FICTION, Le Labyrinthe

Chapitre 38

A ce moment, je me rendis compte à quel point je tenais à eux. J'aurais voulus réouvrir ces portes et les prendre dans mes bras mais c'était impossible. Ils étaient coincés et allaient mourir. J'étais figée sur place, je me retenais de crier et de frapper les murs. C'est Chuck qui me sortit de ma torpeur, il m'avait pris la main et me la serra. Je me retournais et remarquais qu'il pleurait.
- Chuck...
Je passais un bras autour de ses épaules et l'attira contre moi.
- Ne pleure pas, je suis sûr qu'ils vont s'en sortir.
- Si se sont des super héros il y a une chance sinon c'est mort.
- Dit pas ça. Ils sont plus malin que ces griffeurs.
Je sentais sa respiration saccadée et mon tee-shirt fut bientôt mouillait par ses larmes. Nous avions décidé de rester à côté des portes pour la nuit. Poêle-à-frire nous apporta des sandwiches que nous touchions à peine. Les heures s'écoulaient et je ne pus m'empêcher de penser aux griffeurs. J'espérais qu'ils n'en croiseraient pas mais c'était impossible. J'avais l'impression d'entendre des cris mais j'étais quasiment sûr que c'était mon imagination. Je ne comprenais pas comment les autres blocards arrivaient à dormir. J'étais paniquée à l'idée qu'on les retrouve mort. Il fallait que je parle, que j'évacue le stress mais les seuls personnes qui me venaient à l'esprit était Minho, Alby, Newt et Gally. Les deux premiers n'étant pas là je me rabattis sur les deux autres. Mais Newt était introuvable quand à Gally je préférais l'éviter même si je savais qu'il était prêt à m'écouter. Je me sentais coupable vis à vis de lui car je voulais de nouveau l'embrasser alors que je ne l'aimais pas. Je ne savais vraiment plus quoi penser.