Partie 15

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Samira Thiam

Je me suis réveillée à 5 heures trente du matin pour faire mes prières. Amar dormait profondément, pour la première fois, il ne s'est pas réveillé pour la prière du fadjr. J'ai failli le réveiller mais il semblait vraiment fatigué, donc j'ai fais toute seule les prières avant d'aller préparer le necessaire pour le petit déjeuner. Sandra avait oublié de nettoyer les ustensiles de cuisine.. Ah si, elle était parti avant le diner, c'est moi qui devait m'en charger mais j'avais oublié. Donc, la première chose que j'ai fait, c'est de faire la vaisselle. J'ài ensuite mis de la pompe désinfectante avant de mettre la table. Il faisait six heure quand j'ai fini de préparer la chambre de Boubacar. Il s'était réveillé et comme d'habitude, était descendu regarder ses dessins animés sans faire de bruit. La musique douce retentissait doucement dans le salon pendant que je faisais des aller et retour dans la maison.

Six heures trente, Je prends une douce, prit mes deux rakkas, et redescends prendre le petit déjeuner. J'appelle mon fils concentré sur la télé à se mettre à table. Il trainait les pieds longtemps avant de s'installer.

_Tu ne m'as pas embrassé ce matin junior. Tu es toujours fâché contre maman ?

Silence totale. Il se contente de tartiner son pain de chocolat avec élégance.

_hey bouba je te parle ?

_Quoi ?.

_Tu m'écoutais pas quand je te parlais ? Pourquoi tu ne m'as pas fait de bisou ce matin ?

_J'ai pas envie maman.

_Quoi ? C'est pas une question d'envie. Je t'apprends les bonnes manières. Lève-toi et viens me faire un bisou, aller !.

Il dépose son pain et vient me faire paresseusement un bisou en boudant.

_Voilà !..Tu as fais tes exercices j'espère.

_Oui maman.

_Bien, Je t'aime.

_Moi aussi.

Quand il est enfin partit à l'école, j'avais presque fini de ranger la maison. Sandra débarqua Finalement. Elle avait prévu de venir en retard et je l'avais accepté.

_J'ai déjà tout fini. Ça me manquait cette occupation, lol. Pour le déjeuner, j'ai pas d'idée, et toi ?

_ Du thiou poulet ?

_Avec des carottes hum ! J'adore. Je te laisse avec ta cousine. À plus sandra.

Je rejoins la chambre de boubacar avec mon téléphone. J'étais en culotte jeans et croc top rouge. Mes cheveux attachés, je m'installais au lit en sirfant sur les réseaux sociaux. Quelques minutes après, la porte s'ouvre sur Amar. Il avait un sacré mine. Vêtus en t-shirt gris et un super cent, il resta dos sur la porte en clignotant des yeux. En signe de main, je lui demandais de s'approcher en meme tempqnj'ecartis mes jambes pour qu'il se mettre entièrement sur moi, sa tête enfoncé sur ma poitrine, ses mains sous l'oreiller d'où je répondais ma tête.

_Qu'est-ce qui ne va pas ?l'interrogaisje en enroulant mes doigts dans ses cheveux.

_J'ai un mauvais pressentiment.

_Tu as fais des cauchemars hier soir ?

_ Non mais j'ai comme une boule ici, dans la poitrine. J'ai dormi mais pas profondément.

_Quoi ? Lol.. Bébé tu as ronflé toute la nuit. Et le matin j'ai pas vous te réveiller, tu me semblait avoir besoin de ce sommeil.

_Je ne ronfle jamais donc si je le fais aujourdhui...

_Tu sais, je tenais à m'excuser de t'avoir enfermé dans la maison.

_Tu es folle.

_Mdr et tu aimes ma folie.

_J'avoue que ça me fait rire parfois. Mais tu exagères surtout en frappant mon fils.

_Tu sais qu'il m'a pris tête depuis ? Mais il a bien mérité cette correction. Fallait pas lui faire faire cette chose.

_Oui j'ai compris mon erreur. Et surtout tu avais raison concernant Mélissa, dit-il en se relevant. Elle était venu pour briser mon ménage je ne sais pas pourquoi.

_ Tu lui plais c'est juste ça, mais elle a oublié que ton coeur est remplie de Samira.

_ C'est sûr. Je tenais aussi à m'excuser pour les doutes que j'ai semé dans ta tête.

_C'est du passé bébé. Maintenant j'aimerai que tu ailles prendre le petit déjeuner.

_Oh je viens de me rappeler que je dois rejoindre boubacar au bureau. Mais j'ai pas la force d'y aller. Et j'ai pas faim.

_Sandra nous prépare un bon plat. Laisse-moi m'occuper de toi et à 18 heures on ira manger quelque chose dehors.

_D'accord.

Il se remettait sur moi et nous restons dans cette position jusqu'à l'heure du repas. Boubacar descendra à 17 heures. Il fait journée continue. J'ai prévu d'aller le récupérer avec son père à l'école avant de continuer notre balade. À table, Amar mangeait mais avec l'esprit ailleurs. Je me demande ce qui le tracasse. Il a apprit la vérité sur cette femme donc pourquoi il se comporte comme si ça lui faisait mal de découvrir ses manigances ? Bref !

_On y va ?

_Je te rejoins dans la voiture je dois passer un appel, me dit-il.

Lorsqu'on est venu prendre boubacar, il n'en croyait pas à ses yeux, il a couru prendre son père dans ses bras. Non seulement il m'a ignoré, mais aussi il a demandé à son père de me renvoyer. Quel petit enfant gâté !

_Man douma sa morom (je ne suis pas ton égal), monte dans la voiture, et si tu continues à l'ignorer, je te trouverai un petit frère.

_Ta mère a raison. Faut t'excuser !

Pour une réponse, Boubacar tourna la tête de l'autre côté avant de monter dans le siège derrière en silence.

Nous étions à la plage d'où nous avions mangé du poisson braisé, avec une salade de fruit. Ça faisait du bien de sortir en famille. Je me sentais bien, rassurée et surtout contente de voir Amar se divertir. Il allait mieux désormais contrairement à ce matin. Son frère avait prévu de nous retrouver à la descente avec Mamy. Après l'avoir attendu pendant deux heure, nous étions finalement rentrés. Il faisait 20 heures, on ne pouvait pas se permettre de durer encore longtemps là bas. Mon fils a école demain et il faut qu'il se couche tôt.

_Il vient de m'envoyer un message pour s'excuser. Il n'a pas pu rentrer tôt à la maison.

_Pas grave, une prochaine fois alors, répondis-je à Amar qui garait la voiture avec son fils.

Je les devance en passant par la cuisine me laver les mains et vérifier le diner avant d'atterrir ma chambre d'où j'ai pris un bon bain.

Toc-toc-toc ! Entendis-je.

_Oui ?

_C'est moi maman. Regardes, je t'ai apporté un cadeau pour m'excuser.

Une boite à bijou ?

_D'où tu as trouvé ça ? Dis-je agréablement surprise.

_On vient de me le livrer. C'est pour que tu me pardonnes de ma bêtise.

_Oh que c'est mignon ! En plus tu as du goût mon prince. Viens, assis-toi! Ecoute bouba, je ne pourrais jamais me facher contre toi. Mais en tant que maman cest de mon devoir de te corriger s'il arrive que tu fasses des bétises.

_ Je sais papa m'a expliqué.

_Voila. En tout cas merci me ce Cadeau. Je l'aime beaucoup, tu peux m'aider à le porter?

_Oui.

_Tiens !...















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Caprice de notre amour!_tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant