Chapitre 5 - Cocon

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Plusieurs semaines étaient passés et Deadpool n'avait toujours pas rencontré les Avengers. En même temps SI PERSONNE NE ME RÉPOND, C'EST NORMAL !! Mais il fallait vraiment que cette rencontre se produise avant le brouhara Infinity Waresque.
D'ailleurs je ne l'avais pas précisé mais évidemment que Wade et moi s'étions échangés nos numéros. Je n'avais que ça, des messages de Wade.

[L'harceleur]
12:27 - Eh Spidounet, je suis arrivé à l'hôtel.
12:50 - Pot de sucre, on peut se voir ? Je veux entendre ta voix.
12:54 - D'ailleurs ta voix est toute mielleuse. Tu ne serais pas plus jeune qu'on ne le pense ? 🤔
13:08 - J'ai vu un magasin où il y avait une peluche de toi. Oui. Je l'ai acheté. 👉👈
13:13 - 13h13, met un doigt sur ton nez !
13:15 - Pot de sucre, répond-moiiiiii, stp 😭
13:26 - D'ailleurs tu dis rien pour les surnoms, ça ne te dérange pas ?
13:31 : Du coup, tu préfères quoi ? Spidounet, Spidey, pot de sucre, sucrette, mon flan, princesse, chéri, mon dakimakura... ?
13:45 - J'ai envie de voir ton visage, je suis sûr que t'es grave mignon 😍
14:23 - Je suis dehors sans mon costume, j'ai voulu dragué une femme et je crois qu'elle m'a donnée un faux numéro. J'ai mis le papier dans une tasse de café.
14:31 - SPIDOUNET !!!
14:34 - Mon cœur n'appartient qu'à ta toile ! Enroule-moi dedans !
15:17 - Spidey, t'es mort ?

Que voulez-vous que je réponde à tout ça ? Et c'était ça tout les jours, toute la journée. Comprenez le surnom que je lui ai donné. Je devrais peut-être lui répondre. Je regardais le prof qui écrivant au tableau, la tête dans la paume de ma main. L'autre était sous la table, je tentais d'écrire un message.

"On se voit quand et où ?"

Très vite après avoir envoyé le message, je recevais un appel. Malheureusement, mon portable n'était pas à en silencieux.

«Peter Parker ! Éteignez votre portable où je vous le rend à la fin de la semaine !
- O-oui ! Excusez-moi. J'ai reçu un appel.»

Je le m'étais alors en silencieux. C'est fou comme une sonnerie de téléphone, ça peut faire peur. Je ne m'y attendais pas. Je renvoya alors un autre message.

"Ne m'appelle pas s'il te plaît, je suis à la bibliothèque."

J'avais failli écrire "en cours" sauf qu'avec cette information, il aurait deviné que je suis en effet très jeune.

[L'harceleur]
- Je veux bien te voir à Central Park.

Quel drôle de proposition de sa part.

[L'harceleur]
- J'ai choisi au pif, je ne voulais pas que ça ai trop l'air d'un rencard.

Quelle blague.

[L'harceleur]
- Sinon, t'as réussi à joindre ton Daddy ? Je t'avouerais que j'ai très envie de le rencontrer, ce n'est pas n'importe qui !

"Non toujours pas. On en reparlera, je suis occupé, je te laisse. On se voit à 18h."

Encore une fois, j'avais la boule au ventre. C'était étrange mais ça m'arrivais de plus en plus et surtout lorsque ça concernait ce type. Je pensais qu'à lui. Il me hantait. Et j'aimais pas ça. Je crois.
Sur le moment, je n'avais qu'une envie, faire de la voltige et aider les gens ou encore arrêter des voleurs pour me détendre !

___________

«Merci madame, vous êtes adorable !
- Il n'y a pas de quoi, jeune homme. Je vous remercie de votre aide.» me dit une vieille dame.

Elle m'avait donnée une écharpe tricotée avec les couleurs de mon costume dessus.  Je la mis autour de mon cou malgré que ce n'était pas trop la saison et me dirigea vers Central Park.
En chemin, j'aida un enfant à retrouver ses parents, à rendre un sac à main volé, à rattraper un chien qui manqua de se faire écraser... Bref, des petits trucs de type "l'araignée du quartier" comme on dit. Même si je n'étais plus dans mon quartier.

The Phone (Spideypool)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant