Partie 17

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_Elle était désespérée et ta mère l'avait donné ce travail qu'elle faisait convenablement. Elle était comme une soeur pour ta maman. Le seul souci c'est qu'elle était tombée amoureux de moi et moi d'elle. Après des cachauteries que je lui imposais, nous étions sorti ensemble, je l'ai épousé en Secret et elle est morte quand elle t'accouchait, Amar.

_Attends, Papa tu dis avoir épousé la mère de.. Tu as menti maman? Intervient Bouba rouge de colère.

_ Elle a apprit la nouvelle. Ce jour-là la maman de Amar devait accoucher. Lorsqu'elle est venue la rendre visite à l'hopital, elles se sont disputées, ta mère à fait une crise cardiaque et les deux n'ont pas succombée à cette tension. Elles sont mortes le même jours l'une à 17h l'autre à 20h c'était les moment tragiques de ma vie. Pleura-t-il masqué.

_C'est pour cette raison vous ne voulez plus vous remarier. Conclua mamy en allant consoler son beau père.

_La seule raison, le seul fautif c'est moi. Et si j'ai voulu cacher la vérité à Amar c'était pour l'éviter trop de questions et de hontes. Je ne savais pas que ta mère avait une autre fille.

_Ah bon ? Alors que vous vous aimiez ? Si tu l'as réellement aimé bien-sûr. Puisqu'elle était une femme de ménage tu as pu profiter de sa situation.

_Amaaar ?...

_ferme là ! La freina-t-il, tu sais quoi papa tu as détruit ma vie et celle de tant d'autres. Je ne comprends toujours pas comment se fait-t-il que tout le monde soit au courant même ma femme sauf moi.

_Je n'ai jamais profité de ta mère. Elle me disait tout, même de son ex mari qui ne cessait de la frapper. Si elle m'a caché l'existence de cette fille c'est qu'elle avait une bonne raison. Et oui boubacar savait parce qu'il comprenait certaines choses, il n'était pas un enfant à l'époque.

_Amar écoutes, moi j'ai juste écouté à la porte et j'en ai parlé à ma soeur. Elle a juré de te le dire ce même jour. Mais je l'ai supplié de ne pas gâcher ta vie.

Amar était inerte, incertain, il avait mal de ne pas partager la même mère avez Boubacar. Les deux se ressemblaient tellement, il a du mal à accepter ce changement.

_Je sais à quoi tu pense mais sache que rien a changé nous avions la même mère. Tu as le même sang qui coule, tu es mon frère Mar. Dit-il en se levant le prendre dans ses bras. Amar se laisse faire quelques instant avant de s'éloigner et de sortir de la maison. Samira voulait y aller aussi mais Boubacar lui en empêche.

_Laisse le seul. Il en a besoin je le connais. Pas plus que moi qui suis sa femme. J'ai besoin d'être à ses côtés même si je dois en mordre les doigts.

_Très bien ! Allons que je te dépose alors. Bébé surveilles papa, je reviens.

Il déposa Samira à la maison. Mais avant d'ouvrir la porte il tenta de la raisonner.

_Le soutenir c'est de le laisser faire ses choix. Ne laisse pas ta jalousie maladive détruite ton mariage.

_ Qu'est-ce  que tu veux dire ?

_ Que s'il a envie de voir sa soeur Mélissa, ne t'y oppose pas. Vois-tu elle n'est pas un danger pour votre couple.

_Nous en savons toujours rien. Je dois y aller, merci de m'avoir ramené. Dit-elle en poussant la porte puis sortie la claquer. Elle pénétra sa maison et fonça directement dans sa chambre. Amar était là, assis en califourchon sur le lit, les mains sur sa tête, il méditait. Samira voulait s'éclipser dans la salle de bain pour se rincer yeux mais il le stoppa.

_Approches ! L'ordonna-t-il.

Dans une peur profonde, elle s'approcha doucement jusqu'à s'assoir sur le lit. Brusquement Amar se jeta sur elle, réclamant un calin fort.

_Sers moi très fort, sers moi fort et ne me laisse jamais seul. Je peux tout perdre sauf toi.

_J'avais très peur de te perdre aussi. Je ne te laisserai jamais tomber mon amour. Et je te demande pardon. Je sais que je devais t'en parler, pleura-t-elle.

_Ne me caches plus de secret ! Ça me ronge les mensonges.

_Je te jure que je Coulais t'en parler j'avais décidé et j'étais même sur le point de t'en parler quand on nous a finalement interrompu. Mais je promets sur notre fils que plus jamais je ne te cacherai des vérités.

_Embrasse-moi !

Ils s'embrassérent et se font des câlins fort pendant une dizaine de minutes. Samira lui a après proposé d'aller prendre un bain. Il ne voulait pas rester seul aujourd'hui, au final il a ramené sa femme sous la douche d'où ils ont pu partager un bain.

Quelques minutes après, elle reçoit l'appel de sa soeur qui s'inquiétait pour eux.

_Tu as pu réussir à le calmer ?

_Il dort Mamy et j'espère qu'il oubliera vite des peines. Le pauvre a peur de rester seul actuellement.

_Il doit parler avec son père. Lui, ne se sent pas bien. Il est enfermé dans sa chambre depuis.

_ Je vais parler à Amar. Et bouba comment il gère ?

_ Il est plutot soulagé. Je l'entends jouer avec sa fille. Sami j'espère que tout cette histoire va aller aux oubliettes et que cette Mélissa ne remette plus jamais les pieds ici.

_ Je lui ferai sa peau. Mais ne t'inquiète pas je vais m'occuper du cas de mon époux.

_Tant mieux. Je te laisse, je dois préparer le dîner. Prenez soin de vous.

_On s'appelle. Bisous !

Samira raccrocha et resta un instant à contempler son mari dormir. Elle s'approcha de lui, l'embrassant sur le cou puis sorti de la chambre. En descendant les escaliers, elle pensa à son fils et elle composa le numéro de sa mère pour pouvoir parler avec junior. Le pauvre avait l'air effrayé ce matin. Sa mère la lui passe après des salamalecs.

_Mon amour est ce que tu t'y plais là-bas ?

_Oui maman, sauf que vous me manquez.

_Tu nous manques aussi mon bébé. Tu as déjà préparé ton sac d'école ?

_Trousse de crayons, de stylos, tout est bien rangé. Cahier de maison, livre, bouteille d'eau, et numéro de maman aussi déjà rangé.

_  Ton père a raison, tu es un bon garçon. On déjeune ensemble demain d'accord ? Je passerai te prendre à l'école.

_Super, je t'aime maman.

_ Moi aussi mon amour

(...)

Caprice de notre amour!_tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant