Chapitre 40

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Nous attendions pendant une heure, deux heures, trois heures. Il n'y avait toujours personne. Je ne pouvais attendre plus longtemps alors je décidais d'aller les retrouver. Aucun des blocards ne me vit entrer. J'inspecterais toutes les sections du labyrinthe s'il le faut, il était hors de question de les laisser. Si j'avais été à leur place j'aurais bien aimé qu'on vienne me chercher. Je réussis à faire le tour de trois sections en une journée. Grosse erreur de ma part, je n'avais ni pris de quoi boire ni de quoi manger et je le regrettais. Ma bouche était asséchée et mon ventre grondait. Mais ce qui m'inquiétais le plus, c'était que je n'avais trouvé aucune trace d'eux. Je rentrais bredouille au bloc. Chuck accourra vers moi.
- Ils sont rentrés ! Ils sont à l'infirmerie !
Mal grès la fatigue, je courus comme jamais. J'entrais dans la première chambre et découvris :
- Minho !
Il était fatigué et couvert d'égratignures. Je me jetais à ses bras et le serra le plus fort que je pouvais.
- Tu me... fais mal.
- J'en ai rien à foutre ! J'ai cru que t'étais mort ! Je vous ai cherché partout et je n'ai rien trouvé. Tu peux pas savoir à quel point j'ai eu peur !
A ce moment là j'eu un déclic. Je me rendais compte à quel point je tenais à lui plus que les autres. S'il n'était pas rentré, ses "chérie", sa voix et ses yeux m'auraient manqué. Quand Gally m'avait embrassé j'espérais qu'une seule autre personne le fasse. Celle qui l'avait fait la toute première fois même si ça avait été pour rigoler. Quand je sortis de ma rêverie je remarquais que je fixais ses lèvres. Je me sentis rougir.
- Je vais te laisser te reposer, dis-je mal à l'aise.
- Ça ne va pas ?
- Si ça va.
" Même si j'ai une folle envie de t'embrasser" me dis-je.
Je commençais à partir mais il m'attrapa le bras. J'eu la chaire de poule à son contact. Je me retournais et le regarda dans les yeux.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
"Embrasse moi, embrasse moi" suppliais-je.
Et c'est ce qu'il fit. Je passais mes bras autour de son cou pour faire durer ce moment et ferma les yeux. Quand il mît ses mains sur mes hanches mon cœur eut des ratés. Je sentis une montée d'adrénaline m'envahir. Ses lèvres étaient charnues et je l'attirais plus près de moi quand sa langue rencontra la mienne. Je ne voulais plus le quitter.

FICTION, Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant