FICTION, Le Labyrinthe

Chapitre 28

Je me sentais seule et dépressive. J'étais toujours là où Gally m'avait déposé. Je n'étais pas allée manger, ni allée me préparer pour dormir. J'avais froid mais ne fis rien pour arranger ça. J'en avais marre de tout ça. Des griffeurs, du labyrinthe, des souffrances qu'on endurait tous. Je voulais sortir d'ici le plus vite possible. Je regardais les blocards qui dormaient. Qui voulait nous faire endurer tout ça ? Et surtout pourquoi ? Une silhouette se dirigea vers moi. C'était Minho. Il tenait deux sac de couchages dans ses bras. Il m'en tendit un que je ne pus refuser. Je m'emmitouflais dedans, je sentis la chaleur qui commençait à me réchauffer. Il s'assit à côté de moi et passa un bras autour de mes épaules. Je posais ma tête contre lui et fermais les yeux.
- Tu veux venir avec moi demain ? Me demanda t'il en chuchotant.
- Pour quoi faire ?
- Je vais aller le chercher.
Pas la peine de lui demander de qui il parlait. C'était évident qu'il s'agissait de Ben.
- Oui, je viens.
Il se passa plusieurs minutes avant qu'il reparle.
- Je suis désolé. J'aurais dû te soutenir. C'est moi qui aurais dû faire ce que t'as fait. Je suis sur qu'il me déteste maintenant.
- Dit pas ça Minho, il n'était plus lui-même. C'est la faute de personne ce qui lui est arrivé.
- Je ferais payer ceux qui nous ont enfermé ici !
- Je suis sûr que tout le monde pense comme toi.
Il eut quelques minutes de blanc.
- Ca va ton nez ?
- A part que j'ai l'impression qu'on me l'a arraché tout va bien.
- C'est vrai qu'il ne t'a pas loupé. T'as l'air d'une revenante avec tes cernes, ton nez violet et ton énorme bleu sur la mâchoire.
Il réfléchit avant de continuer.
- Tu sais tout le monde t'aime bien Lisa. Et personnellement je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que se soit alors pour demain promet moi que si tu vois un griffeur, tu fuiras comme ferait une personne normale.
J'étais touchée par ce qu'il me disait, je ne pouvais pas refuser.
- Oui Minho, je te le promet.