcément d'intelligence.
C: de quoi voulais tu parler alors ?
L: je sais pas, si tu savais jouer d'un instrument, si tu savais dessiner ou si tu étais bon en mécanique ou en sport.
C: je n'en vois pas l'intérêt, l'intelligence es la clé de la réussite.
L: je ne suis pas forcément le plus intelligent ni le plus con mais pourtant j'ai réussi ma carrière d'artiste.
C: bah...je....enfaîte....laisse tomber... si ça n'était pas mon appartement je serais parti en claquant la porte.
A: tu veux bien arrêter tes crises, il essaie juste de te faire comprendre que des fois l'intelligence ne fait pas tout.
C: je sais qu'il veut que je comprenne mais j'ai déjà essayé de comprendre et je n'y arrive pas.
A: c'est pourtant facile de comprendre que tu n'est pas le centre du monde.
T: tu parle d'un génie..
C: tu veux bien m'aider au lieu de me rabaisser de cette manière ?
A: bah alors ? On a un petit complexe d'infériorité ?
C: bon très bien. Je m'excuse de mon excentricité, et je suis sincère.
A: merci.
C: j'essaierai de me mettre à la place des autre de temps en temps.
T: tout le temps tu veux dire.
C: non, pourquoi je ferais une chose pareille ?
L: tu blesses souvent les personnes qui t'entourent, avant de dire quoi que ce soit il faut que tu pèse tes mots.
C: peser mes mots ? Je dois avouer que je n'ai jamais essayé.

Il m'a l'air un petit peu perdu..

C: je peux essayé de "pesé mes mots" maintenant ?
L: vas-y.
C: bon très bien.

Il à l'air de réfléchir profondément à ce qu'il va dire tout en ce tournant vers Aliénor.

A: mais si tu met cinquante ans à sortir une phrase c'est mal barré Cédric.
T: laisse le, au moins il essaye.
C: Aliénor ?
A: humm ?
C: au vue de ta silhouette j'en déduis que tu as bien mangé ces dernier mois.

En fait il faudrait lui faire tout un cours sur la "pesée des mots"..

A: sa y est, je vais le tuer.
C: j'ai dit quelques chose qu'il ne fallait pas ?
T: tu n'aurais pas du lui dire ce genre de chose.
C: mais si je pense qu'elle a pris du poids j'ai le droit de lui faire savoir non ?
T: ça dépend des personnes, mais Aliénor à déjà des soucis avec ça il vaut mieux éviter ce genre de remarque.
C: c'est noté, je suis désolé Aliénor.
A: c'est rien, je rentre de toute façon.
T: pourquoi ? Reste..
A: non c'est bon je rentre.

Je me lève rapidement pour rattraper Aliénor.

L: Théo ! laisse la seule un moment.
T: mais elle a peut-être besoin de parler.
L: si c'est le cas elle t'en parlera plus tard, mais là elle a certainement envie d'être seule un moment.
T: d'accord..

Je me jette dans le canapé.

C: elle a un de ces caractère de cochon..
L: elle est juste paumé à mon avis.
T: je suis là pour elle, pourquoi elle ne le voit toujours pas..
L: elle s'en rendra compte, ne t'en fait pas.
T: j'espère..

C'est vrai quoi, depuis que je suis là elle ne fait que de me fuir quand elle se sent mal. Elle préfère se confier à lucas..

T: je vais rentrer je suis fatigué..
L: vas-y je reste encore un peu avec Cédric.
C: bonne nuit Théo.
T: ouai bonne nuit.
C: lucas, tu me dit si je me trompe. Théo est nerveux ?
L: tu marque un point.
C: yes !
T: content de te rendre heureux.

Je monte les escaliers et rejoins l'appartement d'Aliénor.

T: Aliénor ?
A: je suis là.

Elle regarde sagement la télé sur le canapé. Je la rejoins.

T: tu sais que je suis là si ta des problèmes.
A: je préfère en parler à lucas..
T: je comprend pas pourquoi tu préfère parler de tes problèmes à lui plutôt qu'à moi..
A: j'ai pas envie de t'inquiéter avec mes problèmes.
T: ah parce que tu crois que d'avoir une copine qui préfère se confier à mon meilleur pote c'est rassurant ?
A: il m'a dit que tu traversais une mauvaise passe en ce moment..
T: et bah il te dit pas tout lui.
A: comment ça ?
T: lui aussi traverse une mauvaise passe, peut-être pas la même que moi mais lui aussi il ne se sent pas très bien et ça ne l'empêche pas de t'aider pour autant.
A: qu'est-ce qu'il lui arrive ?
T: difficile à dire, il fait le mec heureux alors qu'il se sent seul. Le problème c'est qu'il n'arrive plus à faire confiance en personne.
A: ça doit être dur d'être célèbre..
T: ouai, en vrai ça a l'air cool vue de loin puis quand tu plonge dedans c'est la merde.
A: il vous arrive d'être heureux ?
T: la fame a s'est bon et mauvais côté.
A: je t'aime.
T: c'est pas un peut tôt pour le dire ?
A: j'en sais rien, ça me démangeait de te le dire..

Je fini par l'embrasser et je la déshabille.

A: on fait quoi si lucas entre ?
T: il refermera la porte aussi vite qu'il l'aura ouvert.
A: comment tu peux en être si sûr ?
T: on était tous en coloc' ça m'est très souvent arrivé.

Je lui pince délicatement les tétons avec mes lèvres en y passant quelques coup de langue par moment. Quand je relève la tête pour l'embrasser je la vois s'attacher les cheveux.

danse macabre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant