La Team GDCP dans les Cités Interdites

17-Dex

-Ouf! Je laissai mon corps tomber lourdement sur le canapé, bientôt imité par les autres.

Nous avions enduré une série de cours pour ensuite rentrer chez nous via cet engin génial appelé bus, par contre nous avions mis beaucoup trop de temps à mon goût par rapport à quand nous prenions un cristal de foyer.

Mais bon, c'était une invention intéressante alors...

-C'était passionnant... laissai-je échapper.

J'aurai peut-être du me taire car huit paires d'yeux me fixaient à présent d'un regard incrédule.

-Tu rigoles? s'exclama Marella, c'était barbant!

Mes épaules se haussèrent toutes seules, trahissant mon indifférence face à ses cours mortellement chiants. Nous n'étions pas venus ici pour ça, de toute façon.

-Il arrive à quelle heure Alden?

Fitz consulta son téléphone.

-20 minutes.

-C'est bien, je vais pouvoir lui parler de mon problème, soupira la pyrokinésiste.

Ses mots eurent l'effet d'un électrochoc pour mon cerveau, et je me souviens d'une chose qui m'était venue à l'esprit quand elle avait raconté ce qui lui était arrivé.

-Voilà, c'est ça que je voulais te dire! Ma mère est givreuse, commençai-je, perdu, et elle a eu un problème de ce genre aussi, sauf qu'elle elle avait très très froid...

Marella me pressa de poursuivre.

-... Et en fait c'était due à une certaine émotion, je ne sais plus laquelle, mais dès qu'elle a mis la main dessus et appris à se contrôler et les crises se sont arrêtées d'elles mêmes.

Elle retomba en arrière dans son fauteuil, l'air de réfléchir.

J'avais déjà entendu parler du syndrome du "talent de l'émotion", envers les personnes qui avaient une maîtrise de leur talent instable.

Mais ceci, je le dirai aux autres plus tard car de plus, il était normal que sa maîtrise ne soit pas tout à fait au point.

-Donc il suffirait, par exemple, que Keefe lise tes émotions pendant que tu fais une crise ou juste avant pour que tu en prennes conscience et qu'elles se stoppent ? résuma Maruca.

Son amie hocha la tête avec dépit.

-Je crois, ce serait logique...

Je lui souris puis montai à l'étage, avec une idée très précise en tête.

En effet, l'objet de mon idée était posé sur le bureau sous la fenêtre. L'ordinateur.

Je m'installai devant, et l'ouvris avec délicatesse.

Je voguai un instant entre différentes plateformes avant d'entrer dans les paramètres et d'y ajouter tous pleins de sécurités imprenables de technopathe.

Cet engin possédait un programme assez rudimentaire, mais après une bonne heure, sa capacité en tout avait largement augmentée.

J'oubliais l'heure et les règles de la bienséance, Alden, le lycée.

Il ne restait rien que l'ordinateur et moi.

C'est alors que j'eus une idée. Je réussis à entrer dans le système de classification des données du lycée comme une porte ouverte, me baladant entre les dossiers scolaires des élèves et leurs fiches de renseignement numérisées.

J'en cliquai sur un au hasard.

Iris Hales

17 ans, née le 12/07/2003,