Chapitre 26

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Moi: ok

Je marche et compte les dernières secondes qui me relient à cette pièce. Ma vue est complètement brouillée par les larmes,si bien que je ne vois rien. Je ne sais pas quand je me suis retrouvé dans le hall d'entrée de l'hôtel.

Les gens doivent me prendre pour une folle avec mes cheveux complètement défaits et en bataille,mes yeux gonflés,mes larmes qui coulaient à flot et ma robe un peu froissée. Je ne regardais pas où je posais les pieds, à un moment j'ai cogné un homme.

Moi: désolé

Homme : fais attention où tu mets les pieds(sec)

Dès que je fus sortie je commence à marcher le long du mur. J'ai envie de marcher pour me détendre. A vrai dire je connais très bien le chemin du retour mais je n'avais pas envie de rentrer,je marchais au hasard. Je sentais le regard des gens sur moi.

Je marchais sans regarder où j'allais et soudain j'entends le crissement des pneus d'une voiture, seulement il était trop tard,la voiture m'avait cogné et je suis tombée assise sur les fesses. Des gens avaient crié. Une jeune fille sort de la voiture et fonce sur moi.

-Oh my God! Are you okay?

(Oh mon Dieu ! Vous allez bien?)

Je hoche la tête. Mon genou gauche saignait un peu,mais je n'avais pas du tout mal. Je ne ressentais aucune douleur,ma douleur je la ressentais au cœur.

-I'm sorry. Let's go to the hospital

(Je suis désolée. Allons y à l'hôpital)

Elle m'aide à me relever

Moi: No,don't worry I don't feel so bad. Il just want to go at home(le regard vide)

(Non ne vous inquietez pas je n'ai pas mal. Je veux juste rentrer chez moi)

Un homme quitte la voiture et nous rejoint.

-Chérie elle est blessée ?

Moi: vous parlez le français ?

Elle: oui. S'il te plaît laisse nous t'amener à l'hôpital,j'y travaille et je vais soigner ta blessure

Moi: non je vais bien ne vous en faites pas pour moi. Juste une petite blessure au genou.

L'homme : laisse nous au moins te ramener chez toi.

J'hoche la tête. Je ramasse mon sac à terre et les suis. En soufflant je monte dans la voiture et ils démarrent. J'indique un peu la maison. Dès que nous arrivons je les remercie,la fille insiste pour m'accompagner jusqu'à l'intérieur. Il n'y avait personne. A croire qu'ils dorment tous. Après tout on était dimanche.

Je m'assis sur le canapé et je l'invite à faire de même. Elle est très jolie,c'est une métisse. Elle était élégamment habillée. Elle portait une robe en wax qui épousait parfaitement ses formes.

-Tu peux m'appeler Lydia

Moi: Amanda

Jusqu'à présent des larmes coulaient silencieusement sur mes joues.

Lydia: Amanda je sais que ça ne me regarde pas, je ne sais pas non plus ce que tu traverses mais ce que j'ai à te dire: oublie ça
Passes à autre chose. Le temps guérit tout.

Vous voyez, moi je suis le genre de personne qui redouble ses pleurs quand on la console. Eh bien c'est ce qui arrivé.

Lydia: chut ne pleure pas(elle passe un bras autour de mes épaules)

Moi: merci

Je ne la connais même pas. En même temps qui n'aurait pas de la peine en me voyant ? Je me suis trop laissé aller.

La DanseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant